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Je prie mon burkini et une serviette puis je sortis de la chambre pour aller dans le jardin, la piscine se trouve là-bas.
Je plonge et commence à nager il est 20h le ciel commence a s'assombrir, c'est un très tableau.
La sensation de l'eau sur ma peau me fait du bien, ça me détend...

*

Je commence à être fatiguer de nager, je sors de l'eau et mets la serviette sur mes épaules puis  m'assois sur le bord de la piscine et laisse mes pied dans l'eau. J'appelle mon frère.

Moi : as-salam aleykoum mon frère chéri d'amour.

Abdoul Alim : wa-aleykoum salam ma soeur chérie d'amour.

Moi : ohh tu es trop chou. Ta femme aura de la chance de t'avoir comme mari. Dis je en souriant.

Abdoul Alim : tu as raison mais ma princesse ne va t-elle pas être jalouse ?

Moi : non, pourquoi le serais-je ?

Abdoul Alim : hm

Moi : arrête Alim je dis que....

Abdoul Alim : te rappelles-tu de Sofia, hein.

Oh non.

Moi : j'étais une gamine Alim j'avais 15 ans et pendant cette période on est très sensible.

Abdoul Alim : d'accord, c'est bon je te crois.

Moi : je te verrai bien avec Fatima (son amie).

Abdoul Alim : euh, non, elle ne m'intéresse pas.

Moi : je te connais habibi et je sais que tu en pinces pour elle alors tu attends quoi pour tout lui avouer et lui faire ta demande. Tu t'occupes beaucoup de moi, j'aimerai que quelqu'un s'occupe bien de toi aussi.

Abdoul Alim : tu es encore un bébé comment sais-tu si je suis amoureux d'elle ou pas. C'est mon rôle de m'occuper de toi et tu fais la même chose également.

Moi : je te rappelle que j'ai dix-huit ans. Donc je suis majeur Alim, ne fuis pas la discussion et dit moi qu'est-ce que tu attends ? 

Abdoul Alim : d'accord, c'est bon, elle me plaît mais j'ai peur qu'elle me rejette et qu'elle s'éloigne de moi si je lui avoue ce que ressens pour elle.

Moi : tu sais, qui ne tente rien n'a rien. Vas-tu là laisser pour qu'un autre homme vienne te la prendre sous ton nez.

Abdoul Alim : hm, tu sembles avoir raison mais...

Moi : pas de mais et prend ton bonheur avant qu'on te le prenne akhi (frère) s'il te plaît.

Abdoul Alim : je vais y réfléchir. Dis-moi, d'où te viens ce  changement.

Moi : De quoi tu parles ?

Abdoul Alim : tu es plus mature et tu es devenu une très bonne conseillère ma puce.

Je pense direct à Hakim c'est sûrement lui qui me fait changer.

Moi : comme je l'ai déjà dit, j'ai grandi maintenant.

Abdoul Alim : je suis d'accord avec toi, maintenant tu n'es plus cette petite fille qui court dans mes bras quand elle voit les lumières s'éteindre.

Moi : n'oublie pas que tu es le premier dans mon coeur Abdoul Alim, je t'aime.

Abdoul Alim : je t'aime encore plus Rachida. Je te laisse, j'ai du travail, prends soin de toi.

Moi : ok, toi aussi prends soin de toi.

Je suis heureux de lui avoir parlé je tourne la tête et vois Hakim.
J'ouvre grand les yeux. N'est-il pas sensé rentrer plus-tard heureusement j'ai une grande serviette sur moi. Même si je porte un burkini je ne voudrais pas qu'il me voit ainsi. Je me sentirai mal à l'aise si cela arrivait.

Il vient vers moi.

Abdoul Hakim : Rachi avec qui parlais-tu au téléphone ?

Je me lève et voulu rapidement partir pour m'éloigner de lui. Malheureusement mes pieds sont mouillés, ce qui me fit glissée.

Abdoul Hakim : fait attention! 

Je me retrouve à nouveau dans ses gros bras et je sentis son délicieux parfum, je tremble , mes pieds ne me soutiennent plus.

  ~Dans la peau de Hakim ~

Je devais régler quelques affaires avec mon assistant. Le travail n'était pas trop chargé donc j'ai fini par rentrer tôt. Je passais dans le jardin pour atteindre mon bureau, lorsque je trouva Rachi assis près de la piscine et au téléphone, j'ai pu l'entendre dire à cette personne qu'elle l'aimait.
A l'entente de son dernier mot, je ressentis un pincement au cœur. A qui disait-elle je t'aime? Sans m'en rendre compte, je me dirige vers elle et je suis effaré de remarquer que le reflet de la lumière a rendu ses yeux plus beaux, son visage plus magnifique, elle est vraiment belle.
Même si sa serviette est assez grand je peux apercevoir que c'est une femme dans un corps d'enfant.  

Je l'attrape avant qu'elle ne tombe.

Conscience : peut-être que c'est là sa place, dans mes bras.

je chasse ses pensées. Comment puis-je penser comme cela d'elle ?

Je la sens trembler. Sa serviette tomba. Elle me regarde. Son regard est si innocent. J'ai envie de sonder son âme, la connaitre, savoir ses craintes et ce qu'elle aime.

Conscience: et si tu décidais à l'embrasser au lieu de la dévisager comme ça, vas-y. Tu as pu remarquer que depuis qu'elle est là, qu'elle ne t'ai pas indifférente.

Non, c'est faux.

Conscience : il faut dire qu'on ne pas ignorer une telle beauté.

Je me rapproche doucement d'elle et caresse sa joue. Elle ferma instinctivement les yeux. Je l'attire encore plus vers moi et son odeur me titilla le nez, elle est devenu toute rouge, son coeur battre très fort...

Je coupe ici.

Satoush

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant