11

1.1K 124 9
                                    


Hakim ressert ma main.
Son regard devient noir, je crois que je n'aurais pas dû l'insulter.

Moi : euh non..

Je n'ai pas fini qu'il me traine jusqu'à mon lit.

Que va t-il me faire?

Puis me jeta sur mon lit. 

Hakim : je ne permettrai plus que tu me manques de respect. Criait-il.

Mon coeur commence à battre très fort dans ma poitrine.
J'avale ma salive.

Moi : je..

J'ai pas fini de parler que senti une douleur sur mes fesses.

il me maintient coucher sur le lit puis me donne une fessée avec sa main.

Moi : Ah!

Hakim : je ne veux plus t'entendre!

Il continua de me frapper.

Je ne voulais pas lui montrer qu'il me fait mal, donc je me mords la lèvre pour ne pas crier.
Plus il me frappe, plus mes larmes coulent. J'ai honte. 
Quelques minutes plus tard il s'arrête. C'est les pires minutes de ma vie.
Mes fesses sont en train de chauffer. Il me prend le bras et me relève pour que je sois face à lui.

Hakim : la prochaine fois, réfléchi bien avant d'insulter qui que ce soit. Et si tu venais à recommencer, je te ferai pire, je n'hésiterai pas à t'amener chez ton frère, pour te corriger devant lui. Comme on ne t'a pas appris le respect, moi je le ferai!

Ensuite il part en claquant la porte. Mon esprit n'est plus présent, la douleur est trop forte,
Je me couche sur le lit.
Maintenant que je ne plus partir, que vais-je devenir ?
Pourrais-je lui résister ? Mon but était d'empêcher l'amour qui commence à naitre d'augmenter? Oui, je sais que ces sentiments que je commence à ressentir sont les composants de l'amour.

Ma conscience : il vient de te frapper et tu n'a rien d'autre à penser qu'aux sentiments que tu as pour lui, tu es sans vergogne.

Tu a raison mais je ne ressens même pas une once de colère envers lui, ni de rancune. Ce que je veux, c'est juste être avec lui.

Je ris et pleure en même temps.

~Dans la peau de Hakim ~

Je passe ma main sur mes cheveux. Cela fait longtemps que je n'étais pas aussi en colère. Il a suffit qu'elle soit la même pas 2jours pour me faire sortir de mes gongs.
Il faut que je parte à la salle, sinon je risque d'exploser comment a t-elle pu me parler de la sorte? De toute façon je ne pense pas qu'elle va recommencer à nouveau après la punition que je lui ai donné.

    Je part dans ma chambre qui est au bout du couloir pour porter ma tenue puis je descendis au sous sol où il y a un sac de boxe, ça fait tellement longtemps que je ne suis pas descendu m'entraîner ici. J'enfile mes gangs et commence à frapper sur le sac.
Ce que je déteste le plus c'est le manque de respect. Cela me fait entrer dans une colére noire, heureusement j'ai pu me reprendre pour arrêter de la frapper, sinon elle n'aurait pas pu poser ses fesses sur quelque chose pendant au moins un mois.

Ma conscience : tu te sens mal de l'avoir frappé. Tu avais envie de la prendre dans tes bras quand elle a planté ses yeux remplis de larmes dans les siens. Tu avais envie de la consoler et de toucher ses lèvres tremblotantes pour les caresser....

Je m'arrête de frapper le sac.

je te rappelle qu'elle est l'amie de ma fille.

Ma conscience : je ne fais que relater ce que tu ressens. Libre à toi de te mentir.

Calme tes ardeurs et arrête de dire des conneries. C'est sûrement le fait que je n'ai pas eu de relation intime pendant plusieurs années, qui te fait avoir des idées aussi tordues. Rachi est comme ma fille.

Conscience : le même sang ne coule pas dans vos veines alors tu peux très bien...  

Tu as des pensées très bizarre.

Conscience : j'exprime juste ce que tu cherches à cacher.

J'enlève mes gangs et monte prendre une douche, cela va sûrement me détendre et tout oublié.

~Dans la peau de Myriam ~

       Je suis entrain de m'habiller et de me faire belle pour Rahim. On va se voir aujourd'hui. Je suis très excité de le revoir, après une si longue séparation. Après avoir fini de me préparer, je pris mon sac et sort. Je me rappelle de Rachi, oh non je l'avais oublié.

Je me dirige vers chambre et toque à sa porte, la porte s'ouvre toute seule, elle n'était pas fermée,
je rentre et la trouve allonger sur le ventre entrain de dormir.  C'est la première fois que je la vois dormir aussi tard, elle doit sûrement être fatigué je vais la laisser dormir et la voir plus-tard.

Je sorti de sa chambre et descendis les escaliers.

Moi : as-salam aleykoum Adéle. Dis-je en souriant.

Adéle : wa-aleykoum salam ma puce, bien dormi.

Moi : oui, comme un bébé. 

Adéle : c'est parce que ton chéri est rentré.

Moi : oui, je suis trop impatiente de le voir.

Adéle : je te comprends ma chérie,  mange vite avant qu'il n'arrive te prendre.

Moi : merci.

Adéle : je suis dans la cuisine.

   ~ Dans la peau d'Adéle ~

Je voulais pas parler à Myriam de ce qui c'est passé hier avec Rachida car elle est très heureuse. Je ne veux pas lui gâcher sa bonne humeur. L'importance est que Rachida n'est pas partie.

~Dans la peau de Myriam ~

Mon téléphone sonne c'est Rahim.

Moi : allo

Rahim : as-salam aleykoum hayati (ma vie)

Moi : wa-aleykoum habibi.

Rahim : tu m'as tellement manqué. Dit il doucement.

Je souris et sens mon coeur palpité.

Moi : moi également.

Rahim : toi également quoi ?

Moi : tu m'as énormément manqué.

Rahim : viens m'ouvrir, je suis devant la porte de chez toi

Mon coeur rate un battement, j'avais trop hâte de le voir, maintenant, je tremble à l'idée de le revoir, mon ventre se noue.

Je coupe ici.

Satoush

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant