Hasta la muerte [Tome 1]

ㅤೄྀ࿐ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟓 : 𝐎𝐭𝐫𝐨𝐬 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐬

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✽ ⋆ ┊ . ˚ [Point de vue]
˚✧ [LAURA]

Une fois arrivée, je sors du taxi et sonne au portail de Danny. Le gars qu'il a posté devant m'interpelle et ne veut pas me laisser entrer à l'intérieur alors je hurle. Ce mec s'appelle Carl. Je l'ai entendu lors de la soirée à Dan. Je ne peux pas me le voir, d'ailleurs je pense que c'est réciproque.

— DANNNYYYY!!!!!

— Mais ferme la connasse, tu vas ameuter le quartier.

Il m'attrape pas les épaules et me plaque contre le grillage.

— Je veux bien être gentil pequeña mais tu va devoir te clamer si tu veux pas que je t'attache.

— Vous me menacer ?

— Je peux aussi te coller une balle dans le crâne et t'offrir aux fourmis. Les petites filles comme toi n'ont rien à faire à côté de cette demeure.

Un frisson parcours mon ventre. Il sert doucement mes poignets. J'affiche un léger sourire. Un tas d'idées folle me passent par la tête en ce moment, encore une fois je vais me tester. J'approche mon visage du siens, ma bouche est très proche de la sienne et je sens que son souffle s'accélère. Quatrième ? Cinquième ? Je ne sais plus. Je savais au fond de moi que je n'avais jamais touché à autant de bouches mais...

— Laisse moi rentrer guapo.

— Il se passe quoi ici ?

L'homme se redresse immédiatement après l'arrivée de son chef. Il a eu peur.

— Il ne veut pas me laisser rentrer !

Dis-je en affichant une moue contrariée.

— Laisse la. Prononce t'il d'un ton sec.

Je rentre enfin à l'intérieur. Je n'oublie pas de me moquée en faisant un gros sourire au garde qui me dévisage des pieds à la tête. Il est pas mal je dois bien le dire. Il est grand, musclé avec quelques tatouages sur le bras.

Danny me sert un verre que j'avale d'une traite. Une bouteille de tequila. Et encore un autre verre dans mon estomac... ! Ma tête tourne mais pas le temps pour m'en préoccuper. Je lui explique aussi vite qu'une mitraillette ce qu'il c'est passé.

— Ho doucement je n'ai rien compris. Répète. Mais avant sa respire un bon coup.

Je prends une grande bouffée d'air et ferme les yeux pendant trente secondes. Je lui re explique mais cette fois plus lentement et de manière correct et compréhensible.

— Quand tu es parti tout à l'heure j'allais finir ma balade avec mon chien mais je suis tombée sur Alejandro. J'ai voulue courir de l'autre côté mais il m'a rattrapé et il m'a demandé de l'argent. Il m'a dit que si je ne le faisais pas il tuerait Roberto.

— QUOI ! C'est moi qui vais le buter ce fils de pute ! Il veut combien parce que je ne lui donnerais rien !

— Un million de dollars.