Hasta la muerte [Tome 1]

ㅤೄྀ࿐ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟗𝟒 : 𝐂𝐚𝐝𝐚 𝐏𝐚𝐬𝐨 𝐅𝐮𝐧𝐝𝐞 𝐄𝐥 𝐅𝐮𝐭𝐮𝐫𝐨

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✽ ⋆ ┊ . ˚ [Point de vue]
˚✧ [LAURA]

Oh mon Dieu ! Je vais me marier putain !!!! Mais c'est quoi ce délire de me bander les yeux encore une fois. Si c'est une farce je les enterres tous vivants. Stefanie sait à quel point ça me tenais et me tiens encore aujourd'hui à cœur de me marier. Je suis tellement heureuse que ce soit elle qui me l'ai annoncé.

— Ça va ?

Me demande mon frère gentiment qui s'occupe actuellement de moi. Chaque minutes à patienter me donne des bouffées de chaleurs.

— Oui, mais c'est quand que j'enlève ce fichu bandeau ?! Ça va mettre du maquillage de partout.

— Bientôt, patience.

Il passe son bras en dessous du mien et de l'autre main il m'enlève enfin le bandeau tout ça avec soin pour ne pas abimer mon fameux maquillage qui rend mon visage différent, je dirais radieux.

— Suis-je belle ?

— Oui comme toute notre famille.

— Oh putain je stresse !

On est devant une immense porte qui s'ouvre en grand. Une grande lueur de lumière m'éblouie et la musique commence. Je sais que cette fois c'est la bonne. J'avance au côté de mon frère, les larmes me montent aux yeux mais il ne faut surtout pas que je pleure. La seule personne que je vois c'est Danny parfaitement habillé et beau, le reste est flou pour moi, il est vraiment trop parfais putain, j'en ai des frissons. Ça y est c'est celui là le grand jour, rien ne pourra venir gâcher ce moment, mon moment.

Nous devrons nous lier devant Dieu jusqu'à la mort.

Toi et Moi Hasta la muerte.

À chaque pas que je fais mes talons tapent au sol et mon cœur rebondit au même rythme telle une musique. Je revois chacun de nos moments.

Trois pas

Pour moi à ce moment là je pensais que c'était notre première rencontre. Ça l'étais, c'était notre première rencontre en tant qu'adultes. Il était devenu un homme et j'étais devenue une femme. Je courais dans ce parc habituel quand le destin a décidé que je lui rentre dedans pour de nouveau découvrir l'homme que j'aimais.

" — Oh pardon, je suis vraiment désolée ! "

Ce sont les paroles que j'ai dites mot pour mot, je ne savais pas que cela ouvrirais la porte de mon passé douloureux. Je ne savais pas que ses beaux yeux étaient ceux de mon ame soeur. J'étais dans un total déni.

Je me rappelle parfaitement d'avoir mis pause à la music, sur l'écran ou il y avais d'inscrit "Aaryan Shah Renagade" Je me sentais puissante avec ce song dans les oreilles. Je courrais telle une reine avant de croiser ce regard perturbateur qui me fascinera pour toujours. Sur le moment j'imaginais qu'il allais me jeter sous un pond comme un de ces psychopathes dans les films. J'étais très méfiante envers les hommes mais quelque chose faisais que j'avais confiance en lui.

"— C'est rien t'inquiète pas, c'est pas un petit coup qui va me tuer, tu fume ?"

"— Eh je te parle petite, tu t'appelle comment ?"

J'étais si perturbé par sa ressemblance, mais à qui ? Aujourd'hui je le sais ce n'étais pas une ressemblance mais une simple évidence.

Quatre pas

Je repense à ce moment drôle et si vilain que nous avons vécu gosse, l'épouse de mon père, celle qui me servais de mère nous avais puni toute une après-midi parce qu'on avais cassé son vase africain alors une fois la punition lever Rob et Danny ont pensé à se venger et j'ai suivi en les regardant seulement.

Rob avais attrapé l'une de ses crèmes de nuit et Danny du vinaigre blanc, ils ont mélangé les deux et je me rappelle que ce jour là elle a crié et demander à plusieurs reprise lequel de nous avais fais cela et par chance mon père est arrivé avant qu'elle nous mette une arme sur la tempe pour deviner lequel de nous trois étais le coupable. Le soir même on étais tous mort de rire et Lorenzo rentre dans notre chambre avec un regard qui voulais tout dire.

" — Avouez que c'est vous bande de petits coquins. "

Mon père avais ris et nous nous sommes tous regardé pour finalement avouez. Il ne l'a jamais dis à ma mère et il ne nous a pas réprimander.

Cinq pas

Je repense à ses caresses, son corps contre le mien, ses baisers si agréables. Quelque chose me dis que je l'aimerais jusqu'au bout du monde car il est devenu la moitié de mon âme. Rien que en fermant les yeux je peux m'imaginer comment se déroulera notre nuit de noce.

La dernière fois que nous avons pu passer un moment intime avant mon accident était au lycée ou peut-être que je me trompe... Nous allions en cours de littérature quand il me lance un regard, CE regard qui veux tout dire, il m'attrape la main et nous partons au toilettes, je me rappelle qu'il avais soulevé ma robe et quitter mon sous vêtement. J'avais rapidement enlever le siens à mon tour.

Six pas

Il y a une chose qu'on a jamais raconté lui et moi... Une chose que j'aurais du partager avec Stef. Les mots du médecin m'ont travaillés pendant si longtemps et encore aujourd'hui ils mentent.

" — Eh bien Madame et Monsieur, j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. "

Je pensais que c'était quelque chose dans le genre, je me suis fracturé une cheville mais c'était sûrement pire que ça, j'avais peur de reperdre une nouvelle fois ma mémoire qui m'étais enfin rendu c'est comme un téléphone qu'on te confisque pour un délais indéterminée.

" — Ne paniquer pas, je ne sais pas si vous le saviez déjà mais vous étiez enceinte. "

Je pensais que c'était un rêve ou une mauvaise blague. J'avais bloqué sur le "Vous étiez enceinte" donc je ne le suis plus... pensai je. Le
problème c'est que non il ne me mentais pas, cette petite fille dont j'avais toujours rêvé avait été un jour en moi mais elle ne l'étais plus actuellement. J'avais perdu une partie de moi de ce qui devais être un moment magique partagé avec l'homme de ma vie.

" — Votre enfant est mort avec l'ampleur du coup reçu lors de la chute. Je suis désolé mademoiselle Moretti. "

Des vertiges me prend boulversé par ses souvenirs qui me tailleront petit à petit a chaque jour de ma vie car je ne peux pas les effacer. J'aurais tellement aimé changer cela, a cause de mon empressement j'ai tuer mon enfant. C'est moi qui est tuer nôtre enfant...

Sept pas.

Je regarde autour de moi et une lueur blanche qui n'étais pas là juste avant était maintenant près des bancs tenant un bouquet de fleurs. La femme est magnifique, je sens un lien spécial avec elle, elle me ressemble tellement. C'est comme si elle était là pour me donner sa bénédiction, elle hoche la tête et quand je passe à côté d'elle j'ai la chair de poule.

— Tu est si belle ma fille.

Je ferme les yeux me retenant de laisser mes larmes couler, je sais que ce n'est pas celle qui me servais de mère mais j'ai presque envie de dire qu'elle cette femme est bien ma mère. Quand je réouvre les yeux elle a déjà disparu.

Puis j'arrive devant l'hôtel et j'imagine rapidement toute ma vie future.

Je nous vois nous dans une grande maison avec une petite fille adorable qui ressemble à Danny et moi et qui cours partout avec une petite peluche chien.

C'est le moment tant attendu.

꧁Fin du chapitre꧂