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Je n'ai pas réussi à dormir toute la nuit, je ne sais pas quoi faire, je pensais que la nuit m'aurait portait conseil, mais non... Du coup, j'ai presque pas dormit, c'est vraiment problématique pour moi. Je ne veux pas décevoir Mero, mais je ne veux pas décevoir ma famille. Je sais que je risque gros en me rapprochant de lui, mais je risque aussi de sombrer à nouveau dans une dépression si je l'éloigne de moi, sachant qu'un homme n'attendra jamais, il ira sûrement voir ailleurs. Je ne sais vraiment pas quoi faire...

Un groupe d'homme entre à l'hôtel, l'un d'entre eux, qui a l'air d'être le leader, vient vers moi pendant que les autres le suivent. Il enlève son chapeau et il le pose sur le comptoir en me faisant un petit sourire, il laisse voir ses cheveux blancs, et pour un homme de son âge, il a beaucoup de cheveux sur la tête. Son visage ne me dit vraiment rien, pourtant, ça doit être un homme très riche et important, vu qu'il traine avec autant d'hommes derrière lui. Lorsqu'il me salue, je sors de mes songes et je le salue en retour.

« - J'ai une réservation au nom de Gustavo Rodericos. Je cherche et je tombe sur sa réservation.

- Bienvenu dans notre hôtel, monsieur Rodericos. Je lui donne sa carte magnétique.

- Merci, Maria. »

Il dit mon prénom sans même avoir jeté un coup d'œil à mon badge, peut-être que c'est moi qui ai cette impression, il l'a lu pendant que je vérifiais la réservation. Je lui indique le numéro de sa chambre ainsi que l'étage, il récupère son chapeau et il s'en va. Il est étrange lui, je ne comprends pas vraiment, d'ailleurs, tout le monde tourne autour de lui, c'est bizarre que je ne le connaisse pas. En tout cas, la sécurité à la porte prévient rapidement Mero que Rodericos est arrivé.

Alors que j'apporte un café à un couple assit dans le grand salon, je vois Mero arriver. Je dépose le plateau après avoir servie le couple, je commence à partir vers lui avec un petit sourire, en arrivant près de lui, c'est limite s'il m'ignore. Je perds mon sourire et je le regarde avec incompréhension, il parle avec une collègue à la réception puis il part vers l'ascenseur, je le suis moi aussi. Dès que j'arrive devant, ni lui, ni moi nous nous regardons en attendant que l'ascenseur arrive.

« - Je peux savoir pourquoi tu m'ignores ?

- Je ne veux pas que ce mec te voit avec moi.

- Rodericos. Je vois. Mais je vais te dire une chose. Je tourne ma tête vers lui et il fait de même. Ne t'approche plus de moi, c'est fini. Il est sous le choc. Je ne veux ni amitié, ni rien d'autre.

- Qu'est-ce que tu racontes ?

- Tu dis que tu m'aimes, mais tu ne veux pas que les autres le voient.

- Je veux te protéger.

- Et si un jour on a une relation toi et moi ? Tu penses que les autres ne vont pas le voir ? Donc à partir de maintenant, fini. J'allais partir mais il m'attrape le poignet.

- Je vais aller voir ce putain de Rodericos et quand je redescends, on va reparler de ça. »

Je retire brutalement mon poignet de son emprise et je m'en vais. Moi qui étais décidée, Mero a tout gâché a être froid avec moi devant les gens en plus. J'ai compris quel genre de relation il veut, une relation cachée, que personne ne le sache, et qu'il vive comme un célibataire. Il n'a pas besoin de faire semblant, je ne vais plus m'approcher de lui. Ça me gêne le cœur de penser à ça, mais au moins je n'aurais pas de complication, ma famille ne voulait pas dans tous les cas. Je réussis toujours à me retrouver dans des impasses, c'est génial...

Mero monte en haut, il est encore plus énervé qu'à son arrivée après notre discussion. Les hommes qui attendent devant la porte de Rodericos ne laisse pas passer directement Mero, il l'arrête devant la porte, et ça augmente juste sa colère.

CriminelOù les histoires vivent. Découvrez maintenant