Chapitre 32 partie 1

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Point de vue de Barthelemy :

Le match commence dans un peu moins d'une heure. Les gradins sont blindés de monde, la nuit tombe sur le stade mais heureusement différents lampadaires éclairent le terrain.
La coach est venu nous voir dans les vestiaires tout à l'heure, changement de tactique, je suis en défense, Logan prend ma place au but. J'ai essayé de la faire changer d'avis mais ça n'as pas marcher. Le vent commence à se lever, et la pression monte d'un cran, au fur à mesure que je coche tout ce qui ne vas pas. Premièrement, il fait sombre, deuxièmement je suis en défense et peu importe que je sois doué ou non, je me suis préparé toute la semaine en temps que gardien. Troisièmement, le vent va fragilisé notre équilibre et quatrièmement... mon père est dans le coin, je le sens mal ce match. Je resserre mes protèges tibias et me lève du banc. La plupart de l'équipe s'entraîne, moi, je ne suis vraiment pas d'humeur à ça. L'équipe adverse s'échauffe aussi, ils n'ont pas l'air plus fort, mais disons que comme chaque année ils ont la rage, ils veulent gagner contre nous, c'est un défi pour eux, la seule Université à Sky, on est célèbre pour ça. Chaque Université sur terre où vont les autres Êtres du ciel est différente, mais chaque Université est aussi moins réputé que la notre. On a toujours les meilleurs résultats aux examens, on est tous des descendants directs des héros de guerres, on a les meilleurs professeurs, les meilleurs équipements et surtout les meilleurs équipes de sport. On va devoir joué ce match à fond, les adversaires ont du se préparer pendant des semaines et le moindre faux pas, pourrait nous coûté notre place de champion imbattable. Je devrais vraiment aller m'entraîner, mais je suis incapable de me concentrer là tout de suite. J'entends une voiture se garer dans la pelouse et je reconnais direct la Mercedes noir de mon père, vitre teinté, portes blindés. Mon père est du genre paranoïaque, il a toujours son fidèle garde du corps, qui est aussi son chauffeur, je me demande bien combien il le paye pour lui rester fidèle à ce point. À ça place je l'aurais tué, un connard de moins ne ferais pas de mal à ce monde. Le chauffeur-bodygard sort du véhicule et s'empresse d'aller ouvrir la portière arrière, il devrait lui claquer la porte au nez, mais il n'en fait rien. Au lieu de ça mon géniteur sort de la voiture.
Il porte comme à son habitude un long manteau noir, ouvert, qui laisse apparaître un impeccable costume 3 pièces. Son regard se tourne vers moi et il s'approche, ses cheveux bruns qui tire vers le gris sont impeccablement coiffés, son regard vert perçant est froid comme d'habitude. J'aurais préféré avoir les yeux de ma mère, mais non, il faut que je sois sa copie conforme, même couleur de cheveux et yeux, même nez, grand et carré d'épaule. La seule chose que je tienne de ma mère c'est ma bouche, les lèvres de mon père sont fine, quasiment blanche, sans vie et pourtant sa ne l'empêche pas de faire c'est horrible sourire de psychopathe, comme en ce moment même lorsqu'il s'arrête devant moi.
- Père. Le saluais-je.
- Bonjour Barthelemy. Dit il en sortant sa montre à gousset en or, il ne la quitte jamais.
- Que me vaut ce plaisir ? Dis je nonchalamment.
-Je suis venu voir comment se défend mon fils sur un terrain de air-football, Léonard m'as dit que tu te débrouillé bien.
Léonard Godly, le directeur, mon père là dans sa poche, c'est pour ça que je ne me suis pas encore fait renvoyé de L'Université, pourtant j'ai bien essayé de le faire craquer, bagarres en tout genre, alcools et fêtes dans la forêt.. Rien n'y fait, il n'as pas bronché malgré toutes mes conneries, et ça m'as prouvé une chose, il a peur de mon père.
- Ouais, ça peut aller. Dis je froidement. Je râle intérieurement déjà prêt à partir. Nos échanges se résume souvent à ça, et cela me va très bien. Mais il ne semble pas en avoir fini avec moi, puisqu'il m'attrape par le bras m'obligeant à pivoter vers lui. Merde, j'aurais dût être plus rapide !
- Qu'est-ce qu'il y a ? Dis je en râlant, il retire son bras et me fixe, son regard est impénétrable, mais par contre il est très doué pour s'immiscer dans la tête des gens.
- Il m'as dit aussi que tu avais eu plusieurs altercations avec un Ange.
- Peut-être, ouais. Je ne me rappelle pas de tout les Anges que j'en merde, tu sais.
- Ah oui, même une fille ? Moi qui croyais que mon fils était un coureur. Merde, il est au courant.
- C'est un Ange, père ! Dis je en essayant d'être dégouté par son accusation.
- Alors pourquoi je sens son odeur sur toi. Dit il en serrant les dents. Il m'attrape par le col de mon t-shirt et me tire vers lui pour mieux sentir, au bout de quelques secondes il me lâche et je le foudroie du regard. Je déteste quand il me touche, mais il n'y porte pas la moindre attention.
- Tu n'as pas choisi n'importe laquelle...Mannerly pas vrai ? Je reconnaîtrais leur puanteur entre mille.
- Je ne vois pas de quoi tu parles.
- Permets moi dans douter. Dit il en me pointant du doigt.
- Tu n'as qu'à demander à ton chère ami Léonard, je déteste cette fille. Comment est-ce que tu peux croire une seconde que j'aurai déshonoré ma famille ! Il baisse sa main et la fourre dans sa poche de manteau.
- Tu l'as déshonoré une fois avec cet Ange que tu considéré comme un ami. Alors pourquoi tu ne recommencerais pas ?
- J'étais jeune et ignorant.
- Fais attention, Barthelemy je t'ai laissé une chance, tu n'en auras pas d'autre. Sa voix est autoritaire et ses yeux verts sont presque noir. Je déteste quand il m'appelle par mon prénom, je le haïs et je me haïs de lui ressembler autant. Il me demande envie de gerber. Je tourne les talons avant qu'il est fini sa putain de leçon de morale raciste.
Je retourne sur le terrain, et essaye de me calmer, le match ne vas pas tarder et j'ai plus envie de jouer à la boxe, qu'au football, bordel !
- Hey mec ! Je me tourne est aperçois Logan, qui cours vers moi. Il s'arrête et retire son casque de gardien.
- Salut.
- Salut, Barth. Tu as vu...ton père est . Dit il la voix hésitante, il sait que je ne porte pas mon père dans mon cœur.
- Ouais, je sais. Dis je en jetant un coup d'œil vers les gradins. Il est assis tout en haut et parle avec le proviseur et d'autres professeurs. Je suis sûr qu'il est entrain de se venter que je suis son fils, et ça me casse les pieds parce qu'il en a rien à foutre de moi.
Si j'avais étais nulle en sport il m'aurait empêché de continuer, juste pour une question d'égo, qui est à mon avis surdimensionné chez lui.
- T'inquiète ça va le faire. Dis je en lui tapant l'épaule amicalement.
- Mais... Je ne le laisse pas finir et passe devant lui, je m'étire un peu, fait des mouvements circulaires avec mes bras, puis je déploie mes ailes. Elles sont immenses et noires, mais surtout elles sont puissantes, je suis le meilleur niveau rapidité. Voilà pourquoi je suis dans les butes, mais la tactique d'aujourd'hui est différente, il ne faut pas qu'un seul de nos adversaires et le temps de tirés, ce qui m'amène en défense.
Je m'élance dans le ciel et me mets en position après avoir échangé un check avec Derek et Nick qui sont à ma gauche et à ma droite.
Un bourdonnement horrible retentît et je constate que c'est monsieur Godly qui à allumer le micro.
"Très chères amis, bienvenue à l'Université de Sky ! Nous sommes enchantés de vous accueillir se soir pour un match exceptionnelle avec l'Université d'Italie. Bonne chance à l'équipe qui n'as encore jamais battus l'équipe de air-football de Sky, dont le capitaine cette année est Alexandre Mannerly....."
Oh merde ! Je n'écoute même plus le reste du discours et tourne la tête vers les gradins. Comme je m'y attendais mon père c'est retourné, bien-sûr ! Un Mannerly dans les parages ! Heureusement que Victoire n'est pas là pour voir le désastre. Elle m'en voudras sûrement mais au moins elle est en sécurité, je n'ai pas envie que deux personnes meurent ce soir, Alexandre je ne l'aime pas alors je peux l'accepter, mais pas Victoire, jamais.

Forever And Ever In The SkyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant