Chapitre n°55 : Empoisonner

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Salut à tous ! :)

Je suis heureuse de vous retrouver pour ce nouveau chapitre !

Quelques mots sur ce chapitre : Je sais que certaines personnes attendent ce POV depuis un certain temps alors... profiter bien !

Les personnages de la série The 100 ne m'appartiennent pas, seule l'histoire est à moi.

Je remercie tout particulièrement MaraCapucin d'avoir accepté d'être ma bêta et de relire chaque chapitre de cette fiction pour que la lecture vous soit plus agréable.

Je vous souhaite une bonne lecture et je vous retrouve en bas ! :)

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Ne me regarde pas

Partie n° 3 : Première à mourir

Undone my silhouette, Dévastée ma silhouette,

It's all that is left of a broken heart C'est tout ce qu'il reste d'un cœur brisé

Leave all of my regrets Je laisse tous mes regrets

To sink like shipwrecks Couler comme des épaves

Through oceans dark Dans les océans sombres

In the dust I wrote my name Dans la poussière j'ai écrit mon nom

And from the ruins, hopes were praised Et des ruines, les espoirs ont été salués

Cause all that's messed Parce que tout ce qui est foutu

Can be replaced in time Peut être remplacé dans le temps

Birdy – Silhouette

Chapitre 55 : Empoisonner

La haine est l'amour qui a sombré. C'est le summum même de la plus grande faiblesse de tout être. Parce que c'est facile, on s'y abandonne et on finit par s'y perdre entièrement. C'est la perte de soi, le détachement de sa propre identité. L'anéantissement du cœur. Le moindre faux pas nous condamne à l'oubli.

C'est l'âge des Ténèbres, de la guerre, tout sombre dans la désolation à jamais.

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J'avance, encore le goût du sang dans la bouche et le regard des pauvres fous qui ont voulu s'en prendre à moi ancré dans ma mémoire. Des idiots et des ignorants, si je n'étais pas encore sous ma forme animale je rirais de leurs bêtises. Pour qui se prennent-ils ? Mes pas sont calmes, je laisse des traces derrière moi, mon odeur. Je veux que l'on sache que je suis passé ici, que je me rapproche. J'hume l'air. Je m'arrête, me cambre sur mes quatre pattes. Pauvres petites choses. Ils passent devant moi, effrayés en découvrant ma présence, partent en courant.

Je les laisse prendre un peu d'avance, je secoue la tête, grogne et bondis. Mon corps est devenu plus imposant depuis quelques temps. Les murs du couloir que je frôle me gênent légèrement dans mon avancée alors que je me précipite pour les rattraper. Je les chasse depuis des jours, ils ne vont pas m'échapper maintenant. Je les veux. Ils sont à moi, tous les trois.

Les autres les veulent morts, mais je vais les soumettre et avant la fin de cette traque ils m'appartiendront. De toute façon, je ne suis aux ordres de personnes. Je n'obéis qu'à moi et à moi seule. Je décide de ce qui est bon pour moi et ils le seront je le sais, surtout lui. J'ai les yeux rivés sur le jeune sorcier, sa magie est difficile à suivre à la trace, mais j'ai fini par la repérer. Ses relents sont trop semblables à quelque chose que je connais déjà pour que ceci puisse m'échapper. Ce n'est pas parce que je n'arrive pas à savoir d'où me vient le sentiment de reconnaître cette puanteur que je vais m'arrêter, je sais qu'il me sera utile. Je le sens dans toutes les cellules de mon corps.

Ne me regarde pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant