Chapitre 17

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Point de vue de Victoire :

Je viens de quitter l'infirmerie avec Jonathan, le pauvre. Il me lance un grand sourire et me rapproche de lui en passant son bras sur mes épaules mais je sais qu'il a mal. L'infirmière lui à donner des médicaments pour calmer la douleur. Son nez est gonflé, heureusement il n'est pas cassé et sa joue gauche qui était bleu tout à l'heure tire sur le violet. Sa lèvre est ouverte mais elle ne saigne plus. Je me souviens encore de mon mouchoir en tissu imbibé de son sang. Les images n'arrêtent pas de défilaient dans ma tête. Qu'est ce qu'il lui a prit de s'en prendre à Jonathan comme ça ? Il n'avait rien fait de mal. Je crois que finalement je me suis tromper. Il n'est pas gentil. Barthelemy Devil est juste, un manipulateur. Je n'en reviens toujours pas qu'il est osé se moquer de moi devant tout le monde. D'ailleurs je n'en reviens pas non plus de lui avoir tenu tête et de mettre levé en plein cours. Je présenterais toutes mes excuses à la professeur, j'étais tellement en colère que je n'est même pas pensé à ce que j'étais entrain de faire. J'ai tellement honte de mon comportement. Jonathan a insisté pour m'aider à ranger la salle de cours et malgré toutes les fois où je lui est dit que je devais le faire toute seule, il a insisté pour m'aider. Il se retrouve là avec moi entrain de ranger les chaises et nettoyer le tableau. Je suis vraiment contente qu'il soit resté finalement, je crois que je n'aurais pas réussi à gérer tout ça toute seule. Et en seulement 1 heure nous avons réussi à rendre une belle apparence à la salle de classe.
Dans les couloirs je croise Élise et Jonathan en bon gentleman me laisse seul avec ma meilleure amie. J'ai vraiment besoin de lui parler. Elle m'interroge du regard, mais je ne lui laisse même pas le temps de lui parler que je me jette dans ses bras. Et me serre contre elle et me caresse le dos. Je me sens toujours mieux quand elle est dans les parages. Je n'ai peut-être pas beaucoup d'amis mais franchement j'ai la meilleure de tous. Elle s'écarte de moi et me prend par les épaules.
- Qu'est ce qui se passe Vick ?
- Je... Il y a tellement de choses...
- Et bien, allons faire une promenade. Dit elle en m'attrappant par le bras. Elle me sourit et je ne peux que lui rendre. Cette fille est un soleil à elle toute seule.
Nous gardons le silence en traversant le campus, il ne reste plus grand monde dehors. Pourtant le soleil tape encore sur ma peau et me réchauffe tout de suite le cœur. Élise s'assoie sur un banc près d'un parterre de fleurs et je m'assois à côté d'elle. Je n'ose pas la regarder, une nœud c'est formé dans mon estomac. Elle va vraiment m'en vouloir de lui avoir caché tout ça mais maintenant je suis prête à tout lui dire.
- Alors ? Vas si je t'écoute ma belle. Qu'est ce qui ne vas pas ?
- Je...ne t'énerve pas ok. Je suis désolé de te l'avoir caché mais, tout ça à commencer quand je me suis retrouvé toute seule au feu de camps, j'me suis perdu dans la forêt, et il y avait ce monstre...
Je lève la tête vers elle et elle me prend la main pour m'inciter à continuer. Je lui raconte alors tout en détail. La peur que j'ai ressenti lorsque que je me suis rendu compte que j'étais toute seule dans le noir, et qu'une horrible bête me courrait après. Et quand Barthelemy est arrivé juste à tend. Je voyais qu'elle avait envie de parler mais elle me laissa continuer toute l'histoire. Elle fronça les sourcils quand je lui explique qu'il m'as soigné et qu'il m'as laisser dormir dans son lit mais aussi le lendemain quand on c'est disputé et qu'il à commencer à vouloir me faire du chantage. Elle grogne et je lui souris, consiante qu'elle à envie de l'insulter, là toute suite mais elle me laisse continuer et je la remercie avec un léger sourire je lui raconte tout ce qu'il c'est passé cet après-midi, et comment il s'en est prit à moi et à Jonathan. Je finis par garder le silence, prête à l'entendre explosé. Elle ne me laisse pas longtemps pour réfléchir aux réponses que je vais devoir lui donner, puisqu'elle se lève et commence à répété tout en criant, tout en faisant les cents pas devant moi. Elle s'arrête brusquement et se tourne vers moi. Son regard et tendre mais au fond de moi j'ai peur.
- Victoire qu'est ce qui t'as prit de lui faire confiance ?
- Il m'as sauver la vie Elise et il était tellement gentil, par moments... Elle me coupa nette en faisant des grands gestes avec ses bras.
- Victoire je t'avais prévenu ! C'est un manipulateur, il cherche tes points sensibles pour ensuite te l'ai écraser à la figure  ! Tu te rends compte du nombre de filles qu'il a déjà eu dans son lit grâce à ça ?
- Je ne veux pas être dans son lit ! Dis je en me levant à son tour.
- Ah oui ? T'es sûr ? Tu le trouve comment Victoire ? Et sois honnête !
- Je...j'en sais rien. Il est arrogant et c'est pas du tout le genre de garçon qui me fais craquer...
- Mais ?
- Mais, je pensais vraiment qu'il avait un côté...je sais pas moi. Je pensais que derrière ce côté de méchant il pouvait être quelqu'un de bien.
- Victoire, ce n'est pas un méchant au grand cœur comme les romans que tu lis, ok ? Il est complètement différent de ce genre de type. Il est comme ça et c'est tout ! Il n'as aucune excuse pour ce qu'il t'as fais tout à l'heure, surtout qu'il à cassé la gueule à Jonathan !
- Oui, mais pourquoi je me le demande ? Dis je en soupirant.
Il ne lui a rien fait.
- J'en sais rien Victoire. Crois moi, il à envoyé des gens à l'infirmerie pour moins que ça.
- C'est à dire ? Elle hésite consiante que ce qu'elle va me dire va me faire mal mais en voyant mon regard suppliant, elle soupire et abandonne.
- Une fois, un mec en sport lui a demandé ce que signifié un de ces tatouages et il a vraiment pété un câble et il l'aurait peut-être tué si un prof n'avait pas débarquer pour les séparer. Victoire il continué à le frapper alors qu'il était à terre, en sang. Je frissonne rien que d'y penser et des larmes me montent aux yeux en pensant que cela aurait put être sur moi qu'il porte des coups. Il m'as dit qu'il ne ferait jamais ça, mais j'ai bien vu comment il était avec mon frère la dernière fois et aujourd'hui avec Jonathan. Il n'y avait aucune pitié dans son regard. C'est comme si, dans ses moments là, il perdait toutes traces d'humanité. Et j'avoue que ce Barthelemy là me fait peur, vraiment très peur. Il est violent autant verbalement que physiquement et même si il ne m'as fait mal que oralement, je ne lui laisserais plus la chance de m'approcher, pour finir sa destruction. Élise reste avec moi pendant le reste de l'heure, et me raconte ses cours préférés et les profs qu'elle ne supporte pas, elle me fait rire quand elle change de voix et imite sa professeur de mathématique.
Elle me parle aussi d'Aaron avec qui tout ce passe bien. Ils sortent ensemble et je suis vraiment heureuse pour Élise, il a l'air vraiment adorable et si il la rend heureuse je ne pourrais que l'apprécier. Elle m'accompagne jusqu'à ma chambre et me prend dans ses bras une dernière fois avant de rejoindre ça chambre. Je soupire et rentre dans la mienne , je passe directement le salon et pars chercher un pijama dans mon dressing. J'ai beaucoup trop de tension en moi, une bonne douche s'impose. Je sais qu'il est encore tôt, mais aux moins personne ne me dérangera et je pourrais me coucher tôt, cette journée ma épuisé. Je descend le dortoir dans mes pensées et rentre dans la première douche qui s'offre à moi. Je fais couler l'eau et me déshabille en attendant qu'elle chauffe. Je prend le temps de plier mes affaires sur le banc présent dans la douche et je passe d'abord ma main pour voir si l'eau et à bonne température avant de passer ma tête sous la douche et tout mon corps par la même occasion. L'eau est brûlante mais je ne baisse pas la température, ça me réveille et baisse mes tensions d'une certaine manière. J'entends des bruits de porte claquer, des gloussements et des bruits de pas rapide. Je n'y fais pas attention et commence à me shampouiner les cheveux. J'adore l'odeur de violette qui s'échappe de mon shampooing. J'entends des petits cris provenir d'une douche plus loin et j'essaye de faire passer les sons avec l'eau de la douche. Si c'est que je pense, les gens sont vraiment dégoûtant. Je finis de me laver en chantonnant quelques choses dans ma tête pour essayer de faire taire les bruits des ébats qui se passent non  et qui deviennent de plus en plus fort.
Je m'essuie et m'habille en vitesse. J'enfile mes sandales blanches et ouvrent la porte et au même moment une autre s'ouvre quelques mètres plus loin. Je ne veux surtout pas tomber nez à nez avec les personnes qui deux minutes encore de donner envie de vomir. Dans un geste brusque pour m'éclipser rapidement je glisse sur le carrelage mouillé et tombe sur les fesses. Quelqu'un s'approche de moi, honteuse je me relève comme je peux mais trop tard, quelqu'un est déjà derrière moi. Je me retourne rapidement et j'écarquille les yeux en découvrant un Barthelemy torse nu, qui a le regard fixé sur moi.
- Tu t'es fais mal ?
- Je non ça va. Je ... J'essaye de partir mais il me suis.
- Attend ne pars pas s'il te plaît.
- Pourquoi ? Pour que je sois ton punching ball à mon tour ?
Ça bouche forme un "o" et il fronce les sourcils. Je baisse les yeux mais les remontent aussitôt quand je me rend compte qu'il n'as aucune serviette autour de la taille. Il était si près de moi que je ne voyais que son torse quand je levais les yeux. Mes joues sont en feu et j'essaye de tenir mon regard au dessus de ses épaules.
- Victoire... Il essaye de me toucher l'épaule mais je me dégage rapidement.
- Laisse moi tranquille !
- S'il te plaît, laisse moi t'expliquer ! Dit-il en s'approchant plus près. Il pense encore pouvoir me déstabiliser avec son regard de dominateur, mais cette fois c'est le fait qu'il sois nu et que sa poitrine touche presque la mienne qui me mets mal à l'aise.
- Tu...tu devrais mettre quelques choses sur ton dos.
Il sourit et s'approche plus près. Son odeur de démon me parviens jusqu'aux narines.
- T'en fais pas, je suis pas frileux et je te laisserai pas t'en fuir.
Je soutiens son regard mais au même moment une fille sort des douches avec dieu merci, une serviette autour d'elle. Mais attendez une minute. Je passe mon regard de lui à elle. Ils étaient dans la même douche ?! Un haut le cœur me proviens quand je les imaginent tout les deux.
Barthelemy sent mon dégoût et essaye de m'attraper le bras mais cette fois-ci j'ai étais plus vite que lui.
- Je t'ai déjà dis de ne pas me touché. Je soupire. Je ne veux plus que tu t'approche de moi ! Tu m'entend ? Plus jamais !
- Victoire !
Il crit mon nom mais j'ai déjà filé hors des douches. J'en reviens vraiment pas. Alors c'est ça qu'il faisait quand je n'arrêtée pas de penser à lui et de culpabilisé par rapport à Jonathan ? Lui s'envoyer en l'air avec cette fille ! Dans les douches publics en plus!
Ce démon me dégoute à un point inimaginable. Il est vraiment insupportable ! Je le haïs !
Je claque la porte derrière moi et glisse contre la porte. Les larmes que j'ai retenu toute l'après-midi finissent par couler sur mes joues. Les mots d'Élise me reviennent en tête "c'est un manipulateur" "il est violent et méchant". Mais aussi le regard de Barthelemy quand il frappé Jonathan et celui qu'il avait tout à l'heure. J'ai presque cru au faites qu'il s'en voulait quand il me regardait; mais maintenant je sais qu'il est très doué pour jouer avec les sentiments des autres, vraiment très doué.

Cette nuit je n'arrive pas à dormir. Je fais des horrible cauchemars où Barthelemy frappe Élise qui ne bouge même plus, elle est inerte au sol et j'ai beau hurlé il ne réagit pas, son regard est noir et vraiment flippant. Un autre au milieu de la nuit avec cette fois-ci Jonathan et encore un autre où c'est Alexandre. Mais le pire de tous c'est le dernier que j'ai fais... J'étais dans les douches et Barthelemy me courrais après, je crier à l'aide mais personne ne m'entendais. Au bout de l'allée je me retrouve piégé contre le mur et quand il attrape mon bras je me suis réveiller en hurlant dans mon lit. Ce n'était qu'un rêve mais est-ce que ça pourrait être réel ? Je ne sais plus quoi penser de lui. Malgré qu'il soit si mystérieux, je pensais le connaître assez pour savoir ce qu'il était capable de faire ou non. Mais là, là je ne sais plus du tout. Je me rends compte que je ne le connais absolument pas.

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