Un dernier sourire, puis le vide. C'est tout ce qu'il reste de son amour, ce vide qui va durer 16 ans.
Comment Lan Zhan a-t-il supporté la disparition de Wei Ying ? Comment a-t-il trouvé la force de continuer d'avancer ? Pourquoi n'a-t-il jamais ces...
Bon, bin en fait j'ai pas pu attendre demain et je vous l'ai mis aujourd'hui. Je me suis amusée à l'écrire ! Après le chapitre précédent qui était vraiment très sérieux, un peu de légèreté vous fera du bien; Tout en continuant l'histoire bien sûr !!
Bonne lecture !
C'est sûr, la prochaine fois que je le vois , je le tuerai !!!! Maintenant, je comprends mieux son petit rire lorsqu'il m'a dit « à la prochaine fois, Han GuangJun ! » quand je l'ai quitté il y a 2 jours !
Comment cet homme, qui avait l'âge d'Oncle et qui pourrait être mon père, osait faire ce genre de plaisanterie douteuse ! Il te ressemblait vraiment beaucoup , mon amour ! Heureusement que j'avais ouvert mon sac, seul, au Jingshi ! Je pris du bout des doigts le corps du délit et le posa sur la table. Je savais pertinemment ce que c'était !
Ce livre me ramena 8 ans en arrière et à notre 1ère rencontre. Tu étais venu comme disciple invité à YunShen Buzhi. J'ai compris dès le 1er soir que tu serais une source d'ennui ! Tu était incontrôlable, toujours à inventer une farce à laquelle personne n'avait pensé ! Tu avais même réussi à venir à bout de la patience d'Oncle. Ce souvenir me fit sourire. Tu étais le 1er étudiant qu'il mettait dehors. Mais cela n'avait pas eu l'air de te perturber, ni la punition qu'il t'avais donnée d'ailleurs.
Moi par contre j'avais dû passer mes après-midi à te surveiller. J'en avais profité pour ... lire. Je me souviendrais toujours de ce jour-là ! Tu étais en face de moi. Je ne voulais pas le reconnaître à l'époque, mais je t'observais à la dérobée. Je me disais que c'était pour te surveiller, vu que tu n'arrivais pas à te concentrer plus de 15 minutes sur la même chose ! Là, tu avais l'air de t'appliquer. Tu avais apporté ton épée. D'habitude, tu ne l'amenais jamais. Je me demandais ce que tu préparais.
Tu es soudain venu me trouver une feuille à la main. Tu as insisté et j'ai posé mon livre ! C'était un dessin...de moi ? Mon cœur bondit dans ma poitrine sans que je ne sache pourquoi ! J'étais resté silencieux et tu m'as dit
« Ennuyeux... , c'est ce que tu voulais dire. Peux tu changer de mot ou en ajouter un autre ? » j'ai décidé d'entrer dans ton jeu.
« Extrêmement ennuyeux » Je ne pouvais pas te dire que je trouvais ton dessin magnifique !
Je repris mon livre et je vis un sourire commencer à se former sur tes lèvres. Je me concentrais sur...qu'est-ce que c'était que ça, ce n'était pas mon livre !!!
Toi , tu riais à gorge déployée. Ce dessin était...obscène et je jetais le livre loin de moi, comme s'il m'avait brûlé les doigts ! J'étais furieux. Comment avais-tu osé amener ce genre de chose dans ce lieu de sagesse ?
Est-ce que tu te moquais de moi ? Avais tu remarqué.... que je te regardais et que...je commençais à ressentir pour toi des choses que je n'osais avouer ? Des sensations dans mon corps, qui m'étaient inconnues ?
Quand je t'ai demandé si tu n'avais pas honte , tu m'as demandé pourquoi ? Tu m'as dit que j'en avais probablement déjà lu !
Wei Ying ignorais-tu à l'époque, que notre secte avait été fondée par un moine ? Et que nous ne parlions que très rarement de ce genre de choses ? Frère et moi n'avions abordé qu'une fois le sujet lorsque j'avais 13 ans ! Je lui avais dit que cela ne m'intéressait pas et que je ne comptais pas me marier ! Il avait souris !
Dans la bibliothèque ce jour-là, nous avons fini par nous disputer et je t'ai dit de dégager, ce que tu as fait mais pas avant que je n'ai réduit en charpie ton livre !
Quand j'y pense aujourd'hui, je crois que je me suis comporté de manière excessive. J'aurais dû savoir que ce genre de littérature était normal à l'âge que nous avions ! Mais je me sentais coupable vis à vis de toi, de ce que tu provoquais en moi et de ces sensations que je ne comprenais pas.
Je pris le livre que Baochen avait glissé dans mon sac et l'ouvris. Une feuille glissa d'entre les pages.
Un mot de ce perturbateur.
« Cher Han GuangJun, on ne sait jamais , un jour cela pourrait servir ! Bonne lecture et attends la bonne personne avant de passer à la pratique ! »
Je soupirais, bien qu'il ne soit pas là, je l'entendais rire d'ici !
Je me suis mis à tourner les pages. Je sentis la chaleur envahir mon visage jusqu'à la pointe de mes oreilles. Les dessins étaient vraiment explicites ! Je revenais au début, là où, il n'y avait pas de représentation. La première partie parlait des « préliminaires » . Je m'interrogeais sur la signification de ce mot dans ce contexte et commençais à le lire.
On frappa à la porte. Je refermais brusquement le livre et le glissa sous la table. Il faisait nuit dehors. Un disciple m'apportait mon repas. Cela faisait donc au moins 2 heures que je lisais.
Je me restaurais et plaça le plateau sur le rebord de la galerie à l'extérieur, afin de ne pas être dérangé lorsqu'ils viendraient le rechercher.
Je retournais à ma table de travail et repris le livre. Le 2ème chapitre s'appelait « préparation ». Plus je lisais, plus je me sentais mal ! Les explications de ce chapitre me mettaient mal à l'aise, surtout les quelques illustrations. Je savais comment ce genre de chose se passait entre un homme et une femme. Mais ce livre parlait de ce genre de relation....entre 2 hommes !
Je dois bien avouer que mes connaissances en la matière étaient plutôt limitées, mais je n'imaginais pas que cela se passait ainsi entre 2 partenaires masculins ! Cela devait faire mal, même s'il y avait des conseils, notamment au sujet de certaines huiles qui pouvaient être utilisées.
Si un jour le destin me permet de mettre en pratique ce genre de chose avec toi mon amour, je sais dans laquelle des 2 positions je voudrais être !
Je feuilletais les pages et arrivais à la 3ème partie « positions ». En y regardant de plus près. C'était bien 2 hommes qui étaient représentés ! Je fronçais les sourcils.
Ce genre de choses semblaient...acrobatique. Chaque page montrait une position différente des partenaires, avec des noms évocateurs : le papillon, la brouette, le lotus ... cette position te plairait, je pense !
Je refermais le livre et allais à ma cache secrète. J'y mettais tout ce qui avait de l'importance pour moi et que je voulais garder hors du regard des autres. Je déplaçais le morceau de bois laqué qui se trouvait au coin de mon lit. Je sortis une feuille légèrement jaunie et déposais le livre à l'intérieur.
Je dépliai la feuille et me mis à sourire.
Le dessin représentait un jeune homme assis à genoux en train de lire, il portait une fleur de lotus dans les cheveux.
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Voila, maintenant vous avez pourquoi la curiosité est un vilain défaut !!!!!!!!
