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Ainsi Farlan aussi l'avait remarqué, se dit Livai. Ce n'était donc pas le fruit de son imagination...

L:il réfléchissait sans doute à un moyen de se débarrasser de nous, avec un petit rire forcé.

-j'espère bien que non ! s'exclama Farlan en éteignant sa lampe de chevet. Je viens de rencontrer l'homme de mes rêves et je n'ai aucune intention de partir d'ici !

Lorsque le réveil sonna à 4h30 le lendemain matin, Livai se redressa d'un bond et l'éteignit prestement. Il avait mal dormi guettant inconsciemment la sonnerie.
Se frottant les yeux, il alluma sa lampe. Inutile de s'inquiéter pour Farlan. La tête enfouie dans l'oreiller, il dormait profondément et même une fanfare jouant au pied de son lit ne l'arracherait pas au sommeil...
Il s'habilla en frissonnant. Non seulement il faisait encore nuit noire, mais la température avait baissé d'au moins 20° ! Personne ne l'avait prévenu qu'il ferait aussi froid ! N'ayant pas apporté de pull, il dut se contenter d'un tshirt et d'un pantalon à pinces kaki. Croisant frileusement les bras, il sortit de la chambre après un regard nostalgique pour son lit.
Dans la cuisine l'éclairage lui fit cligner les yeux.
Flûte, il avait vraiment la sensation d'être un zombie !
Son corps auquel  il manquait 4 bonnes heures de sommeil refusait de coopérer. Avec des gestes gauches, il brancha la bouilloire et dressa la table.
Quand Erwin entra dans la pièce juste avant 5 heures, il se sentit rougir sous son regard pénétrant. Non seulement il n'avait pas encore remit ses cheveux correctement, mais ses yeux devaient être gonflées par le manque de sommeil. Quel spectacle il devait offrir !
Rassuré de le trouver à pied d'œuvre, Erwin remarqua immédiatement qu'il avait une allure beaucoup moins sophistiqué que la veille. Soudain il prit conscience avec un certain gêne qu'il sortait du lit.

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant