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~ Dans la peau de Abdoul Hakim~

Shouayb : ah, c'est quoi ce sourire là, sur ton visage.

Moi :  de quel sourire parles-tu ? Dis je en feignant le contraire.

Shouayb : je parle de ce sourire que tu faisais lorsque je suis entré dans ton bureau.

Je me racle la gorge et le regarde.

Moi : tu ne devrais pas aller en voyage avec ta femme, pour passée plus de temps avec elle.

Shouayb : ouais c'est ça esquive ma question. Alors tu en es où avec Alya l'amoureuse 2.0.

Moi : pourquoi l'appelles-tu comme ça?

Shouayb : elle se prend déjà pour ta femme. Elle appelle toute la famille pour savoir si elle va bien. Et rend chaque week-end une visite à ta mère sous prétexte de la voir alors qu'on sait parfaitement que c'est pour te voir.

Moi : elle est juste sympa avec moi. Rien de plus.

Shouayb : oui et demain je vais être président au Congo.

Moi : tu n'es jamais sérieux toi, où est le rapport? Je me demande bien qu'est ce que Maryam te trouve.

Shouayb : il n'a pas pu résister à un beau mec comme moi.

Je souris en me levant pour me mettre devant la baie vitrée.

Moi : je suis ravie de te voir si heureux avec ma sœur.

Shouayb : merci Abdoul Hakim. Maintenant s'il te plaît réponds moi. Tu comptes épouser Alya ou bien tu vas la laisser poireauter sur le banc de touche.

Moi : je l'apprécie certes mais de là à l'épouser, non je ne pense pas.

Shouayb : alors tu ne penses pas tourner la page et avancer.

Moi :  j'ai avancé dans ma vie. Je suis heureux de vivre avec les parents, mon entreprise évolue. J'ai tout ce dont j'ai besoin.

Shouayb : non, il reste une chose, une femme à tes côtés.

Moi : tu te trompes Shouayb, j'en ai pas besoin. Je suis bien toute seul.

Shouayb : d'accord, si tu le dis. Toutefois je crois que tu devrais dire à Alya d'arrêter de se faire des illusions parce que tu ne l'épousera jamais.

Je passe ma main sur mes cheveux et me rassois sur le fauteuil.

Moi : ce n'est pas si simple Shouayb. Elle est tellement gentille, je n'ai pas envie de lui causer de la peine.

Shouayb : la laisser espérer est pire car tu la fais juste perdre son temps.

Moi : je vais suivre ton conseil.
J'oubliais, je voulais te parler d'un rêve que je fais sans arrêt depuis ces derniers mois.

Shouayb : ah bon, quel genre de rêve.

Moi : je vois un bébé allongé sur un berceau et Rachi près de lui qui la regarde en souriant. Ensuite le bébé tourne sa tête vers moi et me tend ces bras. Puis Rachi le soulève rapidement et l'améne avec elle.

Devenue la belle mère de ma meilleure amieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant