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Dépité il s'installa aussi loin de lui que possible, mais il ne put s'empêcher de l'observer à le dérobé.
Sa tasse à la main, il écoutait attentivement l'un des gardiens.
Fasciné par son cou puissant et sa bouche sensuelle, il se surprit à s'interroger sur les cuisiniers qui l'avaient précédé. Combien d'entre eux avaient eu une aventure avec lui ?
Quand il eut terminé son thé il se leva suivi les autres. En bas des marches, il se tourna vers lui en mettant son chapeau.

E:les rochers étaient excellents, avec un sourire.

Ravi malgré lui, il lui rendit son sourire, mais surprenant le regard attentif de Farlan, il se reprit très vite.

L:merci, d'un ton neutre en commençant à débarrasser.

-je t'avais dit qu'il t'aimait bien, commenta Farlan  une fois qu'il fut parti.

L:ce sont mes rochers qu'il aime bien. C'est tout.

S'il s'imaginait qu'il suffisait d'un compliment sur sa cuisine pour le séduire, il se trompait lourdement !




En fin d'après-midi, Livai était épuisé. Le travail ne lui avait jamais fait peur, mais se lever à 4h30 dans le froid, puis subir ensuite cette chaleur écrasante l'avait mis sur les genoux. Sans parler des questions incessantes de Christa...
«Pourquoi tes cheveux ne sont-ils plus en bataille?»
«Pourquoi l'Angleterre est-elle aussi loin ?»

Dans le désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant