Azeyïa
Quelques semaines étaient passées...
Un soir, j'étais rentrée complètement attristée de la situation avec ma famille. Je n'avais reçu aucun message de leur part. J'avais préféré casser ma puce. J'ai regretté à la seconde même. J'en avais parlé à Dita. Elle m'avait dit de passer à autre chose et que j'avais bien fait.
Le lendemain, Souk nous avait ramené dans une boîte avec deux, trois filles dont Sarah. Comme je vous l'ai dit, c'était une période de ma vie ou j'étais particulièrement triste. Des mecs sont venus à notre table et Souk et une autre les ont suivis. Je suis restée dans mon coin. Un des leurs n'arrêtait pas de me regarder. Il est venu vers moi et direct, a posé sa ma cuisse. Je l'ai retirée de suite.
Moi - Je suis pas d'humeur.
Il a froncé les sourcils et m'a chuchoté :
Lui - On l'fait dans ma tchop, j'te donne ce que tu veux.
J'ai reculé ma tête de la sienne avant de hocher la tête de gauche à droite.
Moi - J'ai pas envie.
D'un coup, il s'est levé et son expression de visage est devenue beaucoup plus dure.
Lui - Wesh pourquoi tu fais la meuf ? T'es une pute. Reste à ta place !
Je l'ai très mal pris ! Il m'avait blessé en plein cœur. Une des filles l'a entendue, Laura. Alors elle est venue vers nous :
Elle - Il se passe quoi ?
Avant même que je ne réponde, il a crié :
Lui - C'est ta pote là ! Rien qu'elle fait des manières alors que c'est une pute !
Puis il a tourné la tête vers moi :
Lui - T'es faite pour ça non ?
Je n'ai encore une fois eu le temps de rien répondre que Laura a foncé sur lui.
Laura - Oh tu parles à qui comme ça ? Sale chien va !
De là, c'est partit en cacahuète totale ! Ils ont fortement commencé à s'embrouiller. J'ai essayé de les séparer mais j'ai reçu une gifle de la part du mec. J'ai fini au sol. Des verres ont volés. Souk a couru vers nous. Ça a fini en bagarre générale sauf que le videur nous a tous mit a la porte.
J'étais encore plus mal qu'en revenant ! La joue en feu, je m'en voulais énormément.
Laura - Putain mais c'est quel genre de chien ça ?!
Souk - Le fils de pute ! Il a déchiré ma robe !
J'ai tourné la tête sur Souk et sa robe était à moitié déchirée. Je n'ai pas pu retenir mes larmes.
Moi - Je suis désolée...
Elles n'ont pas arrêté de me consoler et de dire que ce n'était pas ma faute. On a fini par rentrer. Le lendemain, je m'étais réveillée encore plus mal que la veille ! Moi qui pensait que la soirée allait arranger les choses ! Lol.
Le début de matinée s'était passé assez normalement. On les passait généralement sur les trottoirs à attendre. Je pense ne rien vous apprendre sur la vie...on faisait ce qu'il y avait à faire et voilà.
Le soir, il devait être 20 heures. Cela faisait un peu près deux heures que je n'avais pas bougé du lit. J'étais comme à mon habitude en train de fixer le plafond. D'un coup, je me suis levée et j'ai enfilé un jean, un débardeur et un sac avant de sortir de l'appartement. Il faisait nuit d'été. On aurait dit qu'il était 17 heures. Le soleil commençait à se coucher mais des enfants jouaient toujours. A côté de l'appart, il y avait une résidence. Là bas s'y trouvait tout un groupe de familles. La plupart venaient d'Afrique subsaharienne. Quand je suis passée, un petit avait perdu sa balle. Elle avait atterrit à mes pieds. Il a crié :
