On est dans l'avion, Bilal est avec nous, il nous a expliqué comment il a pu arriver à temps. Après que Mero ait prévenu Emirhan pour le papier avec la tâche de sang, il a directement appelé Bilal pour qu'il nous rejoint à Trabzon, et c'est ainsi qu'il est arrivé à temps avant que Salih ne puisse tirer sur Enes. Ça les fait rire lui et Enes, mais moi, ça ne me fait pas rire. Ce qui les fait rire c'est surtout le fait que Bilal avait ces cordes, il les avait après avoir voyagé avec sa famille, ils avaient attaché la barque au toit et Bilal avait gardé les cordes, qui ne sont pas du tout solides, dans sa voiture. Mais heureusement que c'est fini... On y a échappé. Encore une fois...
On arrive enfin à Paris, après deux mois d'absence, on est enfin là. Emirhan est venu nous accueillir, en nous voyant, il grimace un peu. C'est vrai que les blessures qu'Enes a au visage et ma blessure à la lèvre ne laisse pas croire qu'on a eu de bonnes vacances, alors que tout allait bien avant qu'on aille en Turquie dans le terrain rempli d'ennemis de Mero. Emirhan nous prend entre ses bras, il est très heureux de voir Bilal aussi, c'est vrai qu'il était partit depuis un moment déjà, même s'il était venu quelque fois voir Enes pour le soutenir pendant qu'ils croyaient que j'étais morte.
« - Donc on vous envoie psychologiquement blessé pour que vous revenez physiquement blessé ? Dit Emirhan en nous regardant. Si seulement tu écoutais un peu, Mero.
- C'est trop lui demander. Dis-je en haussant les sourcils.
- C'est bon, Maria, je me suis excusé des milliers de fois.
- Pourquoi ? M'interroge Emirhan.
- Notre belle-sœur est voyante. Je roule des yeux quand Bilal dit ça. Oui, la femme de Viktor Delov lui dit qu'elle a fait un cauchemar où elle était dans un puit, et devine qui a finit jeté dans un puit par les hommes de Salih ? Emirhan est sous le choc. Et c'est pas tout, elle avait des mauvais pressentiments en arrivant en Turquie, mais notre idiot de frère ne l'a pas écouté. Enes lui donne un coup de poing dans l'épaule alors qu'il en rit. En tout cas, c'est grâce à la femme de Viktor qu'il a pu la sauver.
- Ferme-la, Bilal. Intervient Enes. Mon père va encore me faire chier en rentrant quand il va voir les blessures sur mon visage.
- Donc avec tout ce que tu as vécu, tu n'as pas eu peur, mais que ton père voit tes blessures, ça te fait peur ? Se moque Emirhan.
- Ferme ta gueule. J'ai besoin d'un long sommeil, emmène-moi vite chez moi.
- Tu as hâte de te faire engueuler toi. »
Quand Emirhan dit ça, Enes part pour le frapper mais il esquive en courant se mettre à mes côtés. Je les regarde en souriant et je tire Emirhan pour qu'on avance jusqu'à la voiture. Je me demande comment les nôtres vont réagir, surtout mon beau-père, il va sûrement s'énerver. En pensant à ça, je me dis qu'on devrait peut-être cacher quelques détails, après tout, parler du puit serait comme remuer le couteau dans la plaie.
« - On va dire quoi à tout le monde ? Demandais-je aux gars. On va leur dire la vérité ? Toute la vérité ?
- C'est mieux de tout dire. Propose Emirhan. S'ils l'apprennent par un autre, ils vont encore plus s'énerver, surtout oncle Ali.
- On devrait peut-être ne pas parler du puit. Je regarde Enes et il hausse les épaules. Si on en parle, ils vont être plus effrayé qu'autre chose. On leur dit qu'on s'est fait attaqué, Bilal est venu et il nous a aidé.
- Maria a raison. Dit Bilal. Ce ne serait pas un mensonge, juste cacher un détail.
- On fait ça, mais si mon père l'apprend, on va y passer tous les quatre. Prévient Enes.

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Criminel
Любовные романыUn an éloignée de ma ville pour aller à la campagne, et je suis devenue une autre personne. Bien sûr, je n'ai jamais voulu changer, j'étais bien dans ma peau, mais j'ai dû renoncer à tout ça quand lui, celui avec qui je me sentais bien, m'a finaleme...