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« Lorsque nous sommes blessés, le pire des traumatismes n'est pas la blessure elle-même mais bien l'enfermement et le silence dans lequel nous pouvons nous enterrer. Ceux-ci deviennent le lieu où la blessure reste à vif, s'envenime parfois et ne cicatrise jamais. Ceci est vrai autant pour les blessures du passé que celles qui sont récentes. Osons donc sortir de notre silence afin de se donner la chance de guérir. »

Inconnu

Je me gare devant la maison de mes parents. Les souvenirs me reviennent. Ma vue est floue a cause des larmes. Perdre mes parents a était une très grande épreuve pour moi. La douleur que j'ai ressenti était très fulgurante, j'avais envie de mourir. Je les aimais tellement. Ils sont décédés à cause de moi, arriverai-je un jour à me pardonner ?

Je frappe le volant.

Moi : pardonnez-moi abbi, oummi. Abdoul Hakam a raison c'est de ma faute si vous êtes mort, c'est de ma faute.

Mon coeur se comprime, tout se mélange dans ma tête. Les images de moi et de mes parents heureux puis les larmes de oummi avant qu'elle ne me quitte.

Moi : ah. Je n'aurai pas dû vous demander de partir. Vous m'avez mit en garde contre mon ex femme mais je ne vous ai pas écouté. J'ai préféré vous éloignez de moi pour vivre ma vie pensant que vous me gêner. Que vous ne comprenez pas mon bonheur.

Je frappe le volant pour extérioriser ma souffrance.

Je ne mérite pas d'être heureux, ni de vivre. Hakam a raison. Je me déteste.
"Assassin" ce mot ce répète dans ma tête.
Je ne plus rester ici.

Je demarre pour m'éloigner de cet endroit. J'accélére au niveau du virage et tout à coup, boum la voiture se retourne et je ne vois plus rien, je sombre dans le néant.

~ Dans la peau de Rachi~

*quelques heures plus tard*

J'essaie de joindre Abdoul Hakim depuis tout à l'heure. mais sa sonne dans le vide. Je m'inquiète beaucoup pour lui.

Je suis en colère et frustrée. J'ai peur de ce qu'il va faire, le regard qu'il a eu avant de partir montre une profonde douleur et de culpabilité.

Mon Dieu protégez mon mari je Vous en prie, ne Laissez rien lui arriver.

Quant à Abdoul Hakam le médecin est en train de le soigner dans la chambre.

Je quitte le salon et va dans sa chambre.

Moi : Abdoul Hakam sache que si il arrive quelque chose à mon mari, je ne te le pardonnerai jamais, compris! même si il a fait une erreur, c'est ton frère, comment peux-tu ressentir autant de haine dans ton coeur ? Je ... je.

J'éclate en larmes.

Abbi : ma fille ne pleure pas s'il te plaît, il va bientôt rentrer, ne t'inquiète pas. Dit-il puis me prenant dans ces bras.

Mon coeur bat très fort, j'espère qu'il va bien et que rien ne lui est arrivé.

Je me détache de lui.

Moi : baba j'ai essayé de l'appeler mais sa sonne dans le vide.

Baba : calme toi, nous allons continuer de l'appeler.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant