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La voix de Farlan s'éteignit, tandis qu'il soulevait le bagage d'une seule main.

E:voulez-vous que je prenne la vôtre?demanda à Livai.

L:je peux me débrouiller seul, merci.

E:d'accord.

A sa grande fureur, il le prit au mot et se dirigea sans plus attendre vers les portes vitrées. Livai le suivit tant bien que mal sur la piste. Sa valise était équipées de roulettes, mais elle était si lourde qu'il basculait continuellement sur le côté ce qui accrut sa mauvaise humeur.

L:démarche nonchalante et voix traînante? Je te retiens ! lança à Farlan qui faisait de son mieux pour l'aider à maintenir sa valise droite. A côté de cet individu, les types qu'on voit s'exciter comme des malades à la bourse les jours de crise financière paraitraient complètement apathiques !

-peut-être a-t-il simplement passé une mauvaise journée, hasarda Farlan.

L:eh bien il n'est pas le seul!

Livai s'arrêta un instant pour s'essuyer le front. Seigneur!
La chaleur écrasante réverbérée par le tarmac allait l'achever... cependant il n'était pas question de demander de l'aide à ce M. Erwin. Plutôt fondre sur place !
Une fois arrivé à l'avion, Erwin plaça la valise de Farlan dans la soute et observa les 2 anglais. Le brun qui avait dit s'appeler Livai avait un mal fou à manoeuvrer sa valise, mais de toute évidence, il était prêt à mourir plutôt que de lui demander son aide...
Après tout c'était son problème, se dit-il. Cependant il ne put s'empêcher de compatir quand il parvint enfin à sa hauteur. Le visage pâle et luisant de sueur, il était visiblement à bout de forces.
Il indiqua la soute.

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant