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L'amour que j'éprouve ne peut se faire connaître par des paroles; non, les mots ne feront pas comprendre cet amour, ni la façon dont je le sens : cœur ne saurait l'imaginer, ni langue le dire. Ce que je dis n'est rien auprès de ce qui m'étreins la poitrine si fortement.

Giacomo Da lentini.

La voiture me dépose devant une grande et magnifique maison.

Moi : je peux savoir ce qu'on fait ici ?

Le chauffeur n'a prononcé aucun mot depuis qu'il m'a prit chez moi, malgré toutes mes tentatives pour lui faire sortir les vers du nez, il m'a juste tendu un papier. Je le prends et l'ouvre, c'est un message de Abdoul Hakim « entre dans la maison des coiffeuses t'attendent et une robe, porte là et attends mon message »

Moi : merci. Dis je avant de sortir de la voiture.

Je marche doucement vers la porte de la maison. J'entre à l'intérieur et trouve des femmes assises dans le salon. Pourquoi tant de mystère? J'ai hâte de découvrir tout ce qu'il me réserve.

Moi : as-salam aleykoum.

Eux : wa aleykoum salam.

Une femme se lève et s'approche de moi.

La femme : je suis Rokaya, je vais me charger de votre coiffure et de votre maquillage. Suivez moi s'il vous plaît.

Moi : euh, d'accord.

Elle m'amène dans une chambre où je trouve Yanissa.

Moi : Yanissa, toi ici.

Yanissa : ton frère a un rendez-vous important. Alors il m'a demandé de l'accompagner et m'a demandé de venir ici pour me préparer.

Moi : ahh, ok.

Donc Abdoul Hakim a voulu que j'y participe c'est pour cela qu'il m'a demandé de venir ici. Mais pourquoi tant de mystère pour un rendez-vous?

Yanissa : et toi, qu'est-ce tu fais ici?

Moi : Abdoul Hakim m'a demandé de venir me préparer ici. C'est sûrement pour la même raison que toi.

Yanissa : on ne comprendra jamais les hommes. Ils organisent tous ceux-ci juste pour un rendez-vous.

Moi : tu as parfaitement raison. C'est pas comme si on ne pouvait pas nous préparer nous mêmes.

Rokhaya : venez vous assoir madame.

J'exécute sa demande avec des plusieurs qui me taraude l'esprit.

*

Moi : waouh, c'est magnifique. Mais n'est ce pas trop, pour un rendez-vous d'affaire.

Yanissa : je ne pense pas, tu es magnifique comme ça, Abdoul Hakim va perdre son souffle en te voyant.

Je souris en lançant un dernier regard sur le miroir pour me regarder.

Rokhaya : voici vos robes.

J'ouvre grand les yeux. Elles sont justes resplendissantes.
Je touche la testure du tissu rouge Bordeaux qui est doux et soyeux. Abdoul Hakim à très bon goût, j'adore la robe.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant