Hasta la muerte [Tome 1]

ㅤೄྀ࿐ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟔 : 𝐃𝐨𝐜𝐞

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✽ ⋆ ┊ . ˚ [Point de vue]
˚✧ [LAURA]

   
Ce soir là j'étais ici presque comme par hasard mais ce n'est pas le plus important, je m'étais lâché les cheveux qui avaient déjà beaucoup poussés depuis que je les avaient coupés, ils m'arrivent désormais aux épaules, j'ai réellement hâte de récupérer ma longueur d'avant, j'ai réalisé un maquillage qui fais ressortir mes yeux bleus et j'ai teint mes lèvres en rouge ce qui est en accord avec ma jolie robe rouge qui possède une petite échancrure sur la jambe gauche, je l'ai payé cent dollars dans une petite boutique située non loin de mon travail, Danny est parti chercher nos verres et je me dis que pour une fois, on s'est croisé de manière... normal ? Mais cette fois c'est le lieu qui n'est pas adéquat. Curieux comme il est il va forcément finir par me demander qu'est-ce que je fais là et il faut rapidement que je trouve une version. Mais j'ai vraiment du mal à penser de manière objective, j'ai l'impression que tous mes sens sont en états d'alertes. Cette proximité avec lui m'a fait ressentir... Non pas question de tomber dans ce jeu ! Pas si vite ! J'ai cette sensation de le désirer depuis toujours, comme un sorte d'âme sœur, c'est tellement inexplicable car je n'ai jamais ressenti cela pour personne, enfaite je me suis jamais intéressée à l'amour depuis que j'ai vue le vrai visage de Alejandro, j'ai préféré me concentrer sur mon travail et mon avenir, d'ailleurs pourquoi serais-je là seule à devoir une explication, je ne vois pourquoi il est là lui aussi, qu'a-t-il à me cacher ? Je suis peut-être une grande cachotière mais c'est pour me protéger. Je décide de faire abstraction de ces questions, tant qu'il n'aborde pas le sujet.

Je vois qu'il revient avec les verres comme promis et nous reprenons notre soirée. Il y avais une petite playlist de sad songs qui passais sur les haut-parleurs et je ne serais vous expliquer ce que je ressentais à ce moment là, j'avais plonger mes yeux bleus dans ses yeux verts et j'avais l'impression que mes larmes coulaient seuls, mais ce n'étais qu'une impression car je n'arrivais plus a réellement pleurer, j'avais cette sensation que dans ma vie j'avais tellement soufferts que s'en était impossible de pleurer. Lui me regardais comme si il me connaissait depuis des lustres, je sais au fond de moi que ce regard il ne le pose sur aucune autre femme parce que son regard devrais plus être celui d'un dragueur qui a toutes les femmes à ses pieds, mais je sentais qu'il ne me proposerais pas de passer la nuit avec lui car il y avais une chose qui faisais qu'il me respectait.

Les heures passent sans même que je ne m'en rende compte, il est bientôt 3 heures du matin et nous ne nous sommes pas lâchés d'une semelle, nous avons dansé tout le long de la soirée avec cette air de nostalgie. C'était à la fois drôle, sensuelle et magique, je ne saurais expliquer ce que j'ai ressenti car à ce moment là j'avais l'impression que mon cœur allais exploser, à chaque fois que sa main ce posais sur la mienne ou que son regard balayait mon corps. Il me propose gentiment de me ramener chez moi et j'accepte directement car je n'aime pas me balader seule le soir. Il me laisse un instant pour dire au revoir à certaines personnes de la fête, je me demande d'ailleurs qui ils sont. Une fois devant mon bâtiment, il se gare et coupe le contact.

— Tu m'offres un verre ?

— Je pense que cette soirée ta vraiment fait tourner la tête ! Qui t'as dit que j'étais open bar ? Dis-je dans un sourire malicieux.

— Ok, je vois, ça devient intéressant. Tu comptes m'envoyer un message ?

Je me contente de lui faire un clin d'œil, j'ouvre la porte pour sortir et je trace mon chemin jusqu'au palier de mon immeuble, tout en roulant des hanches car je sais qu'il continue de m'observer. Je me retourne et lui lance un baiser, merci les verres que j'ai bu, mon action lui provoqua un agréable sourire. Je ris à mon tour puis rentre chez moi tranquillement. J'ai vraiment apprécié cette soirée.