C'était une erreur, se dit-il fermement. Il n'aurait jamais dû l'embrasser. S'il lui lançait de nouveaux défis comme celui d'hier soir, il ne les relèverait pas.
Du moins, il essaierait.
Fatigués par leur voyage les américains se retirèrent tôt. Au moment où Farlan s'apprêtait à en faire autant en compagnie de Bertholt, Erwin l'arrêta et lui intima d'aider Livai à faire la vaisselle. Une fois la cuisine impeccable, il le laissa s'en aller et proposa à Livai de s'asseoir sous la véranda pendant qu'il préparait du café.
Malgré sa journée chargé, il n'avait pas encore sommeil. Après tout pourquoi ne pas accepter ? se dit-il.E:tenez, en lui tendant une tasse quelques instants plus tard avant de s'asseoir à côté de lui dans une chaise en rotin.
L:merci. Pourquoi toutes ces attentions ?
E:je vous dois bien ça. Dirk et les autres m'ont dit à quel point ils ont été impressionnés par l'accueil que vous leur avez réservé. Ils ont beaucoup apprécié les fleurs dans leur chambre et le thé sous la véranda. De toute évidence ils sont enchantés de leur séjour et c'est uniquement grâce à vous. Je voulais simplement vous remercier. J'imagine que vous avez travaillé très dur toute la journée.
Embarrassé, Livai resta silencieux un moment.
L:j'ai toujours eu envie d'avoir mon propre hôtel, finit par confier d'un ton qu'il voulait désinvolte. Disons que c'est une manière de vivre un de mes rêves.
E:quels sont les autres ?
Il faisait sombre sous la véranda où seule une petite lampe était restée allumée. L'air de la nuit était merveilleusement doux et l'atmosphère propice aux confidences.
Mais mieux valait garder ses distances, songea-t-il prudemment.
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Dans le désert
Fiksi PenggemarPour Livai, citadin convaincu accepter un job de cuisinier au fin fond du désert de l'Outback est déjà en soi un exploit. D'ailleurs à peine arrivé il sent son enthousiasme s'émousser. Et pour couronner le tout son employeur, Erwin Smith ne fait ri...