Chapitre 32 : Berkut

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Claude sauta en premier par la fenêtre, il fut rapidement rejoint par Cyri. En arrivant au bazar, la foule et la multitude d'odeurs rendirent la Princesse heureuse. Claude l'emmena d'abord à un petit stand devant lequel étaient disposés des bancs. Il revint avec une assiette pleine de bonnes choses à manger qui fit saliver Cyri.


-J'ai pris un peu de tout, pour que tu puisses tout goûter. expliqua-t-il.

-C'est bon ça !

-C'est un pain fourré à la viande et aux légumes.

-Et ça aussi !

-Fais attention c'est un peu... épicé...


La jeune femme secoua sa main devant sa bouche tellement que sa langue lui brulait.


-Grand-mère ! Apportez-nous un verre de lait ! demanda son fiancé avant d'éclater de rire.

-Ce n'est pas drôle de se moquer ! râla la Princesse

-La pauvre petite. Vous auriez dû la prévenir... fit la vieille dame en lui tendant un verre. La nourriture d'ici doit être plus épicée que chez vous.

-Elle ne m'a pas laissé le temps...


Claude regarda sa fiancée avec tendresse, ce qui la fit rougir.


-Oh ! Mais ! Toutes mes félicitations pour votre futur mariage ! s'écria la vieille femme.

-Je vous remercie. firent le couple.

-Mais ça veut dire que vous ne reviendrez jamais à Leister ? s'inquiéta une cliente derrière eux.


Cyri regarda Claude qui ne savait pas quoi dire.


-Je le laisserai revenir quand il voudra. rassura-t-elle alors qu'une petite foule s'était formée autour d'eux.

-Elle a raison, je ne lui ai pas encore fait découvrir tous les secrets de cette ville... ajouta le jeune homme avec un clin d'œil.


Le groupe eut l'air soulagé et laissa le couple tranquille.


-Tu veux vraiment revenir à la capitale ? questionna soudainement Cyri.

-Les habitants de la capitale ont toujours été gentils avec moi, je ne peux pas les quitter comme ça... Je sais que tu t'inquiètes à cause de ce que j'ai vécu pendant mon enfance mais tout va bien, surtout depuis que tu es à mes côtés... rassura Claude en lui caressant avec douceur sa joue.

-Ils sont tellement mignons tous les deux... gloussa la vielle femme ce qui fit rougir le couple.


Claude poursuivit sa visite dans une petite pâtisserie, les yeux de la jeune femme se mirent à briller.


-Tu as encore faim ? Après tout ce que tu as mangé ? s'étonna-t-il.

-Un repas n'est pas un bon repas si on ne le termine pas avec une touche sucrée voyons !


Ils continuèrent leur promenade quand un sentiment d'inconfort les saisit.


Héros perdusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant