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Il y avait bien Erwin, mais ce n'était pas vraiment un ami. C'était son employeur et il n'avait pas manifesté le désir de passer la journée avec lui...
Bien sûr le lendemain matin, il se réveilla à 5 heures et fut incapable de se rendormir. Pour le principe, il resta couché jusqu'à 6 heures, puis il décida d'aller se faire une tasse de thé noir. Il reviendrait la boire au lit.
Sans prendre la peine de mettre un pantalon, il se dirigea vers la cuisine d'où lui parvinrent les voix de Erwin et de Christa. Il hésita sur le seuil, mais la fille s'aperçut.

C:Livai! s'écria joyeusement.

Erwin qui remplissait la bouilloire se retourna aussitôt.
Quand il le vit jambes nues dans un tshirt trop ample sur lequel il avait enfilé son sweat shirt, il déglutit péniblement. Inutile de faire un gros effort d'imagination pour deviner qu'il ne portait absolument rien dessous...

E:vous ne devriez pas vous promener pieds nus, d'une voix bourrue. Vous risquez non seulement d'attraper froid mais aussi de marcher sur une araignée. Certaines sont très venimeuses.

A ces mots, Livai se précipita sur une chaise les jambes repliées sous lui et fixa le plancher comme s'il s'attendait à le voir soudain grouiller de monstres aux pattes velues. Une telle frayeur se lisait sur son visage que Erwin ne put s'empêcher d'éclater de rire.

-Christa va aller chercher vos chaussures. Tu veux bien ma chérie?

La petite fille s'élança aussitôt hors de la pièce, les laissant en tête à tête. Erwin s'efforça de se concentrer sur la préparation du thé.

-je pensais que vous feriez la grasse matinée, au bout d'un moment pour rompre le silence.

L:j'ai essayé. Si j'avais su qu'un jour j'aurais l'impression de paresser en restant au lit jusqu'à 6 heures !

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant