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Azeyïa

Moi - Jusqu'à la mort.

Puis il m'a bombardé de bisous. Ah s'il pouvait fumer plus pour être remplit d'attentions comme ça ! Le lendemain, j'étais fatiguée du mariage mais ma mère m'avait appelé pour que je l'aide à plier le linge.

Maman - Tu savais que ton frère va demander Marwa en mariage ?

Moi - Ah oui ?

Elle - Ouais ! Je suis contente pour eux wallah !

Moi - Moi aussi.

Maman - Hm...inshallah qu'ils fassent de beaux enfants.

J'ai souri puis je lui ai demandé comme ça :

Moi - Ça te choquerait si je te présenterais quelqu'un maman ?

Elle a quitté son linge des yeux pour me regarder.

Elle - Comment ça ?

Moi - Bah...si j'ai quelqu'un et que je te le présente...ça te ferait quoi ?

Maman - Tu parles de qui ? Du fils de Fatiha ? Tu parles de ce voyou ?

Moi - Mais maman...

Elle - Tu parles de lui ? Azeyïa je t'ai dit quoi avec ce garçon ? Attend que j'en parle à Ali tu va voir !

Moi - Je te parle pas de lui, je te parle en général ! Rien à voir avec Hakim.

Elle m'a lancé un sale regard puis m'a dit :

Maman - Va mettre le linge dans la chambre de tes frères.

J'ai obéi. Au fond, ça me faisait mal de savoir que c'était impossible pour elle que je lui présente Hakim. Je la trouvais hypocrite...ses propres fils plongeaient dans ça !

Après ça, elle a fait comme si de rien n'était. Je suis restée une heure puis je suis retournée chez moi. Le soir même, Ibtissem m'a appelé en larmes. Mehdi avait vu son profil et l'avait quitté. Elle avait donc décidé d'arrêter de parler à celui du mariage, Abdu et de tenter de récupérer Mehdi mais c'était loin d'être gagné...

J'ai essayé de la réconforter une bonne heure puis je me suis directement endormie. Le lendemain, avant de partir au travail je me suis pesé et j'ai été assez choquée du chiffre qui apparaissait...

J'ai toujours été complexée par mon poids. Aujourd'hui al hamdoulilah ça va beaucoup mieux mais à l'époque c'était quelque chose...je me trouvais trop fine, pas assez comme ça, pas assez comme si. Alors qu'aujourd'hui c'est une  évidence pour moi : tout les corps sont beaux.

J'ai filé au taff et j'ai fait ma matinée habituelle. Vers l'après-midi, alors que j'étais en plein pliage de jeans, un type a franchit la porte du magasin et s'est approché de moi.

Moi - Bonjour, je peux vous aidez ?

Lui - Houssem.

Il m'a tendu sa main et je l'ai serrée, assez hésitante. J'ai a peine eu le temps de dire un mot qu'il m'a demandé :

Houssem - H et toi vous vous connaissez bien nan ? Je vous vois des fois dans sa caisse...t'es sa meuf ?

Moi - Non.

Qui pour apaiser mon cœur ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant