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Erwin alluma un feu au milieu d'un cercle de pierres, puis décrocha de la selle une gamelle munie d'une poignée. Il la remplit d'eau et la mit à chauffer.
Tandis qu'il tisonnait le feu, Livai admira sa nuque large et puissante, son dos vigoureux, ses avant bras musclés. Une vague de désir déferla en lui. Oh comme il avait envie de le toucher, de respirer son odeur, de se blottir contre lui...
Pendant une profonde inspiration, il détourna les yeux. Mais des images de leurs 2 corps enlacés roulant dans la poussière s'imposèrent à son esprit.
Seigneur! S'il n'y prenait pas garde, il allait finir par perdre la raison...
Quand le thé fut prêt, Erwin le versa dans 2 verres en plastique. Il en tendit un à Livai.
Au moment où il le prit ses doigts effleurèrent ceux de Erwin. Électrisé, il resta un moment immobile, s'efforçant de calmer les battements frénétiques de son cœur. Mais au moment où il commençait à retrouver son sang-froid, il s'assit sur la pierre à côté de lui et il faillit lâcher le verre qu'il venait de porter à ses lèvres.

E:attention c'est chaud, se méprenant sur sa réaction.

L:en effet, en soufflant ostensiblement sur le liquide à plusieurs reprises.

Puis tout en évitant de poser les yeux sur la cuisse musclée de Erwin, moulé dans son jean et dangereusement proche de la sienne, il en but une petite gorgée. Il était délicieux!
Sans doute était ce parce qu'il avait très soif. Ça n'avait rien à voir avec le cadre la lumière ou les parfums exhalés par la brousse. Ni avec Erwin assis tout près de lui...

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant