The Untamed : Sans toi, mon âme.

Révélations

Tous les chefs de clans étaient réunis dans la salle principale du « quai des lotus ». de loin, je vis Jiang Cheng qui siégeait au centre. Un serviteur entra et vint lui parler à l'oreille. Il s'excusa auprès de ses invités et sortit. Il s'arrêta un instant et nous regarda droit dans les yeux. A son air hostile, nous avons compris que nous n'étions pas les bienvenus à l'intérieur.

Après son départ, Wei Ying m'invita à m'asseoir sur les marches. Je préférais rester debout. Je me suis adossé à une colonne pendant que Wei Ying asseyais. L'attente commença. Je repensais à tous les événements des derniers jours.

Nous avions maintenant la certitude que le cerveau de l'histoire était Jin GuangYao. C'est lui qui avait tout orchestré avec l'aide de Xue Yang et Su She. Xue Yang avait forgé l'amulette avec le 5ème morceau de Fer Yin. Ils avaient eu 16 ans pour apprendre à s'en servir. Nie MingJue avait probablement été tué par Xue Yang ou Su She, Jin GuangYao n'était pas homme à se salir les mains quand d'autres pouvaient le faire à sa place. D'après ce qu'il avait dit dans la chambre secrète, Mô XuanYu avait découvert le secret du rite sacrificiel dans un livre lorsqu'il était à Jinlintai. Wei Ying pensait que celui-ci avait dû découvrir le secret qui avait fait que l'épouse du chef Patriarche s'était suicidée.

Selon moi, son opposant était Nie HuaiSang. Je sais que cela semblait incroyable, mais qui à par lui aurait pu être en possession de Baxia ? Le problème que je n'arrivais pas à résoudre était pourquoi l'esprit de cette épée était apparu au manoir Mô ? Savait-il que Mô XuanYu allait offrir son corps en sacrifice à Wei Ying ? Si c'était le cas, alors cela signifiait que c'était lui qui l'avait poussé à le faire ! HuaiSang n'était pas un guerrier ! Il avait donc besoin d'un bras armé et qui mieux que le Patriarche de Yiling pouvait le devenir et mener à bien sa vengeance pour lui ?

Wei Ying s'avachit sur les marches.

« Tiens toi correctement ! »

« Jiang Cheng est parti depuis un moment. Pourquoi ne revient-il pas ? »

Des pas se firent entendre sur la galerie. Jiang Cheng apparu accompagné de 2 femmes. L'une d'entre elle était voilée. Il s'arrêta en haut des marches, nous regarda et au bout d'un moment nous dit d'entrer.

Nous sommes entrés dans la grande salle. Est-ce par prudence ou par instinct mais nous sommes restés près de l'entrée. Jiang Cheng demandait aux 2 femmes laquelle voulait commencer par raconter son histoire. La jeune femme voilée commença. Elle s'appelait Sissi.

Elle voulait nous parler d'un incident arrivé il y a 11 ans. A cette époque, elle se prostituait. L'épouse de l'un de ses clients, jalouse de l'attention que celui-ci lui accordait, décida de lui donner une leçon et paya des voyous pour qu'ils lui lacèrent le visage. Défigurée, sa popularité dans la maison close où elle travaillait , s'en trouva affectée et finalement elle fut renvoyée. Ne sachant rien faire d'autre, elle alla rejoindre les prostituées de la rue, pour lesquelles les clients étaient moins regardant.

Un jour, il fut proposé à l'une de ses consœurs un contrat. Le client avait besoin d'un grand nombre de femme de leur conditions. Le travail était bien payé et à l'avance. Elles avaient supposé un riche client voulant s'encanailler. Mais elle, elle se demandait, s'il était si riche pourquoi faire appel à des prostituées de basse condition et un mauvais pressentiment s'était emparé d'elle. Elles furent accueillies par un homme souriant mais inquiétant qui jouait avec un poignard. Elles furent ensuite introduites dans une chambre obscure. Un homme caché derrière une tenture, leur dit qu'il n'avait pas leur expliquer ce qu'elles avaient à faire et que leur client les attendait.

Elles écartèrent les voilage jusqu'à un lit où elles trouvèrent un homme allongé attaché à ses montants. Elles entendirent alors la voix leur dire :