Chapitre 12

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Point de vue de Victoire

Le soleil viens de se lever et mon réveil ne mit pas beaucoup plus longtemps à sonner. J'ai la gorge sèche et mes cheveux sont trempés. J'ai beaucoup transpiré cette nuit, j'avais mal à la gorge et au crâne hier soir et ce matin ça n'as pas changer. J'ai pourtant pris des cachés dès les premiers symptômes mais je dois me rendre à l'évidence, la grippe est plus forte que tout. Mon ventre gargouille et amplifie mes douleurs à l'estomac. En vérité j'ai mal partout. Je me lève maladroitement de mon lit après avoir éteins mon alarme et me dirige vers ma grande fenêtre, j'ouvre les volets et entrouvre la fenêtre pour aérer la pièce qui doit être rempli de microbes. J'avance vers ma cuisine avec une grosse envie de manger mais lorsque j'ouvre mon frigos et que mes yeux se posent sur la nourriture mon estomac se tord en deux et des hauts de cœur me font le fermer rapidement. Je ne peux pas manger. Je vomirai à coup sûr. Je me dirige directement vers la salle de bain pour commencer ma toilette. Mon reflet dans le miroir fait peur, j'ai les lèvres toutes sèches, ma peau est encore plus pâle que d'habitude et mes yeux rouge sont mit en valeurs par d'énorme cernes. Je commence pas me passer de l'eau froide sur le visage, je sens des frissons remontés le long de ma colonne vertébrale. Je me brosse les dents soigneusement et commence à démêler mes cheveux. Une fois fini je donne du volume à mes boucles pour me donner un effet bonne mine et pars m'habiller. Dans mon dressing j'opte tout de suite pour un jeans large et un haut manches longues blanc suivis d'un gros pull blanc que je rajoute par au-dessus. J'enfile des grosses chaussettes polaires et enfile mes bottines. Les gens vont me prendre pour une folle. Mais je suis congelé, et rien ni personne ne m'empêchera d'aller en cours, pas même une grippe.

Je retrouve Élise devant les casiers comme à notre habitude. Dire que cela fait déjà quasiment un mois que nous sommes à l'Université, c'est fou comme le temps passe vite.
- Hey ma belle ! Sourit Élise en se précipitant vers moi. Je recule un peu pour qu'il y est un mètre qui nous sépare. Élise fronce les sourcils, ne comprenant pas ma réaction.
- Je suis désolé, je couve qu'elle que chose et je n'ai pas envie que tu l'attrape. Elle sourit satisfaite.
- Je comprends, merci. Dis tu me le dirais si tu avais trouver mieux que moi ?
- Quoi ? Un sifflement arrive dans mes oreilles mais je n'y prête pas attention, comment peut-elle pensait un seul instant que je l'ai laisser tomber pour une autre fille...
- Bas oui, tu as peut-être trouvée une autre meilleure amie, car à moi tu ne me dis pas grand chose depuis quelques jours. Comme le fait que tu t'es quasiment battu avec Devil hier en sport. Tu m'explique ?
- Oh euh... J'suis désolé ce n'est pas vraiment intéressant, il est horrible avec moi et j'avoue que j'ai honte de ce que je lui ai dit. Dis je en rougissant.
- Qu'est ce que tu lui as dit pour qu'il soit prêt à se battre avec toi ? Devil est ce qu'il est mais il ne lèvera jamais la main que une fille Victoire.
- Je sais, j'ai dépasser les bornes. Il n'arrêtait de me rabaisser comme toujours mais je ne sais pas ce qu'il m'as pris... J'ai tout simplement explosé...et je lui ai dis qu'il...qu'avec la réputation de catin qu'il a, il ferait mieux de se taire. Je lève les yeux vers Élise qui me scrute les yeux grand ouvert, je me mors la lèvre consciente de ma bêtise mais au même moment elle explose de rire.
- Toi, tu as osé dire ça ? Oh mon dieu Vick tu es mon héroïne ! Une catin, sérieusement ? Tu m'étonne qu'il a mal réagit. En plus de lui dire qu'il couche avec n'importe qui, tu l'as insulter comme une fille, et vu le matcho qu'il est...
- Oui, je sais. J'ai vraiment dérapé. Saurait pût très mal finir si la professeur ne nous avez pas arrêter.
- Oui, tu m'étonne, t'aurais fini à l'hôpital avec lui.
- N'exagère pas, il ne m'as pas toucher.
- Peut-être mais tu ne l'as jamais vu ce battre Vick. Personne ne fais le poid fasse à lui.
- Oui, je sais ça... Dis je en repensant à l'autre nuit, quand il à mit à terre mon frère avant de continuer à le frapper. Est-ce qu'il aurait arrêter si je n'avais pas essayais de l'empêcher ?
Un frisson me parcours tout le dos en repensant au bruit de son poing quand il s'écrasait sur la mâchoire d'Alexandre.
- Vick ? Est ce que ça va, tu as l'aire patraque ?
- C'est rien, juste un gros rhume, ça va aller ne t'inquiète pas.
- Euh ok, mais... La sonnerie retentit.
Je n'écoute pas la fin de sa phrase et avance vers ma salle de cours au 2ème étages. Ce matin j'ai 3 heures de Français, j'adore lire et en ce moment notre professeur nous fait étudiez des poèmes. Je m'installe devant et prépare mon livre, des feuilles et quelques stylos que j'aligne les uns à côtés des autres. La professeur est blonde, elle doit avoir la trentaine, ses cheveux sont tirés en un chignon serré. Elle pose ses grosses lunettes rondes sur son nez et lève la tête vers la salle avant de nous offrirent un sourire de bienvenue, j'adore cette professeure, elle est très douce et incroyablement intelligente. Elle commence à ouvrir la bouche mais la porte de la salle claqua au même moment, elle croisa ses bras pour se donner un air plus stricte et suivis le retardataire du regard. Avant même de me retourner je sais déjà de qui il s'agit. Toujours habillés en noir avec sa éternelle veste en cuir et ses bottes noir, qui grincent à chaque pas qu'il fait sur le parquet. Il balaye la salle des yeux à la recherche d'une place et s'arrête au bureau juste à côté du mien. Non. Il n'oserait jamais venir devant, dans chaque cours il se met au fond de la salle. Mais il me donne tord en s'asseyant juste à côté de moi, au premier rang, il sort ses cahiers, un stylo et pose son sac à terre. Mon dieu qu'est ce qu'il lui arrive aujourd'hui ? Il fait totalement l'opposé de ce qu'il fait d'habitude. Il sent mon regard sur lui et se tourne vers moi, un sourire provoquant sur le visage. Ok, c'est bien lui, il a juste décidé de m'embêter en changeant de tactique. Qui sait ce qu'il me réserve pendant ces 3 heures de cours.
La professeur reprend le cours comme si de rien était et je me tourne vers elle complètement absorbé par son cour, je bois ses paroles, j'écris sur ma feuille la moindre petite chose qu'elle décrit, fasciné par sa passion pour la poésie. Mais je sens un regard sur moi, dure et vert, j'ai l'impression qu'il me transperce totalement, j'essaye de ne pas y prêter attention mais en vérité je ne pense qu'à ça. J'ai envie de me retourner, de l'envoyer promener mais je n'ose pas. Je ne sais pas la réaction qu'il aura face à moi et vu comment cela c'est terminé la dernière fois je ne préfère pas mettre de l'huile sur le feu.
La professeur a beau être très doué dans sa matière, je doit avoué que la deuxième heure me paraît déjà très longue et pour couronner le tout, j'ai un énorme mal de tête qui ne passe pas. J'ose jeté un petit coup d'œil à Barthelemy pour voir si il suit toujours mais je n'aurais jamais dût faire ça, car dès que je me tourne vers lui, mes yeux croisent les siens. Je détourne tout de suite le regard et fait semblant de relire le texte. Et justement le problème c'est que je suis à penne capable de me concentrer sur les lignes de mon cahier, j'ai l'impression de lire des vagues de mots, qui se mélangent et se croisent sans cesse. Je prend ma tête entre mes mains et ferme les yeux quelques secondes pour me calmer. Ma tête me fait très mal, mais je n'ose pas aller à d'infirmerie, l'infirmière aurait compris direct que j'avais la grippe et m'aurait dit de rester chez moi le reste de la semaine.
- Pssst. Hey ?
Je pose ma tête dans ma paume de main, j'ai l'impression qu'elle pèse une tonne et me tourne doucement vers lui.
- Quoi ? Dis je tout bas.
- Tu vas bien ? Me demande t'il en fronçant les sourcils.
- Depuis quand ça t'intéresse ?! Dis je en posant les yeux sur ma feuille de cours.
Je sens une table se rapprocher de la mienne tout doucement et quand je lève le regard il est juste à côté de moi. Je suis furieuse et en même temps surprise qu'il est réussi à se déplacer sans faire le moindre bruit.
Je soupire et l'ignore complètement. Mais il n'arrête pas pour autant et son regard devient de plus en plus pesant sur moi, je crois que je vais exploser.
- Qu'est ce que tu me veux à la fin ? Dis je d'un ton sec; il semble surpris de la façon dont mes mots sont sortît mais ne fit aucune remarque.
- Rien, t'as juste l'air bizarre, c'est tout.
- Et toi alors, tu n'est pas bizarre peut-être ? Pourquoi tu me reluque depuis tout à l'heure ?
Il sourit et me regarde droit dans les yeux.
- J'en sais rien, t'es juste beaucoup plus intéressante, que le poème débile que la prof nous analyse depuis plus d'une heure.
Je lève les yeux aux ciels, il est vraiment entrain de me comparer à un poème ? Comment font les autres filles pour le supporté, rien que son odeur est insupportable. D'ailleurs le fait qu'il c'est rapproché me donne encore plus mal à la tête.
Tu ne dis rien ? Dit en prenant un de mes stylos.
- Qu'est ce que tu veux que je te dise ? Si il abime mon crayon je crois que je vais péter un câble.
- Je sais pas, n'importe quoi. Dit en griffonant quelque chose sue sa feuille de cour avec mon stylo, avant de relevé la tête vers moi. Tient par exemple, t'as avaler quoi ce matin pour avoir cette gueule de déterré ? Waw qu'elle quel tact. Je lui lance un regard noir et lui reprend mon stylo des mains.
- Oh, te vexe pas. Non vraiment qu'est ce que t'as p'tit ange ?
Hier c'est limite si il ne m'as pas frappé et maintenant il me demande si je vais bien. Je ne le comprendrais vraiment jamais. Un vertige me viens et je pose mes mains à plats sur ma table pour ne pas flancher. Mon voisin lève à nouveau son regard vers moi. Hey, qu'est ce qu'il y a ? Dit il en posant sa main sur la mienne pour me secoué. Le changement de température entre sa main et la mienne me provoque comme une brûlure et je sursaute un peu retirant ma main par la même occasion.
Waw, t'as main est glacé, la dernière fois c'était... Il s'arrête au beau milieu de sa phrase et s'approche de moi.
C'est moi hein ? T'as attrapé froid à cause de moi, et ne nie pas j'ai vu tes lèvres passer du bleu au violet hier soir en sortant des vestiaires.
- Oui, je suis malade. Tu peux me laisser tranquille maintenant, j'ai l'impression que ma tête va exploser ! Dis je en me prenant à nouveau la tête entre mes mains. J'ai tellement mal. J'ai des frissons partout et j'ai faim.
La sonnerie de 10h finit par sonner me provoquant un autre vertige, mais je réussi à sortir de la salle sans trop de difficulté. Je dois prendre l'air. Je descends les escaliers avec une lenteur calculé pour ne pas tomber et ouvre la grande porte, l'air frais me réveille un peu, même si il accentue ma température déjà très basse et provoque des tremblements dans tout mes membres et fait claquer mes dents les unes contre les autres. Je regarde finalement mon portable et remarque qu'il est déjà bientôt l'heure de retourner en cours. J'ai l'impression que cela n'as duré qu'une minute, c'est comme si je mettais assoupi pendant un instant. Je me lève difficilement et regagne les couloirs. Dans les escaliers les gens me dévisage et continue leur chemin en se moquant de moi.
- Tu devrais aller à l'infirmerieJe lève les yeux et remarque seulement maintenant que Barthelemy se tient à côté de moi. Je dois vraiment être malade pour ne plus sentir son odeur.
- Non, non je vais bien. Dis je en essuyant mon front. Est-ce que je transpire ? La sonnerie retentit et un horrible bourdonnement arrive à nouveau à mes oreilles. Je plaque mes mains sur celles-ci mais ça ne sert a rien. J'ai l'impression qu'un essaim d'abeilles c'est introduit dans ma tête. Tout devient flou autour de moi, j'essaye d'attraper la rambarde pour ne pas tomber mais je n'y arrive pas, je n'ai plus aucune force. Je me sens tomber en arrière et quelqu'un crier mon prénom, je crois que c'était une voix masculine, je n'en suis pas sûr, je ne sais plus, je ne vois plus rien et j'ai mal par tout. Soudain c'est le vide totale.

Forever And Ever In The SkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant