The Untamed : Sans toi, mon âme.

A-Yuan

C'est parti pour l'avant dernier chapitre de la 2ème partie 

Bonne lecture !

Nous avons récupéré « petite pomme » et avons repris notre route. Je devais te parler de SiZhui, de ton fils.

« Wei Ying »

« Qu'y a-t-il ? » tu m'as regardé en faisant tournoyer Chenqing autour de tes doigts.

« Il y a quelque chose que ... je ne t'ai pas dit ».

« C'est quoi ? »

Nous avons alors entendu des bruits de course derrière nous. Quand nous nous sommes retournés, nous avons vu SiZhui et Wen Ning courir vers nous !

SiZhui ... j'avais remarqué sa façon de te regarder dans le Temple. Son regard avait changé à partir du moment où tu avais porté Chenqing à tes lèvres. Il est vrai que dans ses rêves d'enfant, SiZhui revoyait souvent ta flûte d'un noir intense.

« Rhooo, Une fois de plus ils nous ont rattrapés, ils courent vite. »

SiZhui fila directement vers toi. Wen Ning et lui étaient essoufflés par leur course.

« Han GuangJun, Maître Wei »

« SiZhui, pourquoi vous nous suivez ? Tu n'as pas peur des représailles du vieux Lan ? ».

« Maître Wei, j'ai une question de la plus haute importance. Depuis quelques jours, des souvenirs me reviennent en mémoire. Je ne peux pas en être certain. Alors je dois demander à Han GuangJun et Maître Wei »

Tu m'as jeté un coup d'œil. Tu ne comprenais pas où SiZhui voulait en venir. Moi, j'avais compris. Il se souvenait de toi. Le toi d'avant, quand il était petit ...quand tu étais son père.

« Que veux tu savoir ? » SiZhui hésita un instant. Puis prit son courage à deux main et se lança avec un petit rire.

« Il prétend être un grand chef, mais tous ses plats sont infects » Tu t'es mis à rire nerveusement. Tu avais compris qu'il parlait de toi.

« Il m'a planté dans le sol et m'a dit qu'avec un peu d'eau et de soleil, je grandirais plus vite et que je serais copain avec les radis. Il a invité Han GuangJun au restaurant mais il est parti sans payer. Han GuangJun a dû payer l'addition. C'est peut être parce que j'étais petit que je ne me souviens pas de tout mais je suis sûr et certain que mon nom était Wen ».

Je voyais des larmes venir dans tes yeux au fur et à mesure qu'il parlait. Tu commençais à comprendre que le jeune homme en face de toi et l'enfant que tu avais considéré comme ton fils à Yiling se trouvait là devant toi.

« Ton nom était Wen ? Ce n'est pas Lan ? ... Lan SiZhui ... Lan Yuan ... Lan Yuan » Tu as eu un petit rire . Tu avais compris !

« A-Yuan ? » Tu l'as regardé fixement avec un folle espoir dans les yeux et dans ton cœur. Il a secoué la tête pour te confirmer qu'il était bien A-Yuan. Ton A-Yuan ... notre A-Yuan.

« Maître Wei.... Je suis A-Yuan ».

Je voyais bien que tu avais du mal à croire cette vérité qui était devant tes yeux. Cette vérité qu'inconsciemment ton cœur avait vu depuis le début. Depuis la première fois où vous vous étiez rencontré au manoir Mô. Au premier regard, ton instinct paternel s'était réveillé ; Lui, il s'était tout de suite senti en confiance avec toi.

« A-Yuan n'est-il pas décédé ? Il est resté seul au Tertre Funéraire ». Tu t'es tourné vers moi .

« Lan Zhan, c'est toi ? »