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L'amour que j'éprouve ne peut se faire connaître par des paroles; non, les mots ne feront pas comprendre cet amour, ni la façon dont je le sens : coeur ne saurait l'imaginer, ni langue le dire. Ce que je dis n'est rien auprès de ce qui m'étreins la poitrine si fortement.

Giacomo Da Lentini

Nous entrons dans le bureau du médecin, et je suis surpris de voir le frère d'Alya.

Rachida : Amine, c'est toi qui va t'occuper de Omar.

Amine se lève, contourne son bureau et viens vers Rachida.

Amine : Omar est hospitalisé ici. Je ne le savais pas, je viens de recevoir un dossier d'un enfant mais je ne l'ai pas encore ouvert. Assois-toi, je vais vérifier ce qu'il à.

Je prends Rachida par les épaules et l'aide à s'asseoir.

Moi : docteur. L'interpellais je.

Je crois qu'il ne m'a pas remarqué. Il lance un regard vers moi ensuite vers Rachida.

Amine : hey, Abdoul Hakim, comment vas tu? Vous vous connaissez.

Moi : je suis son mari, euh je veux dire son ex-mari.

Il perdit son sourire et semble choqué par la réponse que je lui ai donné.

Rachida : s'il te plaît Amine, regarde le diagnostic de Omar. Dit elle impatiente.

Je lui sers la main, pour qu'elle sache que je suis là. Amine se reprend et ouvre un dossier.

Amine : tu n'as pas à t'inquiéter, il s'est juste cassé le bras.

Rachida : oh mon Dieu! S'écria t'elle les larmes au yeux.

La voir dans cet état me fait mal, je n'aime pas voir ses larmes.

Moi : et concernant les examens que j'ai passé tout à l'heure ...

Amine : vous en discuterai avec le néphrologue, pour l'instant on l'a mit sous sédatif mais vous pouvez aller le voir.

Moi : d'accord, merci Amine.

J'aide Rachida à se lever pour l'amène voir notre fils. Arrivée devant la porte, je pose ma main sur la serrure.

Rachida : attends!

Moi : oui.

Rachida : je ne vais pas y arriver Abdoul Hakim. C'est trop dur pour moi.

Moi : Rachida....

Rachida : il souffre trop pour son âge... Dit-il tristement.

Moi : Omar a besoin que tu sois forte pour l'aider. Et je suis là pour t'aider à prendre soin de lui, à prendre soin de notre fils.

Elle efface une larme qui s'est échappé de son œil puis me fait un faible sourire.

Rachida : merci. Dit elle sincèrement.

Moi : tu es plus belle quand tu souris. On rentre.

Rachida : oui. Dit elle après avoir baissé la tête.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant