Un dernier sourire, puis le vide. C'est tout ce qu'il reste de son amour, ce vide qui va durer 16 ans.
Comment Lan Zhan a-t-il supporté la disparition de Wei Ying ? Comment a-t-il trouvé la force de continuer d'avancer ? Pourquoi n'a-t-il jamais ces...
Nous avons quitté la grande salle et laissé les chefs de clans parler de la marche à suivre, maintenant que les turpitudes de Jin GuangYao avaient été dévoilées au grand jour.
Wei Ying était nostalgique. Je le suivais en silence, espérant qu'il me parlerai enfin. Je me suis dit que peut-être, dans le lieu où il avait grandi... il me révélait son secret...
Nous sommes arrivés devant le Hall des ancêtres du Clan Jiang. J'y ai lu la tristesse et la culpabilité.
« Veux-tu y aller ? » Tu m'as dit non et tu t'es retourné pour partir.
Mais tu as jeté un coup d'œil par dessus ton épaule...J'ai bien vu que tu avais envie d'aller rendre hommage à ceux que tu avais toujours considérés comme ta famille. Ta sœur, ton oncle Jiang FengMian...alors je t'ai poussé juste ce qu'il faut et tu as cédé. Je crois que j'avais raison. Ce lieu te rend vulnérable !
Nous sommes entré et avons brûlé de l'encens pour les morts, ton oncle , ta tante et ta sœur. Nous nous sommes prosternés devant eux. Je n'ai put m'empêcher de leur adresser une prière.
Si vous aimez Wei Ying, faites qu'il trouve la paix et qu'il soit heureux. Si vous pensez que je peux lui apporter ce bonheur, aidez-moi à trouver le chemin de son cœur. Il y a 17 ans, nous avons lié nos poignets et nous nous sommes prosternés 3 fois ! Aujourd'hui à vous, qu'il considérait comme ses parents, je vous demande de me le confier. Je vous jure que je le rendrai heureux et que je le protégerai au péril de ma vie s'il le faut !
Tu m'as raconté que lorsque tu étais jeune, Mme Yu te punissait souvent et que tu passais des heures à genoux dans ce pavillon. Tu m'as dis que c'était une femme dure et irritable pour un rien... tu t'ai mis à rire et tu t'ai excusé auprès d'elle !!! Je crois qu'au fond, tu l'aimais, même si elle était dure avec toi. La famille, cela toujours eu beaucoup d'importance à tes yeux !
J'évoque Jiang Cheng. Mais tu semble résigné. Tu me dis que même si Jin GuangYao est responsable de tout, c'est toi qui a créé le Yin Hufu.
« Wei Wuxian ! » cria Jiang Cheng. Nous ne l'avions pas entendu arriver. Il était en colère. Est-ce de te trouver ici ou d'avoir compris que peut-être tu n'étais pas entièrement responsable de tout le chaos d'il y a 16 ans ? Connaissant son caractère, il allait probablement sauter sur l'occasion pour déverser sur toi sa rancœur et ses frustrations ! Et ça n'a pas manqué !
Il t'a reproché d'aller et venir à ta guise alors que tu ne faisais plus partie de la secte. Mais surtout de faire entrer des étrangers dans le hall des ancêtres de son Clan. Tu lui a juste répondu que tu voulais uniquement rendre hommage à ton oncle Jiang, ta tante Yu et ta shijie ! Puis tu lui as dit que nous partions.
Mais il a insisté ! Je n'ai pas pu me retenir et l'ai rappelé à l'ordre. Par respect pour toi, je ne l'ai pas fait taire avec le sort du silence mais j'avoue que ce n'est pas l'envie qui m'en a manqué !
Cela ne l'a pas arrêté. Il a continué sa diatribe contre toi, te disant que tu ne faisais plus partie ni du clan ni de la famille !
Comment osait-il ! La famille c'est ce qui importait le plus pour toi. Heureusement pour lui tu m'as arrêté, sinon ....je l'aurais frappé ! Nous avons fait mine de partir et il a enchaîné !
« Ne remets plus les pieds ici, je ne veux plus revoir des personnes telles que vous devant mes ancêtres »
Tu t'es retourné, je voyais la colère en toi. Celle-ci faisait écho à la mienne.
« Jiang Cheng, tu peux dire ce que tu veux de moi, mais n'insulte pas les autres ! »
C'est ainsi que j'ai appris la raison de l'hostilité de Jiang Cheng à mon égard. Je ne savais pas avant qu'il ne te le reproche que si « le quai des lotus » et ses parents étaient morts c'était parce que tu avais voulu jouer au héro et me sauver . Il nous tenait tous les 2 responsables de cela. Il a continué en te reprochant de nous avoir amené ici Wen Ning et moi et par notre présence contrarier ses parents et lui même !
Puis il s'est tourné vers moi. Cela allait probablement être mon tour !
« Second maître Lan, bien que vous soyez l'un des jumeaux de Jades du Clan Lan, vous ne vous souciez pas de la réputation de votre Clan ! Vous vous vautrez dans la boue avec le Patriarche de Yiling, Wei Wuxian. Vous apportez vraiment une grande fierté à votre Oncle et à votre frère aîné ! » ironisa-t-il.
« Jiang Wanyin ! Excuses toi sur le champ ! »
« M'excuser, pourquoi dois-je m'excuser ? Pour avoir insulter la puissante relation intime entre vous deux ?
Ces paroles t'on mis hors de toi !
Moi, je n'avais jamais réalisé que Jiang Cheng m'avait percé à jour et vu ce que je m'efforçai de cacher à tout le monde : mon amour pour toi !
J'ai cru un instant que vous alliez vous battre. Mais tu as jeté un regard sur les tablettes des ancêtres du clan Jiang et tu l'as lâché.
Je t'ai vu trébucher. Je t'ai retenu par le bras en prononçant ton nom. Nous sommes sortis, je te soutenais. Je sentais que tu faiblissait ! Tu n'étais pas totalement remis physiquement des événements du tertre funéraire. C'était vraiment étrange, ton corps ne récupérait pas comme il aurait dû. Tu m'avais dis lorsque je t'avais rendu Siubian, que ton corps n'était pas aussi puissant que l'ancien, mais jusqu'à quel point ? J'en étais là dans mes réflexions quand Jiang Cheng apparut devant nous sur le ponton. Il ne voulait pas lâcher prise !
Il t'a attrapé par le col en te poussant à te battre. Je te voyais peu à peu te courber. J'ai saisi son poignet pour le forcer à te lâcher. Je t'ai rattrapé au moment où tu chancelais et j'ai été horrifié de voir du sang couler de ton nez ! Que se passait-il ? Pourquoi ton corps était-il dans cet état de faiblesse ? Jiang Cheng aussi avait l'air étonné. Je crois qu'il venait de comprendre que tu ne jouais pas la comédie, comme c'était souvent le cas !
Tu as passé la main sur ton visage et regardé le sang. Il fallait que nous partions le plus rapidement possible ! Tu devais te reposer ! J'étais mort d'inquiétude !
Nous venions à peine de tourner le dos que Jiang Cheng a lancé Zidian dans notre direction. Je l'ai contré avec Bichen. Ce faisant, je t'ai momentanément lâché et tu t'es écroulé au sol. Je t'ai empêché de cogner la tête par terre en te réceptionnant dans mes bras. J'ai alors entendu Zidian crépité de nouveaux. Je n'aurais pas le temps d'intervenir... mais ce ne fut pas nécessaire.
Wen Ning s'était interposé entre nous et l'éclair violet !
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