Héros perdus

Chapitre 44 : Se lier

Claude inspira profondément, il devait retrouver l'harmonie qu'il avait avec Seiros pour pouvoir attaquer avec efficacité. Son amie et Byleth se jetèrent sur Thalés pendant que l'homme à la lance et Dumas essayaient de l'occuper. Comme il l'avait pensé, la tâche était ardue, leur ennemi était plus vif et plus fort.

-Misérables créatures ! Vous n'oseriez pas m'affronter en combat singulier !

-Et pourtant, nous avons la force de franchir les murs qui nous séparent ! s'écria Claude en bandant son arc. De tendre une main amie, afin d'ouvrir notre coeur à nos prochains !

-C'est pour cela que nous vaincrons ! fit son ami blond en s'élançant contre Thalés ainsi que son dragon.

L'archer lâcha la corde en même temps que Seiros pendant que son amie et Byleth coururent vers leur ennemi en hurlant. Les flèches atterrirent dans chacun de ses bras ce qui le força à lâcher sa lourde épée, les lances se plantèrent dans ses flancs enfin les lames jumelles finirent de l'achever en lui tranchant le torse.

Il eut alors un moment de silence étrange, comme si personne n'osait parler de peur que Thalés se relève puis doucement les soldats laissèrent éclater leur joie. Mais Claude resta silencieux, à vrai dire il ne savait pas comment réagir. La jeune femme aux cheveux blancs-gris se tourna vers lui et vint se blottir contre lui. Son ami à la lance les rejoignit et caressa la tête de la jeune feme. Le trio resta ainsi un petit moment.

....

Quelques heures plus tard, Claude se trouva à Garreg Mach. Les habitants s'y étaient réfugiés sous la protection de la déesse. Celle-ci sortit du grand bâtiment pour accueillir les héros. C'était une belle femme aux longs cheveux verts et habillée d'une robe bleue décorée de rubans et de bijoux.

-Vous avez réussi... fit Sothis la voix tremblante.

-Comment vont Mila et Corrin ? demanda la jeune femme.

-Ils sont avec moi, endormis. La mort de Titania et de Berkut me peine énormément.

Elle s'approcha de la jeune femme et la serra dans ses bras. Claude vit ses épaules tremblaient, signe qu'elle pleurait dans les bras de l'épéiste.

....

Après avoir passé plusieurs jours à fêter la fin de la guerre et commencé la reconstruction, le temps des adieux était arrivé.

-<...>, tu sais que tu peux rester... fit la jeune femme.

-Je sais mais j'ai besoin de changer d'air, tu sais que je suis un oiseau libre. Je suis incapable de rester au même endroit trop longtemps.

-Mais... Je...

Claude ne laissa pas son amie finir sa phrase, il la tira contre son torse et lui chuchota à l'oreille :

-Je ne peux pas être à tes côtés, tu le sais... Ton mariage a été décidé depuis longtemps.

-Je ne veux pas me marier avec cet homme.

-Moi non plus, <...> mais la parole de ton père est sacrée.

-Et que va devenir Seiros ?

-J'ai déjà fait le nécessaire avec Sothis. Elle repose avec Corrin et Mila.