Mero est très énervé, il vient d'avoir une très mauvaise nouvelle, c'est Antoine Revon qui l'a prévenu. Quelqu'un a fait sauter son conteneur, dans le terminal conteneur en plus. J'ai reçu l'appel d'Antoine Revon moi aussi, je conduis jusqu'au terminal conteneur. Oui, je sais, je dois rester loin de tout ça maintenant, mais je n'arrive pas à m'en empêcher. Quelqu'un est en train de leur déclarer la guerre, ça va les toucher tous un par un, je ne peux pas laisser mes amis mourir. Oui, Mero non plus...
Mero arrive au terminal conteneur, il descend de la voiture, il regarde les pompiers éteindre le feu, il serre ses poings pendant que les gars vont le voir. Ils n'osent pas parler, ils savent que Mero est en colère, c'est dangereux de lui parler quand il est en colère, ils attendent donc qu'il dise quelque chose, mais Mero regarde juste les pompiers qui sont en train d'éteindre le feu. Toute sa marchandise est partit, mais le pire c'est que ses hommes sont gravement blessés, dont le chauffeur qui est décédé. Et ça, ça a le don de le rendre fou de rage.
« - Comment c'est arrivé ?
- Le chauffeur n'a pas pu aller très loin, le camion a explosé. Explique Furki.
- Combien de tonne ?
- Toute la marchandise était dedans.
- Qui s'occupait du contrôle des conteneurs ?
- C'est moi, patron. Dit Rémy et Mero lui donne un coup de poing qui le fait tomber par terre.
- Tu sais combien tu viens de me coûter, fils de pute ?! »
Mero contracte sa mâchoire, il regarde ce qu'il reste du conteneur qui a explosé. Il n'arrive pas à réaliser qu'il vient de perdre des millions, mais même ça, il n'en a rien à faire. Il sait que ses ennemis vont se faire un malin plaisir à déclarer partout qu'il est faible, qu'il n'a même pas pu s'en sortir avec un camion. Il s'énerve encore plus en pensant à ça, il tourne sa tête vers Rémy qui se lève en se touchant le nez qui saigne énormément. Il a actuellement envie de tuer Rémy, mais il ne le fera pas parce que c'est son ami d'enfance.
J'arrive là où se trouve les nôtres, je descends de la voiture, je me dirige vers eux, Mero ne m'a pas vu arriver, il fixe le camion dont les pompiers s'en occupe. Enfin, de ce qu'il en reste... Je remarque que Rémy a le nez en sang, j'arque un sourcil, parce que c'est impossible que ce soit de sa faute. Je connais Rémy depuis qu'on est enfant, il est maniaque, toujours à tout contrôler, on l'appelait le parano, c'est impossible que ce soit de sa faute. Je m'approche d'eux et certains me saluent d'un signe de tête par respect.
« - Furki, qu'est-ce qui s'est passé ? Mero se tourne vers moi mais moi je regarde Furki.
- On ne sait pas. On sait juste qu'il y a eu une explosion. Toute la marchandise est partie.
- Les enregistrements de caméra ?
- Ils ne se sont pas contentés de supprimer les enregistrements, ils ont pris l'engin directement.
- Il y a eu des morts ou des blessés ?
- Le chauffeur est mort, deux gars sont blessés.
- Et vous n'avez aucune idée de qui ça peut être ? Ils secouent tous la tête. Vous avez appelé Khalil pour qu'il examine les pièces ?
- Non, mais on devrait. N'est-ce pas, Mero ? Demande Furki mais Mero a les yeux rivés sur moi.
- Appelle-le. Dis-je à Furki. Je vais aller parler aux pompiers pour qu'ils ne touchent rien. »
J'allais partir vers les pompiers mais Mero m'attrape le bras et il me tire à ses côtés, il fait ensuite signe aux gars de partir, ils hochent la tête puis ils s'éloignent tous alors que je contracte ma mâchoire. Je ne veux pas qu'il me touche, quoiqu'il arrive, même si on est dans un état où il ne faut pas penser à ça, je ne veux aucun contact physique avec lui. Mais je vais lui faire face, je n'ai jamais baissé la tête devant qui que ce soit, je ne baisserai pas la tête devant lui.
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Criminel
RomanceUn an éloignée de ma ville pour aller à la campagne, et je suis devenue une autre personne. Bien sûr, je n'ai jamais voulu changer, j'étais bien dans ma peau, mais j'ai dû renoncer à tout ça quand lui, celui avec qui je me sentais bien, m'a finaleme...