81

631 69 7
                                    


Nous sommes libérés par ce que nous acceptons, mais nous sommes prisonniers de ce que nous refusons.

Swami pranjnanpad



~ Dans la peau de Abdoul Hakim~

Moi : oummi ça suffit. Je ne pourrais plus rien avaler sinon je risque d'exploser.

Oummi : regarde toi, tu as perdu du poids, tu ne ressembles plus à rien.

Vraiment oummi exagère.
En plus je n'ai rien perdu de mon charme.

Moi : si tu me nourris, comme ça je risque de finir obèse.

Elle me regarde en souriant.

Moi : qu'est-ce qu'il y a oummi?

Oummi : je suis heureuse de te revoir sourire à nouveau.

Moi : je suis sincèrement désolé de t'avoir blessé oummi, c'était pas mon intention.

Elle pose sa main sur ma joue droite et la caresse. 

Oummi : je sais Abdoul Hakim, sache que je t'ai déjà pardonné. Dit-elle en souriant.

Moi : je dois y'aller, j'ai un rendez-vous important.

Oummi : avec ceux qui ont signé pour la fusion de l'entreprise.

Moi : oui. Dis-je en me levant.

Oummi : attend avant de partir.

Moi : oui, oummi.

Oummi : parle avec Abdoul Hakam s'il te plaît, convainc le de venir travailler à l'entreprise, c'est un héritage familial. Un poste l'attend déjà, il refuse à cause de toi et de Shouayb.

Moi : oummi tu sais, il est assez grand pour prendre sa propre décision.
En outre je ne peux pas toujours aller le supplier pour prendre ses responsabilités. Il a refusé d'être présent au mariage de sa petite sœur à cause de son obstination et par pur égoïsme. Il n'a pas une seule fois pensée au sentiment de Maryam. Même si elle a fait une erreur elle reste notre sœur.

Oummi : je sais mais fais le pour moi Abdoul Hakim, il ne peut pas vivre en vous ignorant éternellement alors essaye de lui parler. 

Moi : je vais le faire mais c'est uniquement pour toi oummi. Dis-je en lui faisant un bisou sur le front.

*

~ Dans la peau de Abdoul Alim~

Djibril : tu comptes vivre comme ça pour toujours.

Moi : fiche moi la paix!

Djibril : en restant ici sans rien faire tu risques de la perdre encore plus et de faire crouler ton entreprise par la même occasion.

Moi : je l'ai déjà perdu frère. Dis je en faisant un sourire triste.

Je n'arrive plus à pensée a autre chose qu'aux mots de ce guignol d'Arthur.
Et cette douleur qui m'achève petit à petit....

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant