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L:dans combien de temps arriverons nous à Calulla Downs, monsieur Erwin?

-20 minutes environ. Et vous pouvez m'appeler Erwin.

Où se croyait-il? songea-t-il agacé. A l'armée? Il n'avait aucune envie de l'appeler par son prénom et son nom de famille !

L:je préfère m'en tenir à «monsieur Erwin», pour l'instant, répliqua sèchement.

Il haussa les épaules.

E:comme vous voudrez.

En fait il s'écoula encore presque une demi-heure avant que l'appareil n'amorce sa descente. Par miracle, Livai parvint à maîtriser sa nausée, mais il s'en fallut de peu.
L'avion s'était à peine posé qu'il avait déjà défait sa ceinture et attendait impatiemment que Erwin ouvre la porte.

E:attendez un peu! lança d'un ton vif quand il se précipita pour sortir. Si vous sautez avec ces chaussures, vous allez vous fouler une cheville.

Avec un soupir, il descendit d'un bond et se tourna vers lui les bras levés.

-allez y ! intima-t-il alors qu'il hésitait soudain en proie à une gêne insurmontable à l'idée de le toucher.

Mais il n'avait pas vraiment le choix. Se pendant en avant, il prit appui sur ses épaules, tandis qu'il l'attrapait fermement par la taille. La chaleur de ses mains à travers sa chemise fine accrut son trouble et trébuchant, il tomba contre lui quand il le déposa sur le sol. Seigneur! Son corps tout en muscles était ferme comme un roc !

L:désolé, le cœur battant à tout rompre.

Apparemment son trouble n'était pas partagé. Erwin le poussa sur le côté comme un colis, puis il tendit la main à Farlan pour l'aider à descendre avant de s'occuper des bagages.

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant