Chapitre 62

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Gabino se laissa tomber sur son lit, balançant au passages ses chaussures à l'autre bout de la pièce.

- Alala enfin de l'air ! Je n'en pouvais plus de tout ce monde agglutiné autours de moi. Ivan va arriver d'une minute à l'autre. Et à partir de là, tout sera parfait.

Son amie le regarda en souriant tout en retirant ses escarpins, pour venir s'allonger à côté de lui et l'embrasser sur la joue.

- Buon compleanno, Gabi. Joyeux anniversaire, Gabi. Le jeune prince sourit tout en enroulant son bras autours des épaules de la jeune fille.

- Grazie. Merci. Il se leva lentement du lit pour se diriger vers son dressing, y farfouiller quelques instants et en ressortir un short noir.

- Sto morendo di calore in questi pantaloni, questo caldo è orribile. Je meurs de chaud dans ce pantalon, cette chaleur est horrible.

- Camicia molto bella a proposito, ti sta benissimo. Très belle chemise en passant, elle te va super bien.

Il sourit à son amie, heureux qu'elle approuve sa tenue, et commença à retirer son pantalon, se retrouvant en caleçon. Léna rit tout en se redressant. Elle s'approcha furtivement du jeune prince et lui arracha ses habits des mains, commençant à courir dans la direction opposée. Gabino jura en riant tout en se lançant à la poursuite de la jeune fille qui le narguait, debout sur son lit en train de lui tirer la langue tout en improvisant une danse de la joie plutôt comique.

Ça ne les dérangeait absolument pas de se retrouver en sous-vêtements face à l'autre. Ils étaient tellement proches et se connaissaient depuis si longtemps qui toutes ces formalités leurs passaient complètement outre. Dans un élan, le jeune italien se jeta en hurlant sur l'adolescente qui éclata de rire, tombant à la renverse sur le matelas lorsque le corps masculin percuta le sien. Instinctivement, elle jeta les habits de Gabino le plus loin qu'elle pouvait et alors que le garçon allait se lever pour les récupérer, elle l'empoigna par les épaules et le fit basculer sur le dos, pour entièrement s'allonger au-dessus de lui. Elle lui plaqua les deux bras au-dessus de sa tête alors qu'il gigotait dans tous les sens, tentant de se dégager. Voyant qu'il allait lui filer entre les doigts, elle déplaça vivement ses mains pour les glisser sous la chemise du prince. Au contact de ses doigts sur la peau masculine, elle sentit les muscles du garçon se contracter brusquement.

- Pas de chance Gabi, je sais très bien que tu es chatouilleux. Et la jeune fille avait lancé un sourire carnassier à son ami avant de l'assaillir de chatouilles. Celui-ci se mit à rire de bon cœur, plaquant à son tous ses mains par-dessus le tissu moulant de la robe rose et commença à la titiller.

Gabino n'était pas le seul à être sensible aux guilis.

Alors qu'ils étaient concentrés sur leur petite bataille, la porte de la chambre s'ouvrit brusquement. À la vue du spectacle plutôt fort original, le nouvel arrivant ricana et lança d'une voix faussement outrée :

- Alors comme ça Léna, tu me trompes avec Gabi ? Je suis choqué déçu vraiment !

En entendant leurs prénoms, les deux amis se retournèrent d'un seul mouvement vers l'individu, tout en sortant du lit, dont les draps étaient désormais en désordre, presque tous tombés par terre. C'était Ivan, et à la vue de leur ami ils sourirent joyeusement, se dirigeant vers lui. Mais apparut timidement dans l'embrasure de la porte une silhouette féminine, d'un blond splendide et aux yeux ébène. Mikayla.

Gabino, qui était encore en boxer, plaça instinctivement ses mains devant ses parties intimes, un air coupable affiché sur le visage. Léna éclata de rire tout en lançant le short au visage de son ami, qui se hâta de l'enfiler.

Princesse LénaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant