C'est enfin le mariage de Mucho et Sibel. Je suis chez moi, je me prépare, je veux être assez belle aux yeux de Mero. Je finis mon maquillage, je me regarde longuement dans la glace, je réajuste ma coiffure et je remarque que j'ai oublié de mettre mes bijoux. Je prends la voiture que j'avais rangé en dessous de mon lit, il y avait tout mes bijoux. Je m'assois sur mon lit et je l'ouvre avec un petit sourire, je regarde tout les bijoux que je n'ai jamais porte parce que je n'avais plus cette envie d'être une fille. J'en sors le collier de la soeur de mon père qui est décédée, elle me l'avait donné un peu avant sa mort. Mes yeux se remplissent de larmes, j'attache le collier à mon cou et je le regarde longuement. La porte s'ouvre, c'est mon père, avec trois cravates en main, il fronce les sourcils en voyant mes yeux larmoyants, il ferme la porte et il vient rapidement à mes côtés.
« - Maria, pourquoi tu pleures ? Je touche le collier. C'est à Zeliha. Je hoche la tête.
- Elle me l'avait donné avant de décéder. Elle m'a dit qu'elle avait toujours voulu avoir un enfant pour lui donner ce collier, mais le cancer l'a empêché de vivre ses rêves.
- Elle t'aimait tellement, comme si tu étais son enfant. Il pleure lui aussi. C'était la seule à être restée à mes côtés après mon mariage. Une larme coule sur ma joue. Ne pleure pas, prie pour qu'elle soit heureuse là-haut. »
Je hoche la tête, il essuie la larme qui a coulé et il me prend entre ses bras. Je lui choisis sa cravate sachant pourquoi il est venu me voir et il sort de la chambre en soupirant. Je regarde le collier et je souris, j'espère qu'elle est heureuse là-haut. Je prends d'autre bijoux, je me lève et je me regarde une dernière fois avant de sortir. Je suis prête. Au moment où je sors de la chambre, quelqu'un frappe à la porte, je dis que je vais ouvrir et en ouvrant la porte je tombe sur Tarik. Il me regarde longuement, il ne parle pas directement, il me regarde juste, je fronce les sourcils et je claque des doigts devant lui, il se ressaisit rapidement.
« - J'étais... Il se racle la gorge. J'étais venu voir oncle Kemal.
- Oh, Tarik. Mon père vient vers lui. Tout va bien ?
- Oui, tonton. Mero m'a envoyé pour savoir si tu autorises Maria à venir avec nous à l'avant-cortège.
- Oui, bien sûr qu'elle peut. Intervient ma mère. J'adore cet enfant, il est tellement intimidé par toi qu'il n'ose pas te le demander, mais par contre il fait face à tout danger. Mes parents en rigolent et je souris.
- Vas-y, Maria. Dit mon père. Mais fais attention.
- Tarik, tu peux y aller, je vais arranger un petit truc.
- Je peux t'attendre.
- Non, ça va aller. Merci d'être venu. »
Il acquiesce, je ferme la porte et je pars dans ma chambre, je mets mon arme dans mon sac puis je ressors. Je ne voulais juste pas sortir avec Tarik, je ne veux pas que Mero me voit avec lui, je veux qu'il me voit seule. Je descends en bas, ce n'est pas vraiment confortable de marcher en talon, heureusement que Mero n'habite pas loin de chez nous. J'y vais en faisant attention à ne pas tomber, il y a déjà beaucoup de gens devant, Mero parle au téléphone, quand il me voit arriver, il baisse son téléphone et il me regarde avec émerveillement. Je marche jusqu'à lui avec un petit sourire, il me regarde sans rien dire, il a juste des étoiles dans les yeux.
« - Tu es... Magnifique est un petit mot.
- Mero... Je baisse la tête, très gênée.
- Je suis vraiment l'homme le plus chanceux qui existe.
- Je vais aller voir Sibel. J'allais partir mais il m'attrape le poignet. Qu'est-ce qu'il y a ?
- Je ne veux pas te laisser.

VOUS LISEZ
Criminel
RomantiekUn an éloignée de ma ville pour aller à la campagne, et je suis devenue une autre personne. Bien sûr, je n'ai jamais voulu changer, j'étais bien dans ma peau, mais j'ai dû renoncer à tout ça quand lui, celui avec qui je me sentais bien, m'a finaleme...