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Azeyïa

Le lendemain, Oumaya était revenue dans la nuit. Au réveil, elle m'avait racontée qu'avec Yous ils s'étaient réconciliés et que c'était repartit de plus belle. J'étais contente que ça s'arrange. Quant à moi, j'ai pris mon courage à deux mains pour aller affronter mes frères...parce que chez nous, il ne fallait pas avoir peur de ma mère (bon un peu quand même) mais de mes frères !!! C'était quelque chose...

Alors j'ai pris mes affaires et j'ai embrassé fort fort Ouma.

Moi - Passe le selem a Nas pour moi !

Oumaya - Vas-y ! Tiens moi au jus avec tes reufs !

Moi - Si je suis pas tuée entre temps, ouais !

Elle a éclaté de rire et j'ai fini par partir. J'ai marché jusqu'à mon bloc et devant ma porte, j'ai inspiré un bon coup avant de toquer. C'est Ali qui m'a ouvert, le plus grand. 23 ans à l'époque. Quand il a vu ma tête, il a froncé les sourcils.

Ali - Tu fais quoi ici ? Tu devais pas être chez ta shab ?

Moi - Euh...ses parents sont rentrés plutôt alors j'ai préféré rentrer.

Il m'a regardé de haut en bas, a soupiré puis m'a laissé entrer. Je me suis assise sur le canapé et j'ai retrouvé Marwan, le plus jeune de 17 ans cette fois-ci.

Marwan - Tranquille ?

Moi - Oui et toi ?

Marwan - Hm...t'as l'air chelou wallah ! Qu'est ce t'as ?

Moi - Rien...

Marwan - Hm...

Ali - Hessoul, je rentre. Je reviens demain !

Marwan - Vas-y selem !

Moi - Selem.

Sans même nous répondre il s'est barré. Je me suis retrouvée toute seule avec Marwan. Il me calculait à peine, trop occupé à battre son record sur un de ses nombreux jeux. J'ai rangé mes affaires dans ma chambre puis je suis revenue vers lui.

Moi - Il est où Habib ?

Marwan - Dehors.

Moi - Où dehors ?

Marwan - Avec ses shabs, j'en sais rien moi ! T'as cru j'étais son GPS ou quoi ?

Moi - Ok...je vais me coucher. Si il rentre avant que je me réveille, tu peux lui dire de me réveiller s'te plaît ?

Lui - Hm.

Moi - Sûr Marwan ?

Lui - Mais ouiii j'ai dis !

Moi - Ok merci !

Je l'ai laissé faire le geek et je suis allé me coucher. Environ une heure plus tard, j'ai senti un gros poids sur moi. J'ai ouvert un œil et c'était Habib. Dès que j'ai vu sa petite tête d'hamster j'ai pu m'empêcher de sourire. Je l'aime mon frère. Enfin, j'aime tout mes frères. Mais Habib c'est Habib. Je les aime pareil mais...bon, avec Habib c'est spécial, voilà ! Il m'a toujours appelé sa «petite princesse», m'a toujours dit que j'étais son bijoux et que s'il m'arrivait quelque chose jamais il s'en remettrait. C'est mon héros mon frère.

Habib - Ça va ma grosse ?

Moi - Tu m'a manqué !

Puis je me suis enfouie dans ses bras en fermant fort les yeux.

Habib - Toi aussi tu m'a manqué petite ! Wesh t'es resté une semaine même pas chez Ouma !

Moi - Hm...

Qui pour apaiser mon cœur ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant