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J'en arrive à croire aujourd'hui de temps en temps que l'amour ne peut rien d'autre qu'un droit volontaire donné à l'objet que l'on aime de nous tyranniser.

Dostoïevsky.

Il doit certainement nous avoir  entendu.

Moi : ne me crie pas dessus Abdoul Hakim.

Abdoul Hakim : sais-tu à qui tu t'adresses, tu parles à ma mère et tu oses lui manquer de respect.

Moi : sais-tu cher mari que le respect est réciproque, alors si on ne me donne pas le respect que je mérite, ne vous attendez pas à ce que je vous l'accorde.

Abdoul Hakim : tu dépasses les bornes Rachida, tu ...

Moi : ça suffit, Abdoul Hakim, tu me déçois de jour en jour. Tu juges la situation avant même de savoir ce qui c'est passé.

Oummi : il n'a pas besoin de demander ce qui se passe tout est clair, tu n'as même pas de respect pour les parents de ton mari, tu es une mauvaise femme.

Je regarde Abdoul Hakim.

Oummi : tu vois mon fils, il suffit qu'elle revienne dans nos vies pour tout chambouler à nouveau.

Moi : j'en ai marre, il n'est pas question pour moi de revivre le passé. Soit vous m'accorder la paix ou soit je pars d'ici avec mon fils. Dis-je avant de partir de cette chambre.

*

Abdoul Hakim s'approche de moi et me touche le bras.

Moi : ne me touche pas surtout pas.

Abdoul Hakim : je peux savoir pour qu'elle raison tu as manqué de respect à ma mère.

Moi : waouh, quelle surprise tu t'intéresses désormais à ce qui c'est passé, tu n'avais pas le même discours tout à l'heure. Dis-je ironiquement.

Abdoul Hakim : Rachida ...

Moi : non, Abdoul Hakim. J'ai bien réfléchi et j'ai pris une décision. Je ne peux pas faire grandir mon fils dans cet atmosphère là. Tu n'as jamais eu confiance en moi, alors pourquoi donc rester ?

Abdoul Hakim : tu ne sais que fuir, fuir tes sentiments, fuir tes peurs, fuir tes responsabilités. Alors vas-y fuis à nouveau, comme tu sais si bien le faire. Assèna t-il

Moi : tu ne comprends rien, et tu ne me comprendra jamais ...

Abdoul Hakim : ce que je peux comprendre, c'est que c'est toi seule qui compte. Dit-il en me touchant la joue.

Moi : cela ne suffira pourtant pas pour que je reste.

Abdoul Hakim : ne sois pas égoïste Rachida.

Moi : je ne le suis pas. Pensée au bien-être de mon fils et du mien ne va pas dire être égoïste.

Abdoul Hakim : non, tu trompes. Dis-toi que tu as été punis d'avoir été égoïste avec moi, car si tu étais revenue plutôt, tout cela ne serait pas arrivé.

Je serre le barre de fer et ferme les yeux.

Déteste le, déteste le, déteste le.

Moi : je te déteste Abdoul Hakim, mon amour pour toi, n'est qu'un malchance. Tu ne m'as jamais vraiment compris.... Tu.... J'en ai marre de parler de la même chose à chaque fois avec toi.

Je me fait face à lui.

Moi : j'aurais aimer, ne jamais croiser ta route Abdoul Hakim Benlouad. Dis-je avec hargne.

Il me retourne et me regarde droit dans les yeux.

Abdoul Hakim : mon fils restera auprès de son père.

Moi : il a plus besoin de moi que de toi.

Il plonge sa tête dans mon coup.

Hakim: ne me défis pas habibti. Chuchota t-il.

Des milliers de frissons parcourus mon corps et mon cœur palpita.

Je tourne la tête vers lui. Nos visages sont très proches, nos souffles se mélangent, nos lèvres se trouve à moins d'un millimètre, il suffit juste qu'il bouge sa tête pour que nos lèvres se touchent.

Moi : je te mets au défis Abdoul Hakim Benlouad. Omar restera avec sa mère. Dis-je en le regardant droit dans les yeux.

On reste quelques secondes à se regarder puis il  recule.

Abdoul Hakim : cette discussion n'est pas terminée. Tu es en train de faire une très grande erreur.

Moi : l'erreur a été d'épousée le père de ma meilleure amie.

Il me lance un regard que je ne saurais déchiffrer avant de partir.
J'inspire profondément et expire. Il faut que soit forte, il le faut.
Je me dirige vers ma chambre pour faire mes affaires.

~ Dans la peau de Abdoul Hakim ~

La même chose se reproduit, elle compte à nouveau me quitter. Pourquoi y a t-il autant de problème dans notre couple ? On s'aime, mais nous n'arrêtons pas de nous disputer, de nous battre.

Conscience : vas-tu la
laisser partir?

~ Dans la peau de Alya~

Je suis là plus heureuse au monde. Abdoul Hakim m'a enfin accepter comme sa femme, il ne m'aime pas encore mais bientôt il le sera. La promenade que nous avons fait tout à l'heure était merveilleux, on s'est beaucoup amusé avec Omar. Hakim l'aime beaucoup. J'espère être enceinte très bientôt car il aime vraiment les enfants.


Je coupe ici.

Satoush.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant