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Contrairement à Farlan qui s'en moquait il ne supportait pas les cous de poulet, longs et décharnés.
Par quel genre d'homme était-il attiré? En tout cas sûrement pas par les bruns chaussés de chaussure de ville ! Non il devait aimer les hommes «nature» et pleins de bon sens. Blonds probablement avec des cheveux courts qui n'avaient pas besoin d'être lavés et séchés tous les jours. Le genre d'hommes qui ne passaient pas des heures dans la salle de bains...
Et alors ? Peu lui importait de toute façon.
Malgré tout un cou aussi beau quel dommage...
Il détourna les yeux.
Que lui arrivait-il? Pourquoi ne pouvait-il s'empêcher de se demander s'il était toujours aussi renfrogné ou s'il lui arrivait parfois de sourire ?
Fermant les yeux, il constata à son grand dam qu'il imaginait très bien cette bouche pincée en train de sourire. Ça alors ! Pourquoi cette image le troublait-il à ce point ?

E:vous allez bien?

Une fois de plus, la voix brusque de Erwin le fit tressaillir. Pratiquement assis à l'envers sur son siège, il l'observait. Son regard pénétrant était décidément très déstabilisant !

L:très bien, d'une voix crispée.

E:vous semblez un peu nerveux.

L:pas du tout. Cependant je me sentirais sans doute plus rassuré si vous regardiez où vous allez.

E:ce vieux coucou sait voler tout seul. Et de toute façon, nous ne risquons pas de rencontrer un obstacle, ajouta d'un air narquois.

L:peut-être, mais il y a toujours le risque de s'écraser au sol.

F:détends toi, voyons !

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant