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Azeyïa

Mais j'étais butée ! Je voulais rien comprendre ! Je l'ai regardé droit dans les yeux toujours en pleure. Lui, a reculé sa chaise et s'est mit à me fixer froidement.

Moi - Me fais pas ça...m3ak li brit nzid lqoddam o hata wahad man ghirak ! Je t'en supplie, me fais pas ça !

J'ai relevé mes yeux vers lui puis il m'a dit :

Hakim - Arrête de pleurer.

La Haine. J'avais la Haine contre lui !

Moi - Comment ça arrête de pleurer ? T'as vu ce que tu me dis ? Moi je peux pas vivre sans toi ! Je peux pas ! Tu met tout à l'eau ! T'es con ! T'es con putain !

À son regard je voyais l'effort qu'il éprouvait pour retenir ses larmes. Il a détourné le regard et a soufflé :

Hakim - Arrête...

Moi - Heichek....heichek...arrête de croire que j'suis encore une gamine ! Je suis plus le petit garçon manqué que tu traitait de gamine en 2013 ! Je suis une femme de 22 ans ! Arrête de croire que je peux pas supporter ! Je peux t'attendre 5 ans comme je peux t'attendre 10 ans ! Hakim...s'te plaît...

Des larmes ont quitté ses yeux. Ils sont devenus tout rouges. Il a tourné sa tête vers moi. Mon cœur s'est brisé en deux quand il m'a lancé ce regard. Le même qu'il me lançait il y a quelques années, quand je n'étais qu'une gamine à ses yeux, que la sœur de son pote.

Hakim - Casse toi.

Comme l'impression qu'il m'avait planté en plein cœur. J'ai posé mes mains sur les siennes. Elles tremblaient.

Moi - Hakim je t'en supplie...

Toujours droit dans les yeux, il a retiré ses mains et m'a répété :

Hakim - Casse toi Azeyïa, wallah casse toi.

J'ai séché mes larmes. Je vous raconte pas toute la khanouna que j'avais.

Hakim - J'voulais te ken, j'tai ken. Tu m'a vidé les c*illes. Maintenant casse toi.

Quand il m'a dit ça, j'ai pris une balle en plein cœur. Il y a 5 minutes, il me disait qu'il m'aimait a mourir et qu'il aurait préféré mourir plutôt que de savoir que j'épouserais un autre et puis quelques minutes plus tard, il me dit ça ! Wallah a deux on avait frôlé la folie ! Mais je n'ai rien dit. Alors il a continué...

Lui - Regarde moi...tu m'vois zépo sur un canapé avec une femme et des gosses ? Sah tu m'vois faire ça moi ? Wallah j'suis pourri a vie ! Oh y'a rien à tégra avec moi. J'suis bon qu'au sale...tu mérites mieux wallah...oh j'fais ça parce que j't'aime ! J'vais te pourrir la vie si tu restes avec moi. Wallah c'est pas bon.

Si seulement ce qu'il disait était faux...j'étais en larmes comme une folle dans cette mini sale, résignée à me dire que cette histoire dans laquelle j'étais depuis mes 18 ans été belle et bien terminée. Mon conte de fée de cité s'était terminé sur le scénario auquel je redoutais.

J'ai cru que j'allais mourir. Il m'avait mit une balle en plein cœur. Je pouvais l'aimer comme un folle, il n'y avait plus rien à faire. Je me suis levée tout doucement, je l'ai regardé droit dans les yeux. Mon cœur me faisait mal. Je n'ai que su dire :

Moi - Selem...

Je l'ai vu dans ses yeux...il était mort ! Il a détourné le regard et je suis parti...

J'ai pris la route et je suis arrivée chez moi. Honnêtement, je ne sais même pas comment je me suis pas retrouvée morte en pleine autoroute tellement mon état été pitoyable !

Qui pour apaiser mon cœur ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant