Azeyïa
C'est vrai que juste après lui avoir envoyé la photo j'étais stressée. J'avais peur qu'il n'aime pas mais finalement il m'a dit qu'il aimait trop, que j'étais magnifique. Ça m'avait fait du bien.
Je me sentais valorisée, aimée et j'en avais besoin.
Deux jours plus tard, Lila m'avait proposée une journée shopping, on a fait les boutiques ensemble. Avec Lilian, ils vivaient l'amour parfait, alors j'étais contente pour eux. D'ailleurs en parlant d'amour mon frère m'a demandé de venir chez lui pour que je reste un peu avec ma belle sœur vu qu'il partait la journée.
Aalima - Ça va ? Tu veux quelque chose à boire ?
Moi - Non ça va. T'es pas trop fatiguée avec la grossesse ?
Elle - Si, c'est trop dur ! Je fais que vomir mais heureusement que ton frère est là...il m'aide beaucoup.
Moi - C'est son rêve d'être papa. Il en fera un bon.
Elle - Oui, c'est sûr.
Puis au fil de la discussion pour je ne sais quelle raison on a commencé à parler des activités haram que faisait Ali.
Moi - Tu sais...yemma elle a beaucoup souffert de ça. Sa rentrée en prison a brisé la famille.
Aalima - Je sais. Ton frère il a fait trop de bêtises. Combien de fois j'ai essayé de lui parler, combien de fois je lui ai dit d'arrêter avant qu'il tombe mais c'est la prison qui l'a changé et aujourd'hui hamdoullah il s'est rangé. Tu sais, je voulais pas d'un père bandit pour mon enfant. Aujourd'hui Ali m'a prouvé que ça allait être un super papa.
Elle a finit par sourire. Honnêtement, je ne savais pas d'où lui venait toute cette force et toute cette patience pour supporter mon frère mais j'admirais beaucoup. J'espèrerais moi aussi vivre le véritable amour...
Bref, on passait une trop bonne aprèm entre filles, puis est venu un moment où j'ai reçu un «tu fais quoi ?» de Idir et je savais très bien où il voulait en venir...
Aalima - C'est qui ? Une copine ?
Moi - Ouais.
J'ai directement répondu à Idir :
Moi - Je ne suis pas chez moi. Je suis chez mon frère, je peux pas là.
Idir - Bah trouve toi un moment et envoie.
Moi - Arrête c'est irrespectueux de faire ça chez mon frère.
Lui - Et chez ta mère c'est tranquille ?J'ai préféré ne pas répondre à son message, trop blessée. J'ai éteint mon téléphone et j'ai décidé de profiter avec ma belle sœur.
Le lendemain, dès que je suis rentrée chez moi, ma mère m'a ordonné de faire le ménage, chose que j'ai faite. Puis plus tard, j'ai reçu un message de Idir qui me demandait de venir chez lui, j'ai répondu que j'allais réfléchir.
J'ai réfléchis toute la journée et c'est vers 18 heures, que j'ai demandé à ma mère si je pouvais aller chez Ouma. Elle m'a dit que oui, mais qu'il fallait que je rentre vite. J'ai enfilé un jean et un gilet et je me suis rendue chez Idir. Dès qu'il m'a vu, il s'est excusé.
Idir - Je voulais pas pour hier soir.
Moi - Hm...
Il s'est rapproché de moi et m'a caressé les cheveux.
Lui - Je suis sérieux. Je sais qu'en temps normal, t'es toute timide et que ce que t'as fais, c'était pour me faire plaisir...smeh...
C'est vrai que tout ce que j'avais fait pour Idir, je l'ai fait pour lui et pour le rendre heureux. Ce qu'il m'avait dit la veille, m'avait blessée.
Idir - Tu me pardonnes ?
On s'est regardé droit dans les yeux et il m'a attrapé fort la taille.
Moi - Oui.
Il a sourit et m'a embrassé. Très vite, il m'a emmené jusqu'à sa chambre. Il m'a déposé sur son lit deux places et m'a remplit de bisous. Pendant quelques secondes, j'ai retenu ma respiration et il a continué en retirant mon gilet. J'avais un tee shirt en dessous. J'ai baissé mes yeux vers lui, le regardant poser des baiser sur mon ventre puis il s'est mit à ma hauteur et m'a embrassé.
Idir - T'es parfaite.
J'ai souri, toute timide et il a retiré mon haut. Ce soir là, nous avions dépassé la phase des bisous et nous étions allez jusqu'au préliminaire. Pas plus loin.
J'avais sûrement trop laissé ma passion prendre le dessus, car je me suis endormie dans son lit, dans ses bras.
A mon réveil, j'ai été prise de panique. Ma mère allait me tuer !!!
J'ai ramassé mon téléphone et j'y ai vu au moins 30 appels manqués de mes frères et ma mère. J'ai réveillé en furie Idir.
Moi - Réveille toi ! Réveille toi !
Il a ouvert les yeux et m'a demandé :
Lui - Quoi ? Y'a quoi ?
Moi - J'ai passé la nuit chez toi ! Ma mère va me mettre a la rue, si je rentre pas avant midi !
Il a soufflé et s'est levé de son lit.
Idir - Je prend ma douche et je te ramène. Bouge pas.
J'ai tout de suite été rassurée. Il est venu vers moi et m'a embrassé avant d'aller s'enfermer dans sa douche, qui était collée à sa chambre.
Je me suis recouverte en restant figée sur son lit quand son téléphone qui n'était qu'à quelques mètres, s'est mit à vibrer.
Au début, je n'y ai pas pris attention mais au bout de quelques minutes, quand il s'est multiplié d'appels. Je l'ai saisit, en me levant du lit quand son téléphone s'est allumé et je suis tombée sur un message d'une certaine «Houda». J'ai cru que j'allais tomber quand j'ai lu «Idir si tu veux qu'on annule le divorce, faudrait me prouver autre chose que du c*l !!! Je suis ton ex femme, pas ta pute ! Retourne chez mon père et comporte toi comme un homme pour une fois !».
Mon cœur allait lâcher. Mais le bon Dieu a trouvé que ce n'était pas assez suffisant car plus bas, j'ai lu «et tu avais raison...je suis enceinte !».
J'ai lâché son téléphone en sanglot, juste avant de m'habiller et de ramasser mon sac en me dirigeant vers la porte de sortie.
Qui pour apaiser mon cœur ?