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Azeyïa

Elle a rangé mon portable dans sa poche puis a quitté la chambre. Je me suis laissée tomber au sol et j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Souk n'a pas tardé à venir.

Soukaina - Azeyïa ça va ? Qu'est ce qu'il s'est passé ?

Je pleurais toujours à en suffoquer. Mes poumons me faisaient mal. Elle m'a ramené jusqu'à la salle de bain et a passé de l'eau sur mon visage. J'ai pris un bon 10 minutes avant de reprendre mes esprits. J'étais anéantie.

Moi - Souk, elle a apprit pour Hakim. Elle m'a forcé à lui envoyer des messages comme quoi c'était fini et qu'il fallait plus qu'on se voit.

Elle m'a regardé toute choquée.

Soukaina - Quoi ? Elle a fait ça ?

J'étais sur le point de lui répondre quand la porte s'est ouverte sur Dita. Elle avait ses clés de voiture en main. Elle n'a pas dit un mot mais j'ai compris. J'ai enfilé une paire de basket et je l'ai suivi. Ça m'a tué de lui montrer le chemin. Elle s'est garé et m'a dit :

Dita - T'as 10 minutes à partir de maintenant !

Je n'ai rien dit. Je suis descendue de la voiture et par chance, un petit sortait du bâtiment. Il m'a tendu la porte et je suis montée jusqu'au deuxième étage. A mon plus grand étonnement, la porte d'entrée était déjà ouverte. Mes sacs étaient juste devant. J'ai levé la tête et Hakim passait, avec un joint en main.

Lui - Prend tes trucs, casse toi !

J'allais mourrir. Même pas un regard ! J'ai pris mes sacs et au moment où j'allais m'en aller, je lui ai dit :

Moi - Hakim je suis désolée wallah...

Mes larmes se sont mises à couler. Il m'a regardé droit dans les yeux et m'a sortit :

Lui - Va te faire foutre.

J'ai cru prendre un couteau en plein cœur. Il a refermé la porte sur moi. J'ai pris mes sacs et je suis descendue des escaliers. Je retenais mes larmes au maximum ! Il fallait pas que je pleure ! J'ai mis mes sacs dans le coffre et j'ai rejoint le côté passager. Dita avait la tête haute, elle était froide. J'ai tourné la mienne vers la vitre mes yeux ne quittaient plus ce bâtiment. Elle a démarré. Quand on est arrivé, elle avait toujours les yeux rivés sur la route et elle m'a demandé :

Dita - T'es amoureuse de lui ?

Je l'ai longtemps regardé et j'ai fini par répondre :

Moi - N...non...

Dita - TE FOUS PAS DE MA GUEULE !

J'ai eu un mouvement de sursaut. Mes larmes se sont remises à couler. Je n'en pouvais plus.

Moi - Je...je sais pas...

Elle a tourné sa tête vers moi et m'a regardé avec un air de dégoût.

Elle - De toute façon, vous deux c'est fini ! Votre histoire d'amour à la thug s'arrête maintenant ! Descend de ma voiture !

J'ai séché mes larmes et je lui ai obéi. J'ai pris mes sacs dans le coffre et je suis montée. Quand je suis montée, j'ai vu Marta devant sa porte. Quand elle m'a vu, elle a direct comprit. Elle m'a chuchoté :

Marta - Mademoiselle moi je vous avez prévenu !

J'ai baissé la tête et j'ai continué mon chemin. Le soir même, les filles sont parties manger. Je ne voulais pas. Je m'étais retrouvée recroquevillée sur moi même. Le regard vide. Il me manquait...

Vers 22 heures, Souk est entrée dans la chambre. Elle m'a caressé l'épaule.

Elle - Aze arrête de pleurer, c'est fini.

Qui pour apaiser mon cœur ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant