ㅤೄྀ࿐ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟒𝟖 : 𝐄𝐠𝐨𝐢́𝐬𝐦𝐨

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✽ ⋆ ┊ . ˚ [Point de vue]
˚ [DANNY]

À mon contact elle se détends petit à petit, elle se calme puis ressert ces petits bras autours de moi de toutes ses forces. Je me surprends moi-même à vouloir l'embrasser, je n'ai jamais embrassé d'autres femmes mais avec elle c'était et c'est toujours différent. Pour moi les préliminaires sont pour ceux qui s'aiment et je n'aime pas jouer les hypocrites.

Mais elle je l'ai toujours aimé, peut-être que c'est pour cela que je n'étais pas passé à autre chose. Depuis le début et jusqu'à maintenant mon cœur ne bas que pour le siens. L'hasard fait bien les choses. C'est la seule femme à qui j'ai ouvert mon cœur, la seule que j'ai aimée, elle est unique.

Finalement je cèdes enfin et dépose doucement mes lèvres sur les siennes. Elles sont si douces et délicieuses. Ce baiser est si doux et tendre, un mélange parfais de tristesse et d'amour. Je me surprends à aimé ça. Je mets fin à notre échanges parce qu'il y a encore des choses qui me tracassent.

— Je pense que l'on devrait mettre certaines choses au clairs. Je n'arriverais pas à faire semblant, comme ci du jour au lendemain tu n'étais jamais parti.

— Je sais...

Elle soupire et s'assoit sur le lit.

— À mes seize ans j'ai eu cet accident de voiture. J'ai été entre la vie et la mort pendant plusieurs semaines, j'étais dans un grave état. Je ne sais même pas comment j'ai pu m'en sortir car tout les médecins pensaient que j'allais mourir. Quand je me suis réveillée mon grand-père était là et peu à peu il m'a expliqué que pour mon bien, il allait me prendre sous son aile au lieu de mes parents. Je n'ai pas forcément compris pourquoi mais je n'ai rien dis. Le jour où j'allais sortir de l'hôpital, un gars prétendant être mon petit ami s'est rendu à mon chevet et m'a ramené à la maison. "Notre maison", tout ce temps j'y ai cru, J'y ai cru car personne m'a dit le contraire et j'avais gardée de graves séquelles de l'accident, dont la perte de mémoire momentané ou chronique. J'ai vécu un enfer à ses côtés. Il me manipulait pour prendre le contrôle du gang à m'a place, il m'a fait perdre toute autorités face à mes hommes et je ne pouvais plus supporter cette vie où tous les matins je me levais la boule au ventre espérant vivre encore un peu plus longtemps. Je suis sincèrement désolée que tu es souffert. Mais tu n'es pas le seul.

Je n'ai plus les mots. Aucun song ne sort de ma bouche. Je perds mes moyens face à son histoire car dit de ça bouche elle me brise le cœur. Je n'ai pensé qu'à moi et à ma peine mais je n'ai pas pensé à ce qu'elle avais vécue et à sa souffrance qui devais être deux fois plus terrible car elle était dans le déni pendant toutes ses années et dans les mains de ce manipulateur. et je m'en veux encore plus d'avoir agit de la sortes.

— Et entre vous il c'est passé quelque chose d'intime ?

La seul chose qui sort de ma bouche c'est ce genre de connerie, au lieu de lui demander comment ça va aujourd'hui et lui dire qu'elle a été courageuse moi je me souci de ses relations sexuelles.

— Je pense que.... Je vais rentrer, je suis fatiguée...

Elle avais l'air extrêmement mal à l'aise, mais je m'attendais à quoi aussi ? Le problème c'est que maintenant je me pose une tonne de question et me demande si il ne c'est pas réellement passer un truc entre eux deux, après tout elle pensais que c'était son petit ami.

— Heu... Oui je ne vais pas te forcer à rester, mais tu es la bienvenue chez moi, tu peux dormir ici encore une nuit si tu veux.

Mais qu'est ce qui m'arrive ? Me vuelvo loco. Je la regarde se levée et prendre ces affaires sans rien dire de plus ne souhaitant pas plus la brusquer.

J'appelle mes domestiques et organise une petite soirée tranquille ne voulant pas être en boucle sur cette histoire. Beaucoup de gens influents sont présents, après tout je suis réputé pour les bonnes soirées. Les hommes portant des chapeaux et costards fument des cigares et d'autres des cigarillos. L'ambiance est agréable, je ne me lasserais jamais de faire des fêtes même si bon aujourd'hui ce n'est pas la bonne journée pour. Comme toujours j'ai prévu beaucoup d'alcool et d'amuse gueule pour amuser la galerie.

La fête bat son plein et j'essaye de me mettre dans l'ambiance mais je ne me sens pas très bien, je crois que mon trop-plein d'émotions y est pour beaucoup. J'ai une sorte de pression dans la poitrine comme quand on a un mauvais pressentiment, quelque chose de grave va arriver. Je commence à m'inquiéter et la première personne à qui je pense c'est mon frère. J'attrape mon portable et appelle Rob pour savoir si tout va bien de son côté.

— Ouaiioo.

— Quoi ?

— J'ai dit ouais ! Je dormais, tu veux quoi ?

— Tout va bien ?

— Bein ouais, pourquoi ? Il se passe quoi, tu m'appelles pas pour rien ?!

— Non por nada, je voulais savoir c'est tout.

— Hermano, todo bien ?

— Si si.

Je raccroche et décide de virer tout le monde pour finir cette soirée. Je prends une douche et me couche aussitôt. J'en profite pour envoyer un message à Laura pour savoir si elle était bien rentrer. Mais quelques minutes plus tard, je n'eus pas plus de réponse. Peut-être ne voulait-elle plus me parler. Elle a sûrement besoin d'un peu de temps après tout. C'est moi qui fais les bêtises et qui l'éloigne et puis je me plein qu'elle décide d'ignorer mes appels, j'ai un réel soucis je pense. Je soupire et m'allonge dans ma chambre essayant d'éliminer toutes ses ondes négatives qui me tournent en tête même si cela s'annonce être dur.

Fin du chapitre

Hasta la muerte [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant