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Hakim : je veux faire les choses bien, ne plus l'approcher de manière illicite, si je suis là c'est en grande partie pour me remettre les idées en place et me rapprocher de mon seigneur, faire l'istighfar pour voir si nous pouvons nous marier.

shouayb : je suis avec toi Abdoul Hakim. Trends le temps de bien réfléchir et fais beaucoup de prières nocturnes, Dieu te facilitera mon frère.

Moi : cela dit est-ce que son frère va accepter si...

Shouayb : fais d'abord les prières, après on verra avec son frère, je le connais un peu dans le monde des affaires, c'est un homme altruiste et rationnel , alors je ne pense pas qu'il te mettra des batons sur les roues.

Moi :  je vais monter me reposer.

Lui : d'accord, quant à moi, je dois sortir faire quelques course, on se voit plus tard.


~ Dans la peau de Rachi ~

Ouf, les cours sont terminés. Les professeurs nous ont bombardé de leçon. Ça sera dur de tout apprendre.

la seule chose qui m'intéresse c'est de parler avec Hakim, cependant j'ai tellement peur qu'il me repousse, que j'en tremble et mon coeur bas à la chamade, je ne sais pas d'où me vient cette détermination de le vouloir dans ma vie, l'amour nous transforme.

Arrivée à la maison, je vais directement voir Adéle pour lui demander.

Moi : as-salam aleykoum tata Adéle.

Adéle : wa-aleykoum salam. Dit elle au bout des lèvres.

Que lui arrive t-elle ? Elle a l'air un peu fâché.

Moi : sais-tu où est Hakim ?

Elle se retourne pour me regarder droit dans les yeux.

Adéle : pourquoi cherches-tu après lui ? Pour tomber dans ses bras à nouveau. M'asséna t-elle.

Je suis choqué nous a t-elle vu hier soir.

Moi : euhh.... je... tu.... euhh

Elle me stop avec sa main.

Adéle : je n'ai pas besoin de justification de ta part, mais je n'aurais jamais imaginé que tu étais une personne de ce genre, qui séduit un homme plus âgé et de surcroît le père de ta meilleure amie. N'as-tu pas honte jeune fille, as-tu pensées à Myriam ? Je pense que les filles de ton genre n'ont honte de rien du tout, tu fais la sainte, mais tu ne l'es absolument pas. Dit elle durement.

Mes larmes coulent sur mes joues je me sens tellement mal, honteuse et mauvaise à la fois.

Adéle : pourquoi pleures-tu ? C'est la vérité qui fait mal hein!

Moi : je... l'aime.... tata.

Adéle : non, tu ne l'aimes pas. Que connaîs-tu de l'amour ? Et Myriam dans tout ça, le considères-tu vraiment comme ton amie ?

Moi : bien sûr que je considère Myriam comme ma meilleure amie.

Adéle : hm, je ne pense pas, parce que si tu l'as considéré comme telle, tu n'aurais pas séduit son père. M'asséna t-elle encore une fois.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant