Chapitre 25

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Point de vue de Victoire :

J'écoute attentivement chaque petit détail sur lui qu'il me laisse l'opportunité de savoir. À quel âge il a lit son premier livre. C'était quand il avait 8 ans et ça n'avait rien d'un livre pour enfant, puisqu'il a lit Dracula de Bram Stocker. Je suis intrigué mais je ne dis rien. Il me raconte la fois où il apprit à faire du vélo et celle où il s'est cassé le poignet en tombant de celui-ci. Les jouets qu'ils adoraient, comme sa voiture télécommandé.
Et comment est le quartier dans lequel il a vécu. Bien-sûr il est très différent du mien, mais rien à voir avec les stéréotypes du chaos que l'on colle aux démons.
- Tu aimes regarder des films pas vrai ?
- Ouais, j'adore ça.
- Quel genre ?
- J'aime bien de tout, il faut juste qu'il y est de l'action et ça me plait.
- C'est quoi ton ou tes films préférés ?
- Tout les Iron Man. Dit il un sourire aux lèvres.
- Oh... Jamais j'aurai cru qu'il aimait les super-héros.
- Tu n'aimes pas ? Dit il en se tournant vers moi intrigué.
- Pas vraiment, je n'aime pas quand tout est faux, tu vois ce que je veux dire, les effets spéciaux tout ça...
- Ouais, mais justement Iron Man n'as pas de super pouvoir, c'est juste un génie en armure.
- Je ne sais pas, j'avoue que je n'ai jamais vraiment regarder de film de super-héros, ça m'ennuie.
- Crois-moi, pas Iron Man ! Il faut absolument que tu les regardes ! Je rigole face à sa bonne humeur, ça change de d'habitude. Il est vraiment beau quand il sourit en parlant de ce qui le passionne. Il a cette lumière dans les yeux que je ne pensais plus jamais revoir.
- Allez assez parlez de moi. À ton tour de passer à l'interrogatoire ! 
- Quoi ? Dis-je en souriant. Qu'est-ce que tu veux savoir ?
- Ton livre préféré ?
- Roméo et Juliette ! Dis-je sens hésiter. Il fronce ses sourcils et il sourit.
- Quoi ?
- Rien. Je m'en doutais c'est tout. Dit il en aspirant son piercing.
- Comment ça ? Il inspire et s'assoie de travers sur le banc pour me faire face.
- Parce que tu es le stéréotype même dans la petite intello-bouquineuse qui adore les histoires d'amour.
- Même pas vrai ! Dis-je en croisant les bras. Il se mit à rire.
- Oh que si ! T'en est une, aussi bien mentalement que physiquement, avec tes fringues... Dit il en grimaçant, je lève un sourcil vexé.
- Tu as dit tout à l'heure que l'intelligence faisait la beauté !
- Exact. Mais je n'ai pas dis que tu étais moche, j'ai simplement dis que ta façon de te saper laisse à désirer...
- Et bien...j'aime mes vêtements.
- Pas, moi. Surtout tes longues jupes affreuses et tes chemises beaucoup trop grandes pour toi !
- Merci...
- Te vexe pas, je dis juste ce que je pense.
- Très bien. Alors j'ai une question. Pourquoi le noir ? Dis-je en fessant référence à ses vêtements.
- Parce que c'est ma couleur.
- Oh mon Dieu ! Tu vois, toi aussi tu es un cliché ! Dis-je en rigolant.
- Et toi alors, bordel t'es toujours en rose ou blanc ! Dit il en pointant mon pull du doigt.
- J'aime le rose, c'est comme ça. Dis-je en hochant la tête.
- D'accord ! Une autre question.
- Vas-y, je t'écoute !
- C'est quoi ce pendentif que tu as toujours autour du cou ?
Je m'attendais à tous sauf à ça. Instinctivement j'apporte ma main à mon collier et le serre entre mes doigts en souriant.
- C'est un cadeau de ma grand-mère pour mon dixième anniversaire. C'est le plus beau cadeau qu'on m'a jamais fais d'ailleurs. Je l'adorais, elle au moins elle me comprenait, elle c'est montrer plus maternelle avec moi que ma propre mère et elle est morte... Dis-je en serrant mon collier plus fort.
- Je suis désolé... Je lève les yeux et lui fais un sourire triste.
- Ça va, je sais que quelques parts elle veille sur moi. Dis-je en souriant. - Tu crois ça ?
- Oui. Pas toi ?
- Pas vraiment non.
- Moi si. Ma grand-mère me disait toujours que si elle me manquait je devais regarder les étoiles et que où qu'elle soit, elle les regarderait aussi. Et quand elle me manque c'est ce que je fais. Je renifle et cligne des yeux plusieurs fois pour ne pas laisser couler de larmes.
- Excuse-moi.
- Je t'en prie, j'aurais pas dut te parler de ça.
- Parfois ça fait du bien. Tu ne trouves pas ?
- Pas vraiment non. Dit-il en serrant les dents.
- Bon, et toi ?
- Moi ? Dit-il en fronçant les sourcils.
- Qui as-tu perdu ?
- Je...
- Ton tatouage. Le coupais-je en désignant son bras. J'ai vu quelques pars que les tatouages avec une bande noire comme la tienne désignée le deuil. Sa paume d'Adam monte et descend. Il a l'air méfiant.
- Ouais, bien joué. C'est mon chien. C'est débile non ? Dit-il en se passant une main dans ses cheveux brun. Il croit que je vais le juger ? Pourquoi ?
- Non. Il me fixe et un sourire se dessine sur ses lèvres.
- Il s'appelait Ghost. Reprend t-il.
Je sais c'est glauque. Mais il était tout blanc et quand il se déplaçait on ne l'entendait pas arriver.
- C'est trop mignon. Dis je en imaginant Barthelemy plus jeune accompagnés d'une boule de poile blanche.
- Ouais... Il l'était. Son sourire disparaît et laisse place à une mâchoire crispée. C'était mon meilleur ami, et mon père... Il s'arrête un instant, comme bloqué.
- Ton père ?
- Non, rien. Il est mot. Dit-il rapidement. On dirait qu'il n'était pas convaincu parce qu'il disait. Mais avant que je puisse lui demander plus de détail il reprend.
- Et toi ? Tu as déjà eu un animal ?
- Non. Mes parents n'ont jamais voulu. Mais j'ai toujours voulu avoir un chat. Je me rappelle à chaque Noël, je priais Dieu pour qu'il me ramène un chaton. Mais... Je n'en ai jamais eu.
- Tu vois, ça c'est la preuve que Dieu est un monstre. Dit-il en souriant. Je me mis à sourire malgré moi.
- Comment tu fais pour encore croire en lui ? Il n'a jamais rien fait pour toi.
- Il ne peut pas tout faire. Il y a tellement de vœux plus important que le mien.
- Tu es trop gentille.
- Et toi tu es trop égoïste.
- Peut-être. Dit il en souriant. Mais on a qu'une vie et c'est déjà assez dure de vivre pour soi, alors pour les autres.
- Moi je refuse de finir ma vie en ayant pensé qu'à moi-même. Dis-je en hochant les épaules.
- Tu vois, t'es beaucoup trop gentille. Ça va te crée des ennuis.
- Non, je ne trouve pas.
- Bien-sûr que si. Désolé de te faire sortir de ton utopie mais la plupart des gens vivent pour eux-mêmes et ne te rendrons même pas la moitié de ce que tu leurs donnes. Les gens sont égoïstes et ne vive que pour l'argent et le pouvoir. L'amour...il soupire. Ça n'existe que dans les livres. Je le regarde pendant quelques instants sans rien lui répondre. Pourquoi veut-il me protéger de la réalité ?
- Tout le monde n'est pas égoïste.
- Très peu sont comme toi en tout cas...
- Peut-être mais tu ne crois pas que les gens peuvent changer ? Il serre les dents.
- Certaine personne non. Qu'est-ce qu'il veut dire par certaine personne ? Pourquoi est-ce qu'il ne me dit que la moitié des choses comme à chaque fois. Je veux en savoir plus sur lui mais nous sommes interrompu.

Forever And Ever In The SkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant