Chapitre 62

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"Combien faut-il de larmes pour noyer un chagrin d'amour ?" 

- Victor Hugo 

Point de vue de Victoire  : 

Une semaine est passé, une semaine pendant lesquels je n'ai pas arrêté de tourné en rond dans ma chambre. Où j'ai pleuré en me demandant quand la douleur allait disparaitre...mais elle est toujours là, le trou béant dans ma poitrine aussi. Heureusement pour moi, Elise était là pour me changer les idées, après notre déjeuner avec Aaron elle avait proclamé qu'il était tend pour moi de faire du tri dans ma garde robe. Je l'ai laissé faire, amusé de voir à quel point le fait de me relooké lui faisait plaisir. Lorsque Alexandre est arrivé un peu plus tard dans la soirée il n'a pas pu s'empêcher de rire face à mes grimaces lorsque Elise me proposait de nouveaux vêtements. Aaron s'est d'ailleurs joint à son fou rire et a essayé de calmer Elise lorsqu'elle me montrait des vêtements un peu trop extravagants à mon goût. 

Je soupire et attrape les cahiers dont j'ai besoin pour le cours de ce matin avant de fermer mon casier et de suivre Elise qui me raconte sa soirée romantique avec Aaron. Il fallait bien que ça arrive... Elle est tellement adorable que je n'ai pas le coeur de la couper. En fait je suis jalouse, j'aimerais être à sa place et avoir un copain en or comme celui qu'elle a. Au lieu de ça je me vois forcé d'aller en cours : le prétexte que je suis malade ne pouvait pas s'éternisé indéfiniment et je ne veux pas prendre trop de retard sur le programme. Les cours, voilà ce qui m'aide à ne pas je penser à lui.

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Point de vue de Barthelemy : 

Une semaine. J'avais fini pas croire qu'elle avait changé d'établissement. Les premiers jours je me suis dit qu'elle m'évitait et puis j'ai entendu son frère parler avec Nick qu'elle était malade. Ces deux cons ont cru qu'elle avait une sorte de virus, sans savoir que le virus c'était moi.

Et pourtant cette semaine elle est là... Elle avance dans le couloir, le regard posé sur ses livres, ses cheveux sont tirés en un chignon stricte qui laisse passer quelques mèches qui boucles jusqu'à ses épaules. Elle porte un pantalon noir, tout simple mais je souris en constatant qu'il épouse ses formes à la perfection. Elle a finalement décidé de changer de garde robe. En haut, elle porte un simple pull manches longues mais à sa taille : ce qui ne laisse pas beaucoup de place à l'imagination face à la forme que prend le tissu lorsqu'il frôle sa poitrine. Finalement je perds mon sourire en constatant que la plupart des mecs la reluquent comme si elle venait d'une autre planète. Je sais très bien à quoi ils pensent en ce moment même et j'avoue que ça me fait chier, j'étais le seul jusqu'à maintenant à l'avoir désiré. Bon j'avoue que je n'ai absolument aucun droit sur elle. Surtout depuis ce que je lui ai balancé la figure. Mais elle a dit qu'elle m'aimait, putain ! Comment est-ce qu'elle a pu me dire ça ? Sur le coup je suis resté choqué, sa tête s'est calée contre mon cou alors que ses petits bras se refermaient autour de ma taille, la seconde d'après elle dormait. "Comment peut-elle dormir après m'avoir sortie une bombe pareille ?!" Avais-je alors pensé. Elle aurait pu me dire n'importe quoi, absolument tout, mais pas ça ! J'ai gambergé quasiment toute la nuit en réfléchissant aux conséquences de ses paroles, à cette sensation étrange qui s'était emparé de moi lorsque ces trois mots sont sortis de sa bouche. J'ai failli faire une attaque et elle ne s'en est même pas rendu compte ! Je me rappelle avoir mit un moment avant de réussir à fermer les yeux, la seule chose qui m'avait calmé c'est le fait que la jouissance avait pu lui faire tourner un peu trop la tête, je m'étais résolu à cette idée. Et pourtant dès que mes yeux ont croisé les siens le lendemain, j'ai vite compris que j'avais eu tout faux : elle m'aimait, elle m'aimait vraiment. 

Forever And Ever In The SkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant