Hasta la muerte [Tome 1]

ㅤೄྀ࿐ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟔𝟓 : 𝐂𝐚𝐫𝐭𝐨𝐧𝐞𝐬

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✽ ⋆ ┊ . ˚ [Point de vue]
˚✧ [LAURA]

Aujourd'hui je retourne dans mon ancienne appartement pour récupérer les cartons qui restent avec Rob. J'ai un peu peur de ce qu'il va me dire, pour le moment nous sommes encore en froid alors nous parlons presque pas. Je suis actuellement avec lui sur sa moto et nous arrivons trente minutes après, décidément les Rodriguez aiment la vitesse.

Nous montons les sept étages de mon immeuble qui ne possède pas d'ascenseur. Je suis épuisée, ça fais tellement longtemps que j'ai perdue l'habitude. Je ne vais même plus courir comme avant et je souffre toujours un peu de ma blessure.

— Fallait me dire qu'il n'y avait pas d'ascenseur je nous aurais téléporté...

Je suis surprise... il retrouve sa langue et avec humour c'est merveilleux. Je suis ravie qu'il est brisé la glace car j'aurais jamais osée sinon.

— Hahah t'es vraiment trop con ma parole.

— Ta parole tu te la mets là où je pense !

J'écarquille les yeux choqué par ses propos. Bon c'est peut-être pas aussi merveilleux que ça qu'il est récupéré son latin car il est assez agressif, je ne l'ai jamais vue dans un état pareil n'y connue cette facette de lui qui me surprend. J'essaye de le prendre avec humour.

— Dit ça devant Dan et tu verras ce qu'il va te faire. Lui dis-je en lui tirant la langue.

— Attends je vais me cacher j'ai peur !

— Pfff.

Je lui donne une tape amicale sur l'épaule et essaye d'ouvrir cette fichue porte.

— Tu veux de l'aide ?

— Tu es sérieux ?

— Bah j'ai l'impression que tu galères.

— Moi ? haha ha, pas du tout !

Si... si, je galère putain !

— C'est la porte elle a un problème.

Avais-je ajouté pour me rendre crédible. J'avais l'impression que le verrou avais été modifié car je reconnaissais pas ma porte.

— Fait voir ça.

Il m'arrache les clés des mains et ouvre la porte avec une facilité incroyable.

— Traîtresse ! Dis-je en lui donnant un léger coup de pied.

— Tu parle aux portes maintenant ?

— Pas du tout ! Fis-je d'un air innocent.

Nous rigolons à l'unissions, je suis contente de voir que même fâché on n'a pas perdu notre complicités. Nous prenons les deux cartons qui restent et descendons les attachés à la moto de Rob. Nous partons en direction d'un petit café ou il se gare.

— Tu restes bien là ma bécane. Dit-il en la bichonnant.

— Alors qui parle aux objets maintenant ?

— Euh... ce n'est pas pareil là, je parle à ma femme !

— Ah désolée de tenir la chandelle. Dis-je en levant les yeux au ciel.

Je suis contente de voir qu'il ne perd vraiment pas sa petite étincelle dans les yeux car j'avais peur qu'après cet événement il devienne renfermé sur lui même. C'est tout de même un grand choque se qu'il a vécu, je me demande si Danny était aussi surpris que lui ? Ou si il c'est senti mal en apprenant que je me foutais de sa gueule même si ce n'était pas le cas on aurait pu le pensé. Peut-être que elle aussi a vraiment été piégé après tout si on m'a donné le bénéfice du doute pourquoi on pourrait pas lui donner à elle aussi ?