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Azeyïa

Au travail, depuis que j'étais avec Idir, Lila se posait des questions sur sa relation avec Lilian. Elle en devenait carrément folle ! Elle me disait qu'il avait l'air de s'en foutre d'elle et qu'elle était à deux doigts de tout stopper. J'essayais tant bien que mal de la rassurer mais Lila c'est une tête de mule ! Toute la journée, elle a fait la gueule. Qu'est ce que j'étais ravie de retrouver Idir à la fermeture.

C'est vrai qu'au magasin on se montrait pas trop. Le travail, c'est le travail. Même si parfois on se lançait quelques petits regards, on gardait nos distances devant les autres.

Enfin tout ça pour vous dire que j'étais heureuse de le retrouver ! Il a passé sa main autour de mon cou et on a marché en direction du parking.

Idir - Wesh elle a quoi ta pote à tirer la gueule ?

De là, je lui ai expliqué ce que Lila reprochait à Lilian. Il m'a dit qu'elle abusait et que si elle continuait, Lilian allait finir par se lasser.

Quand je suis descendue de sa voiture, j'ai marché comme d'habitude en direction de mon bâtiment quand au loin, j'ai vu le pote à mon frère postiché devant mon bâtiment avec des écouteurs aux oreilles, la tête en arrière et les yeux fermés. Je me suis approchée de lui et j'ai doucement tapoté son torse. Il a ouvert un œil et à légèrement baissé sa tête.

Lui - Tu veux quoi ?

Moi - Euh...ta sœur te cherche.

Il m'a regardé de travers et a retiré un écouteur.

Lui - Hein ?

Moi - Nour. Ta soeur. Elle te cherche !

Lui - Saha.

Et aussi tôt, il a remit ses écouteurs. J'ai sorti mon badge et je me suis dépêchée de monter les escaliers. Quand je suis arrivée chez moi, j'ai vu yemma au téléphone en train de parler en arabe. Sûrement avec le bled.

Je l'ai laissé. Je suis allée dans ma chambre et en claquant ma porte, j'ai entendu Habib crier mon prénom.

Moi - OUIII ?

Lui - VIENS !

J'ai déposé mon sac, j'ai retiré ma veste et je suis allée le rejoindre dans sa chambre. Il etait posé sur son lit, des manettes aux mains, trop occupé a jouer pour tourner sa tête vers moi et m'a dit :

Habib - C'était bien le taff ?

Moi - Euh...oui, pourquoi ?

Il a légèrement rigolé et a tourné sa tête vers moi avec un sourire au coin.

Lui - Zehma j'ai pas le droit de poser des questions à ma reus ?

Moi - Si...

Puis je me suis assise sur son lit. Il a mit pause à son jeu et s'est laissé coucher sur le dos. Il a posé sa main sur ma tête et m'a fait deux petites claques.

Habib - Je t'aime bagra.

Je l'ai regardé avec un sourire aux lèvres. Comme s'il venait de m'annoncer qu'il avait gagné au loto.

Moi - Je t'aime aussi Habib.

Lui - Hm...déconne plus Aze, wallah déconne plus !

J'ai hoché la tête puis il m'a ordonné de partir, qu'il devait finir son jeu. J'ai filé de sa chambre puis je me suis retrouvée toute seule, dans la mienne. Ce soir là, je m'étais couché assez tôt. Le lendemain en me réveillant, je ne me sentais pas très bien au réveil alors j'avais pris ma journée. Quand ma mère m'a vu, elle m'a dit que c'était parce que je me couvrais pas assez. Elle m'a balancé un Doliprane et m'a dit :

Qui pour apaiser mon cœur ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant