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   « Si tu allumes le feu de la vengeance à l'aide du feu de la colère, tu commeras par te brûler toi-même »

Al-Fawa'id

~ Dans la peau de Hakim~

Rachi doit penser que je lui est caché le fait que j'ai un jumeau. Mais c'est faux. on se ressemble certes, cependant on est pas sorti du même ventre, donc on a pas la même mère.
Ça rend beaucoup de personnes confus.

Rachi : tu peux m'expliquer, s'il te plaît. Dit-elle en s'asseyant sur le lit.

Je m'assois près d'elle.

Moi : c'est mon cousin.

Rachi : waouh, on dirait des frères jumeaux. En plus vous avez presque le même nom.

Moi: je sais mais on est pas des frères jumeaux. Laisse-moi t'expliquer tu comprendras.

Rachi : d'accord, je t'écoute.

Moi : ma mère que sa tombe lui soit légère est la jumelle de la mère de Abdoul Hakam, de se fait nous sommes cousins et pour la ressemblance, c'est Dieu qui nous a créé ainsi.

Rachi : c'est juste incroyable.

Elle me prend la main.

Rachi : ça fait quoi de voir une personne qui te ressemble autant ?

Moi : je me suis habitué au fil du temps. Je ne trouve rien de super d'avoir un jumeau à part qu'il ne t'apporte que des problèmes.

Rachi : ne dit pas ça. L'essentielle est que vous avez le même sang qui coule dans vos veines donc même si vous n'êtes pas jumeaux vous restez des frères.

Moi : Rachi écoute cet homme n'est rien pour moi compris, alors arrête d'essayer de me convaincre le contraire. Il est juste le fils de ma tante et rien d'autre.

Je passe ma main sur mes cheveux pour contenir ma colère et pour éviter de ressasser le passé, ce terrible passé.

J'aurais dû vérifier s'il était rentré avant de venir. Ça m'aurait évité de parler de lui à Rachida et surtout de le revoir.

Rachi : mais...

Abdoul Hakim : Rachi je te demande de ne pas t'approcher de lui, ni de lui parler. Ne me désobéit pas Rachi, sinon ma colère se retournera contre toi. Lui et moi on ne s'apprécie guère alors je réitère mes propos, reste loin de Abdoul Hakam Salah. Dit-il avec sériosité.

Elle me regarde sans rien dire. Je sens qu'elle ne comprend pas et qu'elle veut me poser des questions. Je suis désolé, tu n'auras pas de réponse à ses questions Rachi.

Moi : repose-toi, maintenant je reviens.

Rachi : d'accord.

Je pars dans le jardin et y trouve baba.

Moi : baba.

baba : Abdoul Hakim mon fils assois-toi et sers toi, il y a du thé. Tu ne sais pas combien de fois, j'ai rêvé de te revoir et boire du thé avec toi.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant