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Je me couche dans ma chambre et je revois le visage de Rachi en larmes. En y repensant mon coeur se serre, j'aime pas la voir pleurer. Mais je dois lui montrer qu'elle ne peut faire ce qu'elle veut.
Toutefois je me demande pourquoi cherche t-elle à se rebellée? 
Dans tout les cas j'agirai en fonction de son comportement.
Même si ça sera dur d'être sévère avec elle.

Ah ma chère Rachi, ses yeux marron sont tellement magnifiques, elle va me rendre fou.

~ Dans la peau de Rachi ~

Je voulais me montrer insolente pour qu'il me renvoie de chez lui mais il c'est montré mais il a fait tout le contraire.

Conscience : je le trouve trop beau, quand il est en colère.

Arrête ce genre de pensée, mon objectif était de m'éloigner de lui. Cependant, voilà que je suis encore coincée dans cette maison.
Je l'aime tellement, je ne pourrai pas supporter de vivre avec lui en cachant mes sentiments.

Je serre mon doudou.
Hakim ton caractère trempée me fait que t'aimer encore plus.

Conscience : tu deviens folle.

Oui je deviens folle, folle de lui.
J'espère pouvoir taire ses sentiments plus longtemps, au péril de mon amitié avec sa fille Myriam.

~Dans la peau de Myriam ~

Je suis assise devant la piscine et  je pense au changement qui c'est passé depuis la venue de Rachida. Et surtout ce qu'elle m'a dit tout à l'heure, cela ma vraiment blessée, je n'aurais jamais cru qu'elle se comporterai comme ça avec moi, cela me fait terriblement mal c'est la seule véritable amie que j'aie.
Mais avec ce qu'elle m'a dit, je ne crois pouvoir continuer d'être amie avec elle.

Mes larmes coulent. Pourquoi c'est toujours les proches qui te blessent profondément ?
Soudain quelqu'un toucha mon épaule.
Je me retourne c'est Adéle.

Moi : tata 

Elle me prit dans ses bras.

Adéle : chut habiba ne pleure pas.

Moi : pourquoi mes proches me font toujours du mal. C'était d'abord ma maman puis Papa ensuite  Rachida. Dis je en larmes.

Adéle : non, ma puce ne pense pas comme cela. Tu es tout pour ton père et pour Rachida qu'est-ce qu'elle t'a fait ?

Elle me caresse les cheveux.

Moi : je lui avais accordé ma confiance, mais elle n'a pas hésité à utiliser mes confidences comme des couteaux tranchants.

Adéle : il faut faire attention à qui tu te confies, une oreille à l'écoute peut devenir une bouche qui trahit, Myriam elle ne mérite pas tes larmes.

Moi : c'est ma meilleure amie, elle n'aurait pas dû. Je l'aime comme ma sœur.

Adéle : essaie de lui pardonner. tu sais ton père est arrivé tout à l'heure, voudrais-tu le voir.

Je me lève.

Moi : a t-il demandé après moi ?
Demandais-je.

Adéle : pour être sincère, non, il a demandé après Rachi .

Je l'amène chez moi et elle veut me prendre mon père. Je ne la laisserai pas faire, personne ne me prend mon père.

Moi :  pourquoi a t-il demandé après elle. Lui demandais-je en colère.

Adéle : d'après lui, elle n'est pas allé à l'école pendant deux jours.

elle n'a jamais raté un cours même malade. Alors pourquoi n'est-elle pas allé en cours ?

Conscience : c'est peut-être pour attiré l'attention de ton père. 

Moi : S'intéresse t-elle à mon père ?

Adéle : à vrai dire je pense que oui. Parce que depuis qu'elle est arrivée, je la trouve toujours proche de Hakim, soit elle tombe dans ses bras ou soit Hakim lui caresse le dos. Je croyais que c'était rien, jusqu'à ce que je les surprenne à la piscine et ils étaient trop proche beaucoup trop proche et Rachi ...

Je suis choqué, non Rachi ne me ferai jamais ça, séduire mon PÈRE !

Moi : tu en sûre Tata, vous parlez de Rachi, de Rachida Ben Khalifa ma meilleure amie. Non, non, vous vous méprenez, je l'a connais très bien.

Adéle :  es-tu vraiment sûre de  la connaître vraiment ?

Conscience : tu a vu comment elle t'a jeté à la figure que c'est pas sûr que tu vives avec Abdoul Rahim d' un ton moqueur. Penses-tu qu'une vrai amie réagirait comme cela.

Moi : Ra.....chi a.... séduit.... mon..... père. Elle veut mon père. Dis-je le regard hagard.

Je me relève.

Moi : NON! non, je ne l'accepterai jamais que RACHI sois avec mon père. Je ne vais pas laisser celle que je considérais comme mon amie soit celle qui être ma belle-mère. Non, ça jamais. Dis-je avec conviction.

Je quitte le jardin. Il faut que je la vois pour la confronter.

Je coupe ici

Satoush

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant