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Arquant un sourcil, Erwin expliqua qu'il était revenu pour passer quelques coups de téléphone.

E:les autres arriveront à 10h30.

-oncle Erwin viens voir ! s'exclama Christa en le tirant par la main. Regarde il y a des rochers dans le four ! J'ai dit à Livai que c'étaient tes gâteaux préférés.

E:vraiment?

Erwin regarda Livai qui se démenait avec son tablier qu'il ne parvenait pas à enlever.

-ah ! Ah ! s'exclama malicieusement Farlan. Tu cherches à gagner la faveur du patron, Livai?

Serrant les dents, Livai parvint enfin à se dépêtrer de son tablier d'un geste rageur.

L:j'ai simplement demandé ce qui ferait plaisir aux gardiens.

-j'ai hâte d'être à la pause, déclara Erwin avec son flegme habituel avant de disparaître dans le couloir menant au bureau.

Laissant Farlan s'occuper de Christa, Livai alla prendre sa douche, puis il se lava les cheveux et les sécha soigneusement. Il entre tenait avec ces derniers une relation complexe. Il ne se sentait bien dans sa peau qu'après avoir coiffés ses cheveux. Combien de fois s'était-on moqué de lui à cause du temps que lui prenait cette opération? Mais coiffés ses cheveux quotidien était indispensable à son bien-être.
Une fois qu'il eut terminé il s'observa dans le miroir. De nouveau beau et brillant sa chevelure épousait souplement la courbe de son visage. Au moins il se sentait de nouveau présentable. Et prêt à affronter Erwin avec sérénité...
Cependant il aurait aussi bien pu se teindre en blond, il n'aurait sans doute rien remarqué, songea-t-il avec frustration un peu plus tard, alors qu'il apportait une énorme théière sous la véranda. Plongé dans une discussion sur les réparations à effectuer sur les palissades, il lui jeta à peine un coup d'oeil. Lui qui espérait l'impressionner par son calme olympien...

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant