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~ Dans la peau de Abdoul Hakim~

Abdoul Hakim : emmène-moi à l'hôpital, je dois bientôt commencer ma rééducation.

Shouayb : tu ne veux pas que j'appel Rachida.

Abdoul Hakim : non, je lui parlerai plus-tard.

     *

Moi : bonjour, docteur.

Docteur : bonjour Mr Hakim, alors comment allez-vous ? Est-ce que vous ressentez toujours des douleurs au niveau de vos jambes.

Abdoul Hakim : je vais bien al hamdoulilah. Non, j'ai pas mal. Mais c'est cas même difficile de rester tout le temps assis.

Docteur : c'est bien donc. Ne vous inquiètez pas, j'ai fait appel à la meilleure kinésithérapeute, c'est elle qui va vous prendre en charge jusqu'à que vous guérissiez. Attendez une minute.

Il appel son assistante pour qu'elle fasse rentrer la doctoresse.

: Bonjour.

Je reconnais cette voix.

Je me retourne.

Non, ça ne peux pas être elle. Et pourtant elle lui ressemble beaucoup .

Docteur : mr Hakim je vous présente la doctoresse Zahra, c'est elle qui va être votre kinésithérapeute.

Moi : est-ce qu'on se connaît ? Je veux dire est-ce qu'on sait déjà rencontrer auparavant ? 

Zahra : désolé, mais je ne me souviens pas de vous avoir rencontré.

Docteur : elle a fait des études à l'étranger et y est resté très longtemps. C'est la plus qualifiée pour vous aider à remarcher.

Abdoul Hakim : je n'en doute pas. Dis-je en la regardant.

Zahra : j'ai eu à voir votre dossier médical Mr Hakim. Et il faut dire que je suis en face d'un cas assez rare. Cela dit ne vous inquiétez pas. Je crois que le traitement que j'ai choisi vous correspond parfaitement et si c'est possible de le commencer, le plutôt possible ça nous aidera à avancer très rapidement. Que dites-vous de commencer demain ?

Abdoul Hakim : vous avez raison, plus vite on commencera et plus vite je guérirai.

Zahra : oui, mais laissez-moi vous prévenir, ce n'est pas seulement la rééducation qui va vous permettre de marcher à nouveau, vous devez être bien psychologiquement et mentalement.  Car le stress risque de ralentir votre guérison.

Abdoul Hakim : d'accord, docteur. Je vous remercie.

Docteur : je vous en prie

Shouayb : nous allons y aller au revoir.

Shouayb pousse mon fauteuil vers la sortie du bureau.

Abdoul Hakim : elle ne te rappelle pas quelqu'un cette doctoresse.

J'ai vraiment l'impression de la connaître.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant